Signe ascendant

Grand spécialiste de Gobineau et des utopistes du XIXe, Jean Gaulmier donne au texte célèbre de Breton (ici publié intégralement) un très substanciel commentaire qui est à la fois un passionnant essai sur Fourier et l'histoire du fouriérisme.

Ode à Charles Fourier

This is the first publication in English of the anthology that contains Breton's definitive statement on l'humour noir, one of the seminal concepts of Surrealism, and his provocative assessments of the writers he most admired. While some of the authors featured in The Anthology of Black Humor are already well known to American readers--Swift, Kafka, Rimbaud, Poe, Lewis Carroll, and Baudelaire among them (and even then, Breton's selections are often surprising)--many others are sure to come as a revelation.The entries range from the acerbic aphorisms of Swift, Lichtenberg, and Duchamp to the theatrical slapstick of Christian Dietrich Grabbe, from the wry missives of Rimbaud and Jacques Vache to the manic paranoia of Dali, from the ferocious iconoclasm of Alfred Jarry and Arthur Craven to the offhand hilarity of Apollinaire at his most spontaneous. For each of the forty-five authors included, Breton has provided an enlightening biographical and critical preface, situating both the writer and the work in the context of black humor--a partly macabre, partly ironic, and often absurd turn of spirit that Breton defined as "a superior revolt of the mind.""Anthologies can aim to be groundbreaking or thought-provoking; few can be said to have introduced a new phrase--or a new concept--into the language. No one had ever used the term "black humour" before this one came along, unless, perhaps, it was from a racial angle."--The GuardianAndre Breton (1896-1966), the founder and principal theorist of the Surrealist movement, is one of the major literary figures of the past century. His best-known works in English translation include Nadja, Mad Love, The Manifestoes of Surrealism, The Magnetic Fields (with Philippe Soupault), and Earthlight. Mark Polizzotti is the author of Revolution of the Mind: The Life of Andre Breton.

Anthologie de l'humour noir

Initialement paru en 1938, le Dictionnaire abrégé du surréalisme propose un panorama rare de l'exultation artistique constitutive du mouvement.

Dictionnaire abrégé du surréalisme

Grand couturier, collectionneur inlassable, sachant s'ouvrir aux plus audacieux jaillissements du contemporain, Jacques Doucet (1853-1929) a eu l'intuition pionnière qu'il importait de recueillir "toutes les traces de l'aventure créatrice des écrivains modernes, pourvu qu'ils répondent à des critères de qualité", selon l'expression de François Chapon dans son ouvrage de référence. En juin 1915, conseillé par André Suarès, il commence à constituer une bibliothèque de livres et de manuscrits modernes - la future Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. En 1920, son flair lui fait engager un presque inconnu, André Breton, en tant que secrétaire-bibliothécaire. 

Dans l'esprit du pacte d'échange inauguré par Doucet avec d'autres écrivains, les lettres - dont des passages glisseront dans "La Confession dédaigneuse" - sont des témoignages sans équivalent sur un cheminement intérieur. Les relations instaurées dans la confiance heureuse vont se lézarder et la "série de malentendus acceptables", selon une expression prémonitoire de Breton, s'achèvera au bout de cinq ans. 

On ne compte pas les pages capitales sur la maturation du surréalisme. Voyez le projet d'enrichissement de la bibliothèque, à la rédaction duquel Aragon a été associé et où apparaissent les auteurs et les ouvres constellant le firmament du mouvement. Les plus vibrantes concernent les acquisitions de tableaux. Lisez la lettre du 12 décembre 1924 par laquelle Breton presse Jacques Doucet d'acheter le grand tableau de Picasso qui le hante : "Il s'agit pour moi d'une image sacrée." C'est Les Demoiselles d'Avignon.

Lettres à Jacques Doucet - 1920-1926

«Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence si contradictoires, que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, de surréalité, si l'on peut ainsi dire. C'est à sa conquête que je vais, certain de n'y pas parvenir mais trop insoucieux de ma mort pour ne pas supputer un peu les joies d'une telle possession.» Des projets et des promesses du premier Manifeste du surréalisme (1924) aux prises de position, politiques et polémiques, affirmées dans le Second Manifeste du surréalisme (1930), se dessine ici une théorie de l'expérience esthétique qui a bouleversé tous les domaines de la création au XX? siècle.

Manifestes du surréalisme

Dans ce livre André Breton cherche à démontrer que le monde réel et le monde du rêve ne font qu'un. Il examine les différentes théories qui ont proposé une interprétation du rêve, pour s'arrêter longuement à celle de Freud.Mais pour Breton l'unité du rêve et du réel passe par une profonde transformation sociale. Ce qu'il cherche cependant au-delà de la révolution est «la destination éternelle de l'homme».

Les vases communicants

Étonnante correspondance que celle qu'échangèrent, pendant plus de quarante ans, André Breton et Jean Paulhan:on y découvre la profonde complicité intellectuelle qui lia le chef de file du surréalisme au directeur de La NRF et les premiers feux de l'aventure surréaliste, à laquelle Paulhan a pleinement pris part à ses débuts, puis les rapports, faits de désirs et de tensions, entre l'avant-garde et l'institution. Ces lettres dévoilent enfin l'intimité d'une relation qui cherche, jusqu'au bout, la formule d'une amitié tant désirée par Breton, entre idéal révolutionnaire et besoin de reconnaissance.On assiste ainsi à la poursuite de cette amitié «distante», traversée par nombre de grandes figures des lettres et des arts. C'est toute une histoire de la modernité qui s'écrit, et qui donne à mieux lire la pensée des deux auteurs, chacune éclairée d'un nouveau jour. Et si leur amitié n'est jamais parvenue à s'épanouir, du moins ces deux esprits se sont-ils rencontrés dans une même quête ardente des mystères de la pensée - mystères de l'inconscient pour l'un, de l'expression pour l'autre.C. B.

Signe ascendant

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