Modernite Et Romantisme

Le voyage philosophique d'Angleterre fait en 1783 et 1784 fut publié sans nom d'auteur en 1786. La Correspondance littéraire de Grimm et de Meister, qui fit l'éloge de ce récit de voyage, l'attribua à Monsieur de la Coste, tout en ajoutant qu'on ne savait rien de l'auteur. Celui-ci, en effet, ne devait pas souhaiter qu'on puisse l'identifier, car il faisait du duc de Chaulnes, qu'il accompagnait en Angleterre et qui aimait la compagnie des prostituées de Covent Garden, un portrait des plus sévères. La Coste est un voyageur sensible, qui a lu le Voyage sentimental de Laurence Sterne, et se plaît  à décrire des épisodes où le sentiment se mêle à un érotisme moiré; c'est aussi un homme cultivé à l'intelligence aiguë , qui brosse pour sa femme un tableau de la société et des moeurs anglaises, multipliant les comparaisons avec la France. Ce Voyage va au-delà des observations souvent convenues des voyageurs du XVIIIe siècle, faisant entendre une voix.

Voyage philosophique d'Angleterre

Le récit de voyage a ses lieux, ses paysages, ses acteurs, ses « moments », ainsi qu'une grammaire propre et des « dispositifs » opératoires. En rassemblant des spécialistes de domaines variés - historiens et spécialistes des littératures française, anglaise ou québécoise - cet ouvrage aborde d'un regard neuf le récit de voyage en tant que catégorie générique qui ressortit à une poétique et met en jeu des savoirs, voire une « vision du monde ». Il s'intéresse en particulier à la façon dont la relation de voyage met en récit et met en scène, par le recours à une véritable scénographie de la découverte ou de l'exploration, la rencontre avec l'autre et son histoire ou, par effet de miroir, avec ce que l'autre révèle au voyageur de sa propre histoire.

Scénographie du voyage et imaginaire viatique (XVIe-XVIIIe siècles)

The appearance and development of a "Four Nations" slant on British history over the last two decades has in many ways pointed up "the Union" as an essential component of the national history or histories of the British Isles. "Four Nations" historians, however, have tended to focus exclusively on the United Kingdom as the core of either a nascent or a now defunct Empire. History is variously invoked to account for the emergence of the British dynastic state, explain its (to some) puzzling endurance, and not infrequently to assert or at least suggest its necessary demise in a world of nation states. By stressing the need for a multi-contextual approach, and casting union strictly as a process-something that is either in the making, or unravelling-"Four Nations" historians have thus paradoxically obscured the fact that union has served for several centuries to conceptualise and accommodate diversity in unity, not just in Britain, but in the wider British world. The essays in this volume, originally presented in June 2003 at a conference hosted by the University of Tours, therefore seek to move beyond the simplistic historiographical and political alternatives of union and dis-union to treat both the Union and union more generally as cultural as well as constitutional and historical constructs, well calculated to articulate separateness and help people make sense both of themselves and of their differences. Union is here approached from three key directions-the Churches, the Nation and the Constitution, all central since the seventeenth century to the question of unity and regional/national identities in the British metropole and Empire-and from three complementary angles-historical, legal and literary. From this perspective, it is hoped that union will be seen to provide a key to a fuller and more balanced, if not uncritical, understanding of a metropolitan and imperial British world of overlapping and sometimes conflicting national self-perceptions.

GRAAT N° 33, Janvier 2006

Between 1821 and 1824 John Gibson Lockhart published four novels : only Adam Blair has been regularly reprinted. The History of Matthew Wald (1824), his other Scottish novel, is a gripping Gothic tale which can be compared with William Godwin's or Charles Brockden Brown's fiction. Walter Scott, Lockhart's father-in-law, praised the "power" of this novel. Though there is some social comedy à la Galt in Matthew Wald, Lockhart is more concerned with Scotland as a spiritual and psychological environment than with social detail. He focuses on the hero's mental torment, summing up the plot dynamics by saying, in a review article of his own novel, that "everything is decidedly and entirely subordinate to the minute and anxious, although easy and unaffected, anatomy of one man's mind". Matthew's plight can be seen as an emblem of Scotland's unstable cultural identity in the Romantic period. Together with an introduction this edition provides explanatory notes, a bibliography, a chronology of J.G. Lockhart, a note on the text and a glossary of Scots words.

The History of Matthew Wald - Edited by Isabelle Bour

Le Voyage philosophique d'Angleterre, fait en 1783 et 1784 fut publié sans nom d'auteur en 1786. La Correspondance littéraire de Grimm et de Meister, qui fit l'éloge de ce récit de voyage, l'attribua à Monsieur de La Coste, tout en ajoutant qu'on ne savait rien de l'auteur. Celui-ci, en effet, ne devait pas souhaiter qu'on puisse l'identifier, car il faisait du duc de Chaulnes, qu'il accompagnait en Angleterre et qui aimait la compagnie des prostituées de Covent Garden, un portrait des plus sévères.

La Coste est un voyageur sensible, qui a lu le Voyage sentimental de Laurence Sterne, et se plaît à décrire des épisodes où le sentiment se mêle à un érotisme moiré?; c'est aussi un homme cultivé à l'intelligence aiguë, qui brosse pour sa femme un tableau de la société et des mours anglaises, multipliant les comparaisons avec la France. Ce Voyage va au-delà des observations souvent convenues des voyageurs du XVIIIe siècle, faisant entendre une voix.

édition établie et introduite par Isabelle Bour

Voyage philosophique d'Angleterre - Fait en 1783 et 1784 par Monsieur de La Coste

Le Voyage philosophique d'Angleterre, fait en 1783 et 1784 fut publié sans nom d'auteur en 1786. La Correspondance littéraire de Grimm et de Meister, qui fit l'éloge de ce récit de voyage, l'attribua à Monsieur de La Coste, tout en ajoutant qu'on ne savait rien de l'auteur. Celui-ci, en effet, ne devait pas souhaiter qu'on puisse l'identifier, car il faisait du duc de Chaulnes, qu'il accompagnait en Angleterre et qui aimait la compagnie des prostituées de Covent Garden, un portrait des plus sévères. La Coste est un voyageur sensible, qui a lu le Voyage sentimental de Laurence Sterne, et se plaît à décrire des épisodes où le sentiment se mêle à un érotisme moiré ; c'est aussi un homme cultivé à l'intelligence aiguë, qui brosse pour sa femme un tableau de la société et des moeurs anglaises, multipliant les comparaisons avec la France. Ce Voyage va au-delà des observations souvent convenues des voyageurs du XVIIIe siècle, faisant entendre une voix.

Modernite Et Romantisme

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