Tout Cabu

" La presse a succédé au catéchisme dans le gouvernement du monde. Après le pape, le papier " notait Victor Hugo; il ne savait pas encore que les deux pouvaient se combiner et se renforcer en pape et télé, catholique et cathodique. Il ne pouvait imaginer le déferlement d'idolâtrie qui allait accompagner la mort du pape. Une mise en scène d'une mort annoncée, chroniquée, dont on nous a servi les étapes année après année, comme un décalque de chemin de croix moderne. Voici enfin l'antidote, une chronique de ces années "Jean-Paul II" vues par le crayon de Cabu. Un regard irrévérencieux, antipapal, dans la tradition de la satire anticléricale française, qui vient faire contrepoids à ces semaines de plomb. Un rire indispensable pour retrouver toute notre sérénité de libre penseur.

Chroniques papales - 1978-2005, les années du pontificat de Karol Wojtyla

En 1979, Cabu publiait La France des beaufs, une compilation 
des reportages dessinés dans Charlie Hebdo et qui emmenait le 
lecteur à la découverte de la France profonde des années 70. 
Treize ans plus tard, en 1992, la reparution de Charlie Hebdo 
allait donner l'occasion à Cabu de poursuivre son travail de 
reporter à travers la France. Une France en perpétuelle 
mutation : connectée à Internet, rythmée par les RTT, abrutie 
comme jamais par le foot, bientôt débarrassée du service 
militaire, dopée à l'EPO, hypnotisée par TF 1. La France avait 
changé, mais pas ses beaufs. Témoignant d'une étonnante 
capacité d'adaptation, les beaufs n'écoutaient plus Sylvie 
Vartan, mais Madonna, ne roulaient plus en R12, mais en 4x4, 
ne criaient plus "Allez, Platini !", mais "Vasy, Zizou !", ne 
regardaient plus Danièle Gilbert à la télé, mais Loana, ne 
votaient plus UDR, mais FN. La Nouvelle France des beaufs 
réunit les reportages réalisés en France par Cabu et publiés 
dans Charlie Hebdo de 1992 à 2012.

La Nouvelle France des beaufs - Occasion

Pour les prisons, c'est l'année noire. Une série de crimes atroces à Nîmes, à Clairvaux, à Lyon prépare l'explosion. Puis c'est la révolte qui, soudain, met en pleine lumière, l'échec accablant d'un système qui, sacrifiant toute réforme à l'obsession de l'évasion, n'a produit que du désordre et encore des crimes. Deux journalistes ont voulu aller au bout de ce monde crépusculaire. Ils ont interrogé tous les protagonistes : ceux qui, par leurs arrêts, remplissent les prisons, ceux qui gardent les prisons, ceux qui y sont ceux qui en sortent et qui, une fois sur deux, vont y retourner. Des salons dorés de la Chancellerie au mitard des Centrales, ils ont surpris une réalité absurde et honteuse qu'ils livrent ici dans un récit plein de bruit et de fureur. Au-delà des grandes affaires de sang, ils décrivent un monde de souffrance, de mépris et de violence, un univers qui, au nom de la loi, vit en marge des lois, une société sans pitié qui a ses règles, ses mours, son langage, sa poésie. Monde à part ? Oui mais... En 1971, plus de cent mille Français sont passés par les prisons. Quelques criminels, certes, mais surtout des imprudents ou même des innocents écroués sur un soupçon. La prison, chacun de nous peut s'y retrouver demain.

Le crépuscule des prisons

Adieu Tonton

Pierre Dac et Cabu sont nés à Châlons-en-Champagne, à plusieurs dizaines d'années d'écart mais à seulement quelques centaines de mètres de distance.
Ils ne se sont rencontrés qu'une seule fois, en 1969, à Paris. Cabu a nourri son humour naissant en dévorant les numéros de L'Os à moelle, conservés dans le grenier familial.

Aujourd'hui les voici réunis à travers Les Pensées du maître devenues des classiques, illustrées par des dessins de Cabu en noir et blanc mais résolument hauts en couleur.

Pour le meilleur, mais surtout pour le rire.

Les pensées de Pierre Dac

De ses premières influences, comme Dubout, à ses premières parutions dans la presse locale (L'Union de Reims) ou parisienne (Ici Paris, Paris Flirt...), ce Cahier de la Duduchothèque est l'occasion unique de voir naître le talent de Cabu, qui signe encore " K-bu ". Observateur taquin de la société française des années 1950, Cabu vole déjà dans les plumes des militaires, des curés et des bourgeois de sa ville natale, Châlons-en-Champagne. Ses gags sur les tourments de l'adolescence confrontée aux professeurs comme aux premiers flirts sont d'une fraîcheur réjouissante. Découvrez dans ce Cahier un de ses tout premiers personnages, la clocharde Marie-la-Lune, ainsi qu'un chef-d'oeuvre réalisé à l'âge de 13 ans et aux dimensions hors normes sur le défilé du 14-Juillet... Décidément, il y a déjà dans les dessins du jeune K-bu ce que le Cabu adulte a continué d'exprimer tout au long de sa foisonnante carrière : un esprit libre !

K-BU avant Cabu - Tout commence à Châlons

Que connaît-on du Cabu d'avant Hara Kiri et Charlie hebdo, du Cabu des premiers dessins de presse qu'il publia dès l'âge de 16 ans. Un Cabu plein de fraîcheur qui observait avec humour les travers de ses contemporains, dans leur vie quotidienne, celle de la province, à Châlons-sur-Marne, où armée, administration et clergé, lui serviront de sujets et de décor. C'est de là que partira son imagination d'adolescent, alimentée par un souci du détail, un sens de l'humour et un talent très vite remarqué par le quotidien L'Union de Reims. C'est une esquisse du Grand Duduche qu'il met en scène, tout à ses soucis de séduction, de lycéennes, de filles de proviseur ou de militaire, proches de la Catherine à venir. Ses dessins mettent en scène la fin des années 50, avec une fraîcheur et une candeur toute juvénile, avant les fureurs à venir. Le cadre de Châlons-sur-Marne sera bientôt trop étroit pour alimenter cette chronique et Cabu prendra la direction de Paris. Les journaux humoristiques parisiens de l'époque, très nombreux, publieront ses dessins, tout comme certains titres de la presse régionale, révélant un dessinateur surdoué à peine âgé de 18 ans. Encore entre province et Paris, Cabu fait ainsi son entrée clans un monde de dessinateurs chevronnés, avant de se faire rattraper par l'Histoire. À 20 ans, appelé en Algérie pour son service militaire, il est projeté dans des événements qui vont définitivement mettre un terme aux années de jeunesse. Désormais, rien n'allait plus être tout à fait comme avant.

Tout Cabu

Plus de livres de Cabu

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques