Le Baiser de la sangsue

Est-ce la fin de Nayr? La menace Umohngu progresse vers Tombelor, rasant tout sur son passage, pendant que les hommes de Geoffroy Montorgueil résistent tant bien que mal à ceux de William de Norfolk qui les assiègent, à Valrouge. Inconscient du danger, Brent s’efforce de regagner la capitale par la Mirelune grâce au dragon d’eau Edralun. Il ignore que Judith l’y a précédé dans l’espoir de guérir Thomas, dont le sang a été vicié par un poison mortel lorsque la mère et l’enfant ont fui Syatogor, aux mains d’Alsinor et de ses elfes noirs.Sur Terre, la lutte a commencé entre les troupes célestes et les hordes infernales. Un conflit au terme duquel l’emportera le Bien ou le Mal. Le flot de magie qui déferle sur la planète bleue en raison du pouvoir conjugué des six larmes restituées au miroir d’Obéron brouille cependant les cartes, et monseigneur Da Hora est déterminé à l’endiguer, quelles qu’en soient les conséquences. Lucifer l’y aidera-t-il ou le Prince des Ténèbres a-t-il changé de camp?La septième et dernière larme doit être rendue au miroir magique pour qu’Obéron règne à nouveau sans partage sur les mondes qu’il paraît avoir créés. Mais où est-elle? Et comment accéder au disque de pierre noire, dissimulé au fond des caves de l’abbaye de Rochebrune? Les tragiques visions de Brent se concrétiseront-elles? Celui-ci trouvera-t-il le moyen de sauver celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer? Ou une force plus puissante tire-t-elle les ficelles du destin sans que rien ni personne ne puisse l’arrêter?

Les sept larmes d'Obéron 7 : Gaïa

Fable écologique, Triste sort ou l'hurluberlu de Morneville, nous montre avec
fantaisie et humour qu'il est possible d'aspirer à un monde Pluprop-Keprop.
Triste sort ou l'hurluberlu de Morneville Texte : Jean-Pierre Davidts
Illustrations : Manon Gauthier 32 pages - 21,3 x 21,6 cm 10 ? ISBN : 978-2-
89540-433-0 « Triste sort que celui de Morneville. Car à Morneville, tout est
gris. Les gens s'habillent tous en gris pour aller travailler. Leurs chats sont
gris même quand il ne fait pas nuit. Les télévisions en couleur ne diffusent
que des images en noir et blanc. Les cheveux gris abondent à Morneville et tout
le monde y a grise mine. Peut-être est-ce à cause de l'usine. » Un soir en
regardant sa télévision noir et blanc dans sa maison en noir et gris, Monsieur
Duracuir aperçoit l'annonce des chiffons Pluprop-Keprop qui essuie tout tout
tout du premier coup. Intrigué, il en commande un et se rend rapidement compte
que sous les épaisses couches de saleté qui recouvrent la ville, il y a un
monde tout en couleur. L'auteur Jean-Pierre Davidts naît en 1950, à Liège,
entre deux feuilles de chou (c'est ce que soutient sa mère). Il passe son
enfance dans les frites, le chocolat et la bande dessinée (les trois mamelles
de la Belgique) avant d'émigrer au Canada en 1961. Il a publié une vingtaine
d'opus rigolos pour dérider les générations montantes et signe ici son deuxième
album pour la jeunesse. L'illustrateur Manon Gauthier vit à Montréal et a
illustré, aux éditions Les 400 coups, La carie, Croque ! et Ma maman du
photomaton. é ê ë ì í î - . À Á é ê î ÷ ø î ÷ ø ø

Triste sort ou l'hurluberlu de Morneville

Jean-Pierre Davidts écrit à Saint-Exupéry pour lui dire qu’il a rencontré son Petit Prince sur une île déserte. L’enfant était à la recherche d’un chasseur qui pourrait le débarrasser du tigre qui menaçait son mouton. Hélas, ses multiples recherches restaient vaines. Il avait bien rencontré un écologiste radical, un publicitaire insistant, un statisticien pointilleux et un gestionnaire alarmiste, mais aucun d'entre eux n'avait pu l'aider à retracer un chasseur de tigre. Forcé de retourner sur son île prendre soin de sa rose, le Petit Prince, désespéré, formule à l’auteur-narrateur une requête que ce dernier ne pourra pas refuser. Ce texte est un écho réussi et original au récit de Saint-Exupéry; on y reconnaît l’esprit et le ton de la quête du petit prince et l'absurdité des personnages concentrés sur leur propre monde. Ce récit est un prolongement chaleureux au célèbre texte. Une découverte qui s'accompagne bien d'une relecture. Le texte étant difficile, la lecture peut s’avérer ardue pour les plus jeunes. Bien que les illustrations ne traduisent pas la poésie des dessins originaux, le résultat est réussi.

Le Baiser de la sangsue

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