L'Argent

A onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte. Puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.

Verte

Anne vient d'emmenager avec sa mere dans un nouveau quartier. Elle se sent seule et deracinee. Heureusement, elle fait la connaissance de Pierre, leur voisin peintre, et passe bientot toutes ses soirees dans son atelier. Lorsque Pierre lui demande de l'aider a preparer sa prochaine exposition, Anne est tres flattee. Ne serait-elle pas un peu amoureuse ?

Ma vie d'artiste

Une nuit, alors qu'il est dans son lit, Henri entend un drôle de bruit. C'est dans l'armoire qu'il découvre Alphonse, un petit lutin aux oreilles pointues, portant un lourd sac à dos. "Tous les enfants ont un Alphonse", lui dit le lutin. "A quoi ça sert", demande Henri. "Les Alphonses gardent les souvenirs des enfants." Henri veut des preuves.

Le sac a dos d'Alphonse

Cette année, à la rentrée des myrtilles, Sam Samarcor et Elie Elifer portent de seyants bonnets bleus. Ce qui signifie qu'ils sont en quatrième année au grand champignon, l'école des lutins, qu'ils ont donc sept ans et à leur actif, déjà, quatre ans d'amitié éternelle. Eternelle? Pas si sûr. Certes, l'amitié compte beaucoup pour les lutins. plus que l'amour. Tellement qu'une rte grandiose lui est consacrée chaque année, avec banquet, danses, projection d'images lumineuses sur la prairie et élection de la paire de meilleurs amis qui sont portés en triomphe toute la nuit. Mais justement. Ceux qui n'ont pas d'ami peuvent se mettre à jalouser ceux qui en ont, au point de vouloir briser leur union. C'est le cas d'Aliazar Albuquerque, un cinquième année devenu brutal et rusé pour se protéger des moqueries des plus grands. Aliazar est seul et il s'ennuie. Rien ne le passionne, ni l'étude des 274 runes, ni le cours de connaissance appliquée des animaux. Alors, il décide de semer la zizanie entre Sain et Élie.

Élie et Sam

Agnès s'efforce d'écrire une lettre commençant par les mots : " Cher Rémi ", y renonce, et part vivre à l'hôtel.
Rien ne prouve qu'elle a raison.
Pendant ce temps, Christiane s'initie aux haïku et fait d'une pierre deux coups : elle épouse Oliver et se débarrasse de l'intolérable Anne-Lise.
Et puis, il y a les autres.
Celle qui a quitté son mari et ses enfants pour s'installer chez son cousin Gérard, parce qu'elle préférait s'endormir toute seule, le soir, dans son lit.
Ou l'amie d'Hélène, celle qui a couché avec le vendeur de Kiwis.
Drôles d'histoires.
Le genre d'histoires que les filles sont supposées se raconter entre elles (mais est-ce bien certain ?), et qui ennuient les garçons (c'est du moins ce qu'ils prétendent).

Avec une grâce et une férocité qui n'appartiennent qu'à elle, Marie Desplechin capture ces huit moments de vérité.
Cette petite-fille de Grace Paley et de J.D. Salinger appartient en effet à une génération d'écrivains français qui a appris à conjuguer sa sensibilité à tous les temps de l'ironie.

Trop sensibles

« Douze février. On peut ruiner sa vie en moins de dix secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l'instant. J'arrive à la porte de l'immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l'autre, quand Merveille-Sans-Nom surgit devant moi. Inopinément. À moins de cinq centimètres (il est en train de sortir et je m'apprête à entrer, pour un peu on s'explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes. Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d'égoût et le tuyau du gaz. Sa voix amicale résonne dans l'air du soir : - Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ? Je reste la bouche ouverte pendant environ deux millions de secondes, avant de me décider et lui hurler à la figure : - Voua ! Merdi ! »

Le journal d'Aurore Tome 1

« J'aimerais que celle ou celui qui lira ce petit livre mesure ce qu'il a de déchirant. Il est mon au revoir à ceux que je laisse sur le quai. (.) Il est mon au revoir à mon enfance de petite fille noire en collants verts, qui dévale en criant les jardins de Ménilmontant. »Quand Marie Desplechin rencontre Aya Cissoko, elle est touchée par la singularité de son histoire. Née de parents maliens, Aya a connu une petite enfance habitée de souvenirs délicieux, qui prend fin avec la disparition de son père et de sa petite sour dans un incendie. Élevée par sa mère dans le respect du danbé, la dignité en malinké, Aya apprend à surmonter les épreuves et trouve dans la boxe un refuge.

Danbé

A onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné : empoisonner le chien des Voisins. Sa mère Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre.Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.FictionA partir de 9 ans

L'Argent

Plus de livres de Marie Desplechin

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques