L'Inde: Un million de révoltes

Dans La Moitié d'une vie, son dernier roman, Naipaul reprend les thèmes qui lui sont chers : les réactions ambivalentes d'un homme tiraillé entre deux cultures, l'apprentissage de l'écriture, l'absolue ascendance des femmes sur la vie des hommes, la considération du monde dans sa détermination sociale et historique. Des ingrédients qu'il transforme en romans lucides, gracieux et profonds. Cela tient du miracle. La Moitié d'une vie met en scène le parcours de Willie, qui quitte un avenir tout tracé assujetti au bon vouloir du Maharadjah pour découvrir le Londres éclectique des années 50, puis l'essoufflement de l'Afrique coloniale avant sa décolonisation.

La Moitié d'une vie

V.S. Naipaul undertook this Caribbean journey at the invitation, in 1960, of Dr Eric Williams, the first Prime Minister of independent Trinidad, the authors birthplace.         At that time, the plantation colonies of the region were formed, culturally, in the image of the metropolis. Racial and political assertion had yet to catch up with them in varying ways.         In Trinidad, African racialism found itself at odds with old colonial mimicry; forty years on, the racial issue will not be between black and white, but between black and Asian. Guyana was Marxist, but with the same racial divisions: forty years on, the country will be so ruined that a newspaper will be regarded almost as a luxury item.         In Surinam, a movement was afoot to replace the Dutch language with a pidgin English called talkie-talkie: forty years on, that racial sentiment will have led to military dictatorship and an exodus of the locals to Holland. Whereas Martinique, defying geography, saw itself as France.         And, in Jamaica, such rejectionism took the form of Rastafarianism  which, absurdly, turns out to have been the invention of Italian black propaganda during the Abyssinian War of the 1930s.          The Middle Passage  catches this poor topsy-turvy world at a critical moment: a world by turns sad, earnest and hilarious  indeed, a perfect subject for the understanding and comedy of this great writer.

THE MIDDLE PASSAGE

Le masseur mystique

A stranger could drive through Miguel Street and just say "Slum!" because he could see no more. But to its residents this derelict corner of Trinidad's capital is a complete world, where everybody is quite different from everybody else. There's Popo the carpenter, who neglects his livelihood to build "the thing without a name." There's Man-man, who goes from running for public office to staging his own crucifixion, and the dreaded Big Foot, the bully with glass tear ducts. There's the lovely Mrs. Hereira, in thrall to her monstrous husband. In this tender, funny early novel, V. S. Naipaul renders their lives (and the legends their neighbors construct around them) with Dickensian verve and Chekhovian compassion.Set during World War II and narrated by an unnamed, but precociously observant, neighborhood boy, Miguel Street is a work of mercurial mood shifts, by turns sweetly melancholy and anarchically funny. It overflows with life on every page.

Miguel Street

A classic of modern travel writing, An Area of Darkness is Nobel laureate V. S. Naipaul’s profound reckoning with his ancestral homeland and an extraordinarily perceptive chronicle of his first encounter with India.Traveling from the bureaucratic morass of Bombay to the ethereal beauty of Kashmir, from a sacred ice cave in the Himalayas to an abandoned temple near Madras, Naipaul encounters a dizzying cross-section of humanity: browbeaten government workers and imperious servants, a suavely self-serving holy man and a deluded American religious seeker. An Area of Darkness also abounds with Naipaul’s strikingly original responses to India’s paralyzing caste system, its apparently serene acceptance of poverty and squalor, and the conflict between its desire for self-determination and its nostalgia for the British raj. The result may be the most elegant and passionate book ever written about the subcontinent.From the Trade Paperback edition.

Le Regard De L'inde

La Moitié d’une vie (Half a Life, 2001), traduit pour la première fois en France en 2002, relate la vie de Willie Somerset Chandran, fils d’un brahmane révolté contre le système des castes. Willie quitte l’Inde et sa hiérarchie sociale hermétique pour l’Angleterre. Londres, qu’il croyait être « une féerie de splendeur », le déçoit ; le charme des mondanités et ses premiers succès auprès des femmes ne suffisent pas à lui faire oublier qu’en Angleterre, comme en Inde, il n’est membre d’aucune caste. Ana, jeune métisse dont il tombe amoureux, l’entraîne dans son pays d’origine, une colonie portugaise d’Afrique. Il y découvre l’arrogance des colons, assiste aux premières rébellions des Africains et comprend qu’il risque de ne pas mener sa propre vie, mais « sa vie à elle. » Willie s’abandonnera-t-il à son destin en Afrique ? Fuira-t-il encore une fois ?Le départ d’un pays colonisé, l’arrivée dans une métropole occidentale, les révoltes contre les empires européens, le déracinement, la solitude sont les grands thèmes de l’œuvre de Naipaul. Les voici réunis dans un seul livre, exploré par un des ses héros archétypiques : un homme chez qui l’enthousiasme du départ laisse place à la déception de l’arrivée, puis finalement se contente de l’amertume de l’exil.

La moitié d'une vie

Quinze ans après son premier voyage dans quatre pays musulmans non arabes - l'Indonésie, l'Iran, le Pakistan et la Malaisie -, V S. Naipaul revient sur ses pas. L'auteur du Crépuscule de l'Islam part à la recherche des hommes qu'il a connus en 1979, résistants de l'ombre ou défenseurs enthousiastes des gigantesques bouleversements que connaissait alors une partie du monde musulman. Naipaul rapporte les récits de ces vies singulières en vingt ans converties à la religion du prophète. D'Islamabad à Kuala Lumpur, des campagnes iraniennes aux mégalopoles d'Indonésie, il recueille les paroles désenchantées d'hommes résignés à endurer les aberrations des régimes en place. L'écrivain, qui sait aussi se faire sociologue ou historien, dresse le portrait de cette partie de l'humanité qui a cédé aux diktats d'une conception obscurantiste de la foi.

L'Inde: Un million de révoltes

Plus de livres de V.S. Naïpaul

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques