Inauguré en 1983 et fermé depuis 2011, le musée d'Histoire de Marseille rouvre ses portes à l'issue d'une métamorphose radicale. Non seulement il double de surface pour devenir le plus grand musée d'histoire de France, mais son architecture et la présentation de ses collections exceptionnelles sont entièrement repensées.

Le musée d'Histoire de Marseille

L’INALCO a choisi de localiser l’administration et l’enseignement des 1er et 2e cycles dans le quartier Paris rive gauche (13e), et de rassembler la recherche et les études doctorales rue de Lille. La parcelle constructible de 7500 m2, située entre la rue Cantagrel et la rue du Chevaleret, à proximité de la BNF, a été choisi comme site pour réunir l’INALCO et la BULAC (bibliothèque universitaire des langues et civilisations). L’INALCO et la bibliothèque formeront un seul ensemble architectural, habillé de briques de tons différents, composé de plusieurs ailes, de volumétrie fragmentée. Ce projet des Ateliers Lion s’organise autour de patios plantées et de terrasses végétalisées, baignant ainsi les intérieurs de lumière naturelle et s’ouvrant sur la nouvelle rue des Grands Moulins, où se situera l’accueil commun. C’est l’organisation programmatique pensée autour de lieux de rencontre conviviaux qui a valu à cette proposition d’être plébiscité unanimement. La bibliothèque occupe l’essentiel des cinq niveaux inférieurs, et l’INALCO la totalité des 6 niveaux supérieurs. Son hall principal sera situé au 2e étage, accessible par un escalier monumental et une batterie d’ascenseurs depuis le hall d’accueil. Il ouvrira d’un côté sur 7 amphithéâtres, d’un autre sur les salles de travail des enseignants, le long de la rue des Grands Moulins, et d’un troisième côté sur les espaces de vie étudiante (bureaux et salles d’activités). Yves Lion, qui est enseignant à l’Ecole d’architecture de Marne la Vallée, a réalisé avec son équipe, depuis 1983, une série de grands projets (Palais des Congrès de Nantes, Palais de justice de Lyon, Ambassade de France de Beyrouth). Il est architecte coordinateur pour le quartier Macénat-Brunezeau de Paris rive gauche.

Pôles des langues et civilisations (Bulac & Inalco) - Ateliers Lion Associés

Située à Porto Cervo, haut lieu de villégiature pour les plus grosses fortunes du monde, petit village de charme au nord de la Sardaigne, la villa La Grintosa révèle les atouts du paysage sarde environnant et épouse les mille reflets azuréens de la côte d'Emeraude. Au pied de la villa, un agréable sentier à l'allure romantique conduit à une plage de sable fin et à une crique sauvage, porte d'entrée sur la mer Méditerranée. Tout en azulejos et en matières brutes, la villa s'habille de camaïeux de bleu, de vert et de gris, variations du ciel, de la mer et des rochers. Véritable promenade architecturale, en harmonie avec la nature, La Grintosa est une invitation à vivre à l'heure sarde.

Une maison en Sardaigne - Stefania Stera Architectures

Roland Carta architecte - Une aventure particulière

Inventer, innover, se renouveler... les villes et les agglomérations urbaines font aujourd'hui face à nombre de défis pour accélérer leur développement urbain, sans se défaire de leur identité et de la richesse de leur patrimoine. Les appels à projets urbains de grande envergure lancés ces dernières années tels "Réinventer Paris" , "Dessine-moi Toulouse" ou "Imagine Angers" mêlant marchés publics et privés confirment qu'une transition s'opère chez la maîtrise d'ouvrage. De 1979 et 2019, la maîtrise d'ouvrage publique laisse la place à la maîtrise d'ouvrage privée sur le marché de l'immobilier de logements, de bureaux, de commerces et même d'équipements publics. Les promoteurs, nouveaux acteurs de la construction après avoir été dénigrés, deviennent des interlocuteurs de plus en plus incontournables et font valoir leurs compétences auprès des architectes. Mêlant les plumes de plusieurs auteurs, ce livre décrit la transition effectuée entre commande publique et privée et cherche à analyser l'impact sur la qualité architecturale en mettant en lumière des opérations emblématiques.

Promoteur architecte - Une histoire récente - L'évolution de la maîtrise d'ouvrage en France de 1977 à 2020

Après des études d'architecture à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, Aymeric Zublena, né en septembre 1936 à Paris, obtient son diplôme en 1963 et complète sa formation en urbanisme au "séminaire" Tony Garnier. Il remporte en 1967 un second Grand Prix de Rome sur le thème "Une maison de l'Europe à Paris". La même année, il devient architecte en chef de la ville nouvelle de Marne la Vallée dont il dirige plus particulièrement les études du centre urbain régional pendant près de 15 ans. Il y développe le principe de la mixité et de la densité urbaine organisées autour de transports publics puissants et largement ouverts sur de grands espaces paysagés. Durant cette même période, il est l'architecte de la mission française d'étude chargée du schéma directeur du Grand Buenos Aires, prévoyant la création de deux villes nouvelles linéaires le long du Rio de la Plata. Parallèlement à ces études urbaines, Aymeric Zublena participe à de nombreux concours nationaux et internationaux d'équipements publics. Pour chacun de ces programmes, Aymeric Zublena recherche une réponse architecturale singulière qui marque fortement le site d'accueil par un signe emblématique simple à identifier : la "rue hospitalière" de l'Hôpital Européen Georges Pompidou, longue galerie vitrée qui inscrit un nouvel axe urbain en plein Paris, la couverture-disque du Stade de France qui flotte au-dessus des gradins et du parvis, le croissant du stade d'Istanbul, l'aile d'oiseau du stade de Suwon. Les "papillons" structures métalliques de levage du pont de Rouen, la porte monumentale mobile de la DASES sur le quai de la Rapée à Paris.

Aymeric Zublena architecte

Pour lÕagence Brossy & Associ?s, fond?e en 1983, 2017 est l'ann?e de la livraison de deux projets dÕenvergure dans un domaine cher ?
Vincent Brossy, le spectacle vivant : la r?novation de la Maison de la Culture ?
Bobigny (MC93) et les nouveaux am?nagements du Th??tre National de Chaillot ? Paris. LÕoccasion de revenir sur 35 ans de carrire marqu?s par de nombreuses r?alisations dans ce domaine, mais ?galement par des r?ponses ? tous types de programmes architecturaux. Sont ainsi pr?sent?s dans cette monographie, outre les projets d?j? ?nonc?s, le th??tre de Cambrai, la salle Poirel (Nancy), lÕIUT de lÕUniversit?
Paris 7-Diderot dans la ZAC Pajol (Paris), le Mus?e Georges de La Tour (Vic-sur-Seille), le Pavillon de lÕEau (Paris), les ensembles immobiliers de la rue de Meaux et de la rue de Charonne (Paris), la Maison des M?tallos (Paris), les usines du Blan-Lafont (Lomme), des logements dans la ZAC Boucicaut (Paris), la Caserne de M?nilmontant (Paris) et un EPHAD (Rue).

Brossy et associés

Jean-Louis Godivier va vite. À 40 ans, il avait déjà circulé allègrement de l'architecture au design et du design à l'architecture. En se moquant des frontières. À Los Angeles, Dubaï, Paris, Roanne, Santiago du Chili...

De la conception d'un logo à la réalisation du centre culturel de Châteauroux en passant par l'édition de meubles et l'aménagement d'appartements privés, Jean-Louis Godivier enchaîne les créations et trace une voie qui lui est particulière.
Avec bonheur.
Appliquant sa propre logique talentueuse à tout ce qu'il conçoit, il ne change pas, il évolue.
De projets en réalisations, son architecture prend du caractère, affirme sa spécificité et dévoile les étapes d'un enrichissement discret mais significatif. Elle recherche la parfaite lisibilité et la sobriété des espaces. Mais, elle assume, encore plus librement, le droit au plaisir formel.

Le musée d'Histoire de Marseille

Résumé

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