Fleur de sel: Les marais salants de la presqu'ile guerandaise (Collection Terroirs)

"Sadko, le cavalier du Baïkal qui galope sur son tarpan des steppes, est né d'un tourbillon de lumière et de vent. Je ne sais plus s'il se fondait aux brumes montant des eaux ou si c'étaient les sabots de son cheval qui soulevaient les nuées dont monture et cavalier s'enveloppaient, mais son image ne cessait de surgir des brouillards de mon rêve. S'il s'est laissé entraîner jusqu'aux abords impétueux du Rhône, c'est qu'il fallait que ce Barbare découvre un monde où la barbarie prend des dimensions qu'aucun homme de sa race n'aurait su imaginer. Durant des lunes et des lunes, nous avons chevauché ensemble pour atteindre les Gaules où Jules César menait sa guerre. En lançant Sadko dans la mêlée, j'ai cru en finir avec lui. Mais on ne distance pas un cavalier de sa trempe. A présent, c'est lui qui m'entraîne. Pareil à un fétu de paille, je flotte dans son sillage où dansent les étoiles."

Le cavalier du Baïkal

" Sadko, le cavalier du Baïkal qui galope sur son tarpan des steppes, est né d'un tourbillon de lumière et de vent.
Je ne sais plus s'il se fondait aux brumes montant des eaux ou si c'étaient les sabots de son cheval qui soulevaient les nuées dont monture et cavalier s'enveloppaient, mais son image ne cessait de surgir des brouillards de mon rêve.
S'il s'est laissé entraîner jusqu'aux abords impétueux du Rhône, c'est qu'il fallait que ce Barbare découvre un monde où la barbarie prend des dimensions qu'aucun homme de sa race n'aurait su imaginer.

Durant des lunes et des lunes, nous avons chevauché ensemble pour atteindre les Gaules où Jules César menait sa guerre.
En lançant Sadko dans la mêlée, j'ai cru en finir avec lui. Mais on ne distance pas un cavalier de sa trempe.
A présent, c'est lui qui m'entraîne. Pareil à un fétu de paille, je flotte dans son sillage où dansent les étoiles. " B. C.

Le cavalier du baikal

Ils sont sauvages, indisciplinés, simples et bons, à l'image de ce fleuve qui les nourrit et les façonne, à l'image de ce terroir d'eau et de terre mêlées, encore indéfini dans les années 50. Pêcheurs, braconniers nocturnes, paysans, passeurs, navigateurs farouches, les pirates du Rhône vivent depuis toujours au rythme imprévisible de la rivière. Mais les grands travaux d'aménagement de l'époque menacent son cours et annoncent la disparition d'un habitat préservé et d'un petit peuple accordé à ses rives. Quand il se révoltera contre cette destruction programmée, il sera trop tard. Voici le tout premier roman de Bernard Clavel, ce "chant du Rhône" dont le souffle et l'humanité résonnent encore, un demi-siècle plus tard, au cœur de son œuvre immense.

Pirates du Rhône

Le silence des armes

Malataverne

La Bourelle, c'est une condamnée à mort qui, pour échapper au châtiment, épouse un de ses compagnons de sort qui devient bourreau. Pour raconter cette histoire qui se déroule en Nouvelle-France au XVIIIe siècle, l'auteur s'est inspiré de documents historiques. "J'ai rencontré la bourelle un matin de fin d'hiver, dans une rue de Québe. À voir comme ça, elle n'avait l'air de rien. Mais cette garce douloureuse et pleine de mystère m'a tiré par les basques jusqu'au jour où, entre deux romans, j'ai accepté d'écrire sous sa dictée, sa brève histoire toute de passion et de violance. Et cette créature si lointaine a pris place parmi les êtres avec lesquels j'ai parcouru un bout de chemin, et dont le regard continuera de m'habiter jusqu'à mon crépuscule. " Bernard Clavel.

La bourrelle

L'homme épuisé qui trouve asile, en ce printemps 1939, dans une ferme du Jura a tout perdu jusqu'au courage de vivre : sa patrie, la Catalogne, conquise par les armées franquistes, et sa errInie, lors d'un bombardement. Le destin n'a pas épargné non plus la famille de vignerons qui l'accueille. Le fils est sur la ligne Maginot, le père est en train de mourir. Seul désormais entre une femme encore belle, un vieux journalier et une gamine simple d'esprit, l'Espagnol s'attache peu à peu à cette nouvelle terre qui lui redonne le goût de la lutte, de la tendresse et de l'espoir. C'est avec ce héros, merveilleusement incarné à l'écran par Jean-Claude Rolland, inoubliable d'humanité et de grandeur, que Bernard Clavel, en 1959, rencontrait l'immense public qui allait lui rester fidèle durant quatre décennies.

Fleur de sel: Les marais salants de la presqu'ile guerandaise (Collection Terroirs)

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