A Macondo, petit village isolé d'Amérique du Sud, l'illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prophétie du gitan Melquiades... Dans un tourbillon de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions, elle traverse les trois âges : naissance, vie et décadence... Une allégorie de l'histoire de l'Amérique latine dans ses contacts intermittents et décevants avec la civilisation occidentale.

Cent ans de solitude

Six contes, spécialement choisis pour les enfants, extraits des Douze contes vagabonds, de Les funérailles de la Grande Mémé et de L'incroyable et triste histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique.
Il s'agit de : 
Un monsieur très vieux avec des ailes immenses,
Le dernier voyage du vaisseau fantôme,
La sieste du mardi,
L'été heureux de Madame Forbes,
Maria dos Prazeres,
La lumière est comme l'eau.

Six contes vagabonds

Noticia de un secuestro

Qui est le Patriarche, sinon l'archétype des dictateurs d'Amérique latine ?Celui qu'évoque Gabriel Garcia Marquez est ce tyranneau sans âge qui règne sur une contrée riveraine des Caraïbes. Largement fait de la passivité générale sur laquelle il s'appuie, son pouvoir absolu condamne le vieillard cacochyme à une solitude telle qu'elle débouche sur un vide vertigineux. Ce vide, qu'il faut meubler à n'importe quel prix, tant il est angoissant, le vieux monstre va s'employer à l'agiter de ses fantasmes, que l'apathie de ses concitoyens lui permettra de concrétiser; atrocités sans rime ni raison, décisions aberrantes ou tout à fait inutiles -quand elles ne sont pas prises avec trente ans de retard - alternent - avec les pitreries privées de ce vainqueur de guerres « en chocolat », selon l'expression de Garcia Marquez. Car le monstre vétuste, égrotant et analphabète qui sévit sous cette latitude suffocante a beau, dans l'état où il est, semer des bâtards à travers l'extravagante bâtisse présidentielle encombrée de vaches et de volatiles, sa dépendance affective vis-à-vis de sa mère est telle qu'il ne pourrait envisager de se marier de son vivant. A sa disparition, une fiancée « à la voix d'homme » deviendra son épouse le temps d'accoucher d'un prématuré : femme et enfant promis à d'autres horreurs, dans le droit fil de ce roman-fleuve qu'on dirait écrit d'une seule et gigantesque coulée, d'une encre à la fois visionnaire et satirique qui, au-delà du baroque flamboyant qui l'anime si puissamment, manifeste et confirme une maîtrise incomparable.

L'Automne du patriarche

A la fin du XIXe siècle, dans une petite ville des Caraïbes, un jeune télégraphiste pauvre et une ravissante écolière jurent de se marier et de vivre un amour éternel. Durant trois ans ils vivent l'un pour l'autre, mais Fermina épouse Juvenal Urbino, un brillant médecin.Alors Florentino, l'amoureux trahi, se mue en séducteur impénitent et s'efforce de se faire un nom et une fortune pour mériter celle qu'il ne cessera d'aimer, en secret, cinquante années durant.L'auteur de Cent ans de solitude et de Chronique d'une mort annoncée, prix Nobel 1982, donne libre cours à son génie de conteur, à la richesse de son imagination et à l'enchantement baroque de son écriture.

L'Amour aux temps du choléra

Une femme prise en auto-stop par l'autobus d'un asile d'aliénés se retrouve internée. Un Colombien fait le siège du Vatican avec le cadavre imputrescible de sa fille, qu'il voudrait faire béatifier. Dix-sept Anglais sont empoisonnés à Naples par une soupe aux huîtres...
Le romancier de L'Amour aux temps du choléra, prix Nobel de littérature, se révèle aussi doué pour la nouvelle que pour l'épopée. Chacun des récits de ce livre nous entraîne en quelques pages au coeur de situations ahurissantes, où le « réalisme magique » cher à l'écrivain colombien imprègne tour à tour Vienne, Naples, Genève, Barcelone...

Douze contes vagabonds

Memories of My Melancholy Whores is Gabriel Garcia Marquez's first work of fiction in ten years and it fully lives up to the expectations of his critics, readers, and fans of all ages and nationalities. Memories of My Melancholy Whores introduces us to a totally new genre of Garcia Marquez's writing. It is a fairy tale for the aged - a story that celebrates the belated discovery of amorous passion in old age. 

This enticingly sensual yet at the same time innocent adventure tells of an unnamed second-rate reporter who on the eve of his ninetieth birthday decides to give himself 'a night of mad love with a virgin adolescent'. In a little more than 100 pages, Garcia Marquez proceeds to describe a series of encounters that is hypnotising and disturbing. When he first sees the chosen girl - a shy fourteen-year-old, whom he calls Delgadina - asleep, entirely naked, in the brothel room, his life begins to change completely. He never speaks to her nor does he learn anything about her, nor she of him. But her presence spurs the aged pensioner to recall his experiences with the other women in his life, all whores by profession, all paid to perform for him the acts of love. But now he realizes that 'sex is the consolation one has for not finding enough love'. Smitten, he screams of his love from the rooftops, which for him means writing about it in his weekly newspaper columns, and in return, he becomes the most famous man in his town. 

Lve has always been a major theme in Garcia Marquez's writing. It is often visualized in his fiction as a source of endurance, a bulwark against the rush of time's passage. In Love in the Time of Cholera, he celebrated a love that was almost fifty years in forming, modelling it on the courtship of his own grandparents. This last novel, written at the peak of the author's fame, is another illustration of its tranformative power. Memories of My Melancholy Whores, written in Garcia Marquez's incomparable style, movingly contemplates the misfortunes of old age and celebrates the joys of being in love.

Memories of My Melancholy Whores

Le 28 février 1955, les médias colombiens diffusaient la nouvelle : huit membres de l'équipage du Caldns, un destroyer de la marine nationale, avaient péri noyés dans la mer des Caraïbes. Une semaine plus tard, l'un d'eux, Luis Alejandro Velasco, était retrouvé vivant sur une plage du nord de la Colombie. Il fut fêté comme un héros. Gabriel Garcia Marquez, alors jeune journaliste à l'Espectador, publia après cent vingt heures d'entretien le récit véridique de l'aventure malheureuse du marin, dont le gouvernement et les médias s'étaient emparés, la glorifiant et la déformant, dans le but d'occulter une scandaleuse affaire de contrebande. En puisant aux sources du romali d'aventures, en revenant au feuilleton, en faisant surgir le merveilleux non pas de l'exotisme ou du grandiose mais des actions minimales d'un homme luttant pour sa survie, en opposant au récit spectaculaire l'émouvante humanité du personnage aux prises avec les dangers de la mer, Gabriel Garcia Marquez transforme par la force de son écriture un reportage en joyau littéraire.

Récit d'un naufragé - Qui resta dix jours à la dérive sur un radeau sans manger ni boire, fut proclamé héros de la patrie, embrassé par les reines de beauté et enrichi par la publicité, puis exécré par le gouvernement et oublié à tout jamais

Cent ans de solitude

Résumé

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