Le Fou du père

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Résumé

Les pères, dans la littérature québécoise, brillent souvent par leur absence, leur effacement. Or, voici que le narrateur du Fou du père quitte la ville et la femme qu’il aime pour rejoindre son paternel en plein bois, forcer sa mémoire et son mutisme entêté. Histoire de dénouer une relation hantée par l’image d’une mère partie trop tôt. Elle sera longue la route du fils vers celui qu’au village on appelle “le fou du moulin”. Comment réussir à parler quand depuis l’enfance on se tait ? Le fils a pourtant appris à utiliser les mots, à en jouer. Le père, lui, n’en a que faire. Dans son monde, les phrases et les sentiments sont superflus. La quête du fils est douloureuse, mais la souffrance est partagée : les deux hommes se jaugent comme si l’un était miroir de l’autre. Après une crise de démence du père, provoquée par l’alcool, le fils s’écrie : “On ne l’a pas encore trouvé le chemin qui mène à cette clairière où les pères et les fils pourront enfin se toucher doucement, se toucher jusqu’au cœur et s’arrêter de vouloir tuer.”

Le fou du père

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Critiques