Une maison dans le Nord... Pour Célestin Maugrain, quintessence du vieil intellectuel parisien, rien ne saurait être plus inutile que ce legs inattendu d'un père naturel qu'il n'a d'ailleurs jamais connu. Pourtant, à sa première visite à la " Cense du leu " - antique bâtisse livrée aux herbes folles -, Célestin est séduit. Et si cette robuste masure devenait sa retraite d'écrivain ? Elle sera bien plus que cela... Car au fil de ses travaux de rénovation et de ses recherches historiques, Célestin va en effet constater que cette vieille ferme recèle bien des trésors. Et qu'en retrouvant ses racines, un homme peut aussi se découvrir un avenir...

Le pays retrouvé - La Cense du leu - Occasion

Entre prix qui s'effondrent et consommateurs qui évoluent, les nouvelles attentes vis-à-vis de l'agriculture changent profondément, en Europe plus qu'ailleurs. La démographie professionnelle ne cesse de faiblir et celle du monde d'augmenter, l'urbanisme grignote la surface agricole utile ; bien-être animal, protection de l'environnement, du patrimoine génétique, de l'espace rural prennent une importance grandissante. L'âge moyen de la profession reste élevé, les installations se font rares, les consommateurs plus exigeants, le négoce devient plus léonin. Après le " toujours plus ", le " toujours mieux " : fin du monde ou fin d'un monde ? La politique agricole commune de l'Europe est remise en question, désormais plus sur ses modalités que sur ses annuités. Mais si le regard change, la cote d'amour perdure, et la nécessité d'une agriculture partout, et d'une agriculture debout, reste profondément ancrée dans les mentalités : le Salon de l'agriculture à Paris le prouve abondamment ! L'agriculture demeure au c?

La terre, la terre toujours recommencée

Terre Courage est le récit romancé, sur 3000 ans d'Histoire, des relations entre l'homme et la nature, depuis le temps des famines et de la simple cueillette jusqu'à celui où de nouvelles cultures apparaissent, reculent, reviennent selon les besoins et les moyens, entre les hantises de la disette et les mirages des excédents, entre les défrichements opiniâtres du passé et les reboisements actuels. Le cadre en est une forêt omniprésente, une rivière au cours fragile, une vallée aux terres ingrates, jadis ravagées par des animaux sauvages. Génération après génération, des hommes y ont imprimé leur marque malgré les guerres, les maladies, la fureur des éléments et des autres hommes. Prix du manuscrit "Olivier de Serres 1997"

Terre courage

Perchée au sommet d'un des lieux-dits d'Etroeungt, au cœur du bocage avesnois, la Fâche du Quesne est une de ces nombreuses fermes vénérables abandonnées à la mort de leurs occupants par des descendants partis essaimer dans les grandes villes. Ces lieux hier marqués par le labeur ont été rachetés par des citadins. C'est là que Francis Jeanrieux, hyperactif et tempétueux chef d'entreprise, débarque. Entre la vie simple du village et les mœurs expéditives du Parisien, le choc ne peut être qu'explosif: La bonne volonté du maire et l'hospitalité naturelle des gens du pays feront elles tomber les barrières et baisser la tension? A moins que la passion pour l'histoire de Marc Jeanrieux, le fils de Francis, ne contribue à rapprocher les esprits. Après Le Pays retrouvé et LeSart Joly, l'auteur poursuit l'évocation de ce monde rural auquel il est si attaché.

La Fâche du Quesne - Occasion

Juillet 1914. Aiguillés par les " vétérans " de 1870, jeunes et réservistes se précipitent, la fleur au fusil, pour donner une leçon aux " Prussiens ". Un équipement inférieur, un état-major peu inspiré : le sort, en quelques jours, va en décider autrement. La Belgique envahie, Charleroi qui tombe, puis Maubeuge. Cinquante-deux mois d'occupation commencent, à 60 kilomètres des tranchées. Entre exode et réfugiés, pressions et vexations, les épreuves s'accumulent. Partant des 41 noms figurant sur le monument aux morts de sa commune - pour 1 300 habitants -, l'auteur nous fait revivre l'ordinaire d'un village de France occupé à la frontière belge. Une trentaine de prisonniers, des mutilés, des blessés, les hommes du rang : au total, près de 200 incorporés, sans oublier les privations, les amours impossibles ou impensables, les naissances illégitimes, la multiplication des décès, la disparition des mariages et des baptêmes... Amendes, corvées, interdictions et système D, on avait faim, froid, peur, on manquait de tout, et d'abord d'informations, même sur les victimes. Le temps n'était plus au diapason des êtres. Le village de l'auteur, situé dans le Nord, là même où retentit le cessez-le-feu en 1918, fut occupé dès septembre 1914. Consultant les archives, recueillant des témoignages, Philippe Tabary retrace ici ces cinquante-deux mois d'une guerre qui fut de loin la plus terrible dans le passé tourmenté du Hainaut de son enfance.

Pleurs au fusil

Entre bocage et forêt, France et Belgique, le Hututu au nom énigmatique est un lieu-dit recherché pour sa quiétude. Pourtant, il fut jadis le théâtre de drames que rappelle un petit tertre anodin orné de fleurs et bordé de thuyas. De quoi susciter les interrogations et faire revivre des événements douloureux survenus, entre 1940 et 1944, dans le petit village du Nord voisin, l'un des premiers occupés par les nazis. Un jeune lieutenant, descendant de huguenots français, Franz, pacifiste dans l'âme, s'y retrouve chargé de la coopération économique. Profondément croyant, ancien séminariste, il se rapproche du curé, entre à la chorale, aide la population, tombe follement amoureux de Léonie, la nièce du prêtre. Il veut l'épouser mais le cours de l'histoire change brusquement, et avec lui les mentalités. Entre sentiments et ressentiments, les amants maudits et l'enfant à naître se retrouvent en butte à la folie des hommes et à la furie des temps. De lettres anonymes en marché noir, de double jeu en opportunisme avéré ou affairé, de petits arrangements en grandes compromissions, de velléités de résistance en collaboration sans scrupule, la France de l'Occupation, ici en zone interdite, revit, avec ses lâchetés et son quotidien.

Disparu en zone interdite

Juillet 1914. Aiguillés par les "vétérans" de 1870, jeunes et réservistes se précipitent, la fleur au fusil, pour donner une leçon aux "Prussiens". Un équipement inférieur, un état-major peu inspiré : le sort, en quelques jours, va en décider autrement. La Belgique envahie, Charleroi qui tombe, puis Maubeuge. Cinquante-deux mois d'occupation commencent, à 60 kilomètres des tranchées. Entre exode et réfugiés, pressions et vexations, les épreuves s'accumulent. Partant des 41 noms figurant sur le monument aux morts de sa commune - pour 1300 habitants -, l'auteur nous fait revivre l'ordinaire d'un village de France occupé à la frontière belge. Une trentaine de prisonniers, des mutilés, des blessés, les hommes du rang : au total, près de 200 incorporés, sans oublier les privations, les amours impossibles ou impensables, les naissances illégitimes, la multiplication des décès, la disparition des mariages et des baptêmes... Amendes, corvées, interdictions et système 0, on avait faim, froid, peur, on manquait de tout, et d'abord d'informations, même sur les victimes. Le temps n'était plus au diapason des êtres. Le village de l'auteur, situé dans le Nord, là même où retentit le cessez-le-feu en 1918, fut occupé dès septembre 1914. Consultant les archives, recueillant des témoignages, Philippe Tabary retrace ici ces cinquante-deux mois d'une guerre qui fut de loin la plus terrible dans le passé tourmenté du Hainaut de son enfance.

Pleurs au fusil - Occasion

Terre Courage est le récit romancé, sur 3 000 ans d'Histoire, des relations entre l'homme et la nature, depuis le temps des famines et de la simple cueillette jusqu'à celui où de nouvelles cultures apparaissent, reculent, reviennent selon les besoins et les moyens, entre les hantises de la disette et les mirages des excédents, entre les défrichements opiniâtres du passé et les reboisements actuels. Le cadre en est une forêt omniprésente, une rivière au cours fragile, une vallée aux terres ingrates, jadis ravagées par des animaux sauvages. Génération après génération, des hommes y ont imprimé leur marque malgré les guerres, les maladies, la fureur des éléments et des autres hommes. On dit souvent que « le paysage change » ; nos paysages ne sont eux-mêmes que des constructions, l'illustration du rapport passager de l'homme à l'espace. Fruit et outil de ce rapport, l'agriculture, comme la nature, n'est qu'un éternel recommencement. L'Homme est le véritable héros de ce roman, de celui de l'âge du fer au nouvel agriculteur d'aujourd'hui.

Perchée au sommet d'un des lieux-dits d'Etroeungt, au coeur du bocage avesnois, la Fâche du Quesne est une de ces nombreuses fermes vénérables abandonnées à la mort de leurs occupants par des descendants partis essaimer dans les grandes villes.
Ces lieux hier marqués par le labeur ont été rachetés par des citadins. C'est là que Francis Jeanrieux, hyperactif et tempétueux chef d'entreprise, débarque. Entre la vie simple du village et les moeurs expéditives du Parisien, le choc ne peut être qu'explosif: La bonne volonté du maire et l'hospitalité naturelle des gens du pays feront elles tomber les barrières et baisser la tension? A moins que la passion pour l'histoire de Marc Jeanrieux, le fils de Francis, ne contribue à rapprocher les esprits.
Après Le Pays retrouvé et LeSart Joly, l'auteur poursuit l'évocation de ce monde rural auquel il est si attaché.

Le pays retrouvé - La Cense du leu - Occasion

Résumé

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