Viatique, III, IV : éclats de vie et pointes de vérité

La montée des âmes vivantes

Viatique, VIII, IX : rien qui ne soit tout

Premier pilier de la paix, la vérité est chose simple et Lanza del Vasto nous la montre à l'oeuvre dans la fête, l'art, la poésie, la Croix, la Trinité... La vérité est une et universelle, affirmation qui l'amène à une réflexion oecuménique et à chercher les traces de cette vérité dans les religions dites païennes. Mais cette quête commence par l'introspection, elle seule nous donne la clef de la connaissance : « la vérité est le lien du dedans au dehors. Or je suis la seule chose que je puisse connaître, en même temps, du dedans et du dehors. Je suis donc mon seul accès au dedans. Tout le reste je le connais au dehors, les gens, les choses, les idées. La conscience ou science de soi est la connaissance du dedans, la conversion est le retournement vers l'intérieur, la méditation est le passage du dehors au dedans. »Il n'est pas de paix sans vérité, sans justice, sans amour et sans liberté déclarait l'encyclique de Jean XXIII Pacem in terris. Le commentaire qu'en fait l'auteur donne son titre à l'ouvrage. Ce livre posthume, entièrement inédit, s'achève peu de temps avant la disparition de Lanza del Vasto. Il rassemble des textes publiés dans les Nouvelles de l'Arche de 1953 à 1980, approfondissant ainsi ce que nous savions de son enseignement.

Les Quatre Piliers de la paix

Ces entretiens abordent la poésie, l'art poétique, l'art, le théâtre et la musique, la philosophie, mais aussi Luc Dietrich, Daumal, Gurdjieff. l'Arche...
Il est considéré comme le dernier livre de Lanza del Vasto.
Dans un style spontané, pétillant d'érudition poétique, l'auteur partage avec son interlocuteur sa passion pour le langage.

Les facettes du cristal ; entretiens avec Claude-Henri Rocquet

Depuis leur parution en 1962, des milliers de personnes ont trouvé dans les Approches de la vie intérieure un appel à changer de vie : à ne plus poursuivre au-dehors ce qui se trouve en eux-mêmes. Car c'est à la source intérieure, au centre vivant de notre être, que se décident notre destin et notre bonheur. Lanza del Vasto nous invite avant tout à nous réconcilier avec nous-mêmes et à nous recentrer. Mais ce précieux enseignement, plein d'humanité et de bon sens pratique, nous interpelle aussi de façon collective et concrète. Il pose ainsi les bases d'un authentique changement de société. Lanza del Vasto (1901-1981), philosophe croyant, écrivain, artiste, pèlerin, est connu comme l'apôtre et le grand témoin de la non-violence en Europe au XXe siècle.

Approches de la vie intérieure

La non-violence n'est pas la passivité, mais une action militante qui exige souvent l'héroïsme. Avec la bombe atomique, elle est la découverte capitale du XX? siècle, l'une répondant à l'autre et obligeant l'humanité à choisir entre la mort et la vie. Les thèses que soutient Lanza del Vasto, les principes qu'il définit, les relations qu'il donne de ses actions non violentes menées avec ses compagnons, font de ce livre une réponse essentielle à toutes les forces répressives.

Technique de la non violence

«Tu savais bien, depuis longtemps, ce qui allait arriver. Pourquoi ne m'as-tu pas empêché ? Pourquoi, quand je mettais avec toi la main au plat, ne m'as-tu pas pris la main, ne m'as-tu pas dit Ami [...] Pourquoi m'as-tu dit avec impatience : Va et ce que tu as à faire fais-le ? Tu voulais me perdre, et, vois, je t'ai entraîné avec moi. Oh Seigneur, tu m'as appelé pour me repousser, [...] tu ne m'as pas même fait la grâce d'un regard. Seigneur, oh Seigneur, comme tu m'as trahi.» Ainsi parle Judas au pied de la croix. Qui est le traître ? tel est le problème que pose ce livre : le traître par essence, par destin, par système, c'est du même coup tout le problème de l'homme qui se pose dans cet évangile à rebours. Et voyant là Judas s'avancer, disert et désinvolte, de discours en discours, complaisamment, à la catastrophe, force nous est par moments de nous dire : c'est moi.

Judas

I due testi di Lanza del Vasto raccolti in questo volume sono stati scritti al tempo della guerra fredda tra Stati Uniti e URSS. Il primo riguarda l'arma atomica, alla quale si possono associare le armi chimiche e batteriologiche. Il secondo riguarda la guerra. Già allora Lanza del Vasto scriveva che la Bomba non garantisce la pace: trasmette, prima ancora di esplodere, un'onda d'urto che soffoca il buon senso e disintegra la logica. Per la sua stessa potenza, acceca le nostre intelligenze. È una sorta di droga statale. Con forza e chiarezza indicava anche la sola strada possibile: rinunciare come umanità tutta a questa arma atroce. Il tema della guerra è affrontato da un punto di vista preciso: quello della posizione dei cristiani e della Chiesa rispetto alle armi e al loro uso. La Chiesa, pur nata da un messaggio di nonviolenza radicale, ha talvolta mantenuto un rapporto ambiguo con la violenza e la guerra. Nel nome di una "guerra giusta" si è continuato a benedire i cannoni, e i discepoli di Cristo hanno continuato a massacrarsi. È mancata la pratica della nonviolenza attiva, proposta e vissuta da Gandhi come forma di azione politica, attuata in modo non solo personale, ma collettivo. La parola "nonviolenza", che era ancora implicita nei testi del Concilio, è ormai presente nella parola ufficiale della Chiesa. I tempi sono cambiati. L'idea stessa di nonviolenza è diventata, tra i cattolici e per l'insieme dei cristiani, una sorta di evidenza. Questi due testi di Lanza del Vasto affrontano questioni molto difficili con una "disarmante" saggezza che risveglia in noi l'energia del bene. A questo mondo e a noi consegniamo la lettura di queste pagine che indicano come irreversibile la strada della pace, della conciliazione e riconciliazione.

Viatique, III, IV : éclats de vie et pointes de vérité

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