Sillons - Les cartes postales anciennes racontent les Alpes du Sud

Sur rails de la région Midi-Pyrénées - Volume 1, Entre Dordogne et Garonne

50 ans de voyages en France

Le Train de la Mer de Glace - Le Chemin de fer Chamonix-Montenvers

Après les toutes dernières circulations de locomotives à 
vapeur sur le réseau SNCF en 1974-75, qui aurait parié en voir 
quelques-unes franchir le cap de l'an 2000 ? Des associations 
de bénévoles préservaient déjà des machines en activité sur 
des lignes à vocation touristique, mais les faire circuler sur le 
réseau national représentait un énorme défi. Il fallut à ces 
passionnés, souvent étrangers au monde cheminot, acquérir 
tout ce que le monde moderne s'empressait d'oublier et le 
transmettre aux plus jeunes : les méthodes d'entretien et de 
réparation d'une technologie centenaire, la recherche de 
fournisseurs de plus en plus rares, les savoir-faire propres à la 
chauffe et à la conduite des locomotives à vapeur... Mais il ne 
suffisait pas de manier la clé à molette ou la pelle de chauffe, 
car pour vaincre le scepticisme des pouvoirs publics il fallut 
constituer des dossiers, rédiger des procédures, dresser des 
bilans et lancer des démarches commerciales, c'est à dire 
prouver que l'enthousiasme et la rigueur ne sont pas 
incompatibles... Grâce à la compréhension de quelques 
officiels et à l'acharnement de nombreux bénévoles, une 
vingtaine de locomotives à vapeur peuvent être considérées 
comme actives sur le réseau français et son voisin suisse en ce 
début du XXIe siècle, dont une douzaine simultanément en 
état de marche. Les 140 C et 141 R, actrices de la fin de la 
vapeur en service régulier, ont été les premières à reprendre le 
rail, suivies par des 141 C, 141 TB et TD. L'étape suivante fut 
celle du retour des locomotives de vitesse, machines de 
légende mais d'une conduite et d'un entretien délicats. Ce 
furent d'abord les "Pacific", 231 G en 1986 et 231 K en 1991, 
puis les "Mountain", 241 A en 1997 et 241 P en 2006. Cet 
album, illustré par les meilleurs photographes ferroviaires 
contemporains, montre donc en action toutes les locomotives à 
vapeur d'origine SNCF qui ont circulé sur le réseau national 
ou à l'étranger durant la période 2000-2011, celles qui 
reprendront bientôt les rails, ainsi que les rares incursions de 
machines étrangères en France. Une évocation en hommage à 
toutes celles et tous ceux qui oeuvrent inlassablement pour 
perpétuer le grand spectacle de la vapeur !

Les locomotives à vapeur d'aujourd'hui

Midi-Pyrénées, une des plus grandes régions françaises, s'étend sur huit départements. La variété de ses chemins de fer égale celle de ses paysages, depuis les causses du Rouergue jusqu'aux sommets pyrénéens. Ce deuxième volume est dédié à la partie sud de la région, de la Garonne aux Pyrénées. A partir du Second Empire, la compagnie du Midi a tissé ici un réseau articulé autour de deux grands axes partant de Toulouse : vers le Pays Basque par le piémont pyrénéen et vers la Catalogne par la vallée de l'Ariège et le col du Puymorens. Si certaines de ces voies ferrées furent les pionnières de l'électrification, beaucoup ont gardé ensuite un aspect inchangé pendant plus d'un demi-siècle. C'était donc un effort de modernisation sans précédent qui attendait le conseil régional pour adapter le réseau aux défis du XXIème siècle. Le " Plan Rail " de rénovation des infrastructures est la conséquence la plus spectaculaire de ce regain d'intérêt pour le transport ferroviaire en Midi-Pyrénées. Cet ouvrage présente enfin des aspects moins connus, mais tout aussi attachants, du rail midi-pyrénéen : les " petits trains " départementaux d'autrefois, les tramways, les funiculaires, les trains touristiques et les voies ferrées industrielles. Dans tous ces domaines, la variété est de mise, à l'image de cette région multiforme.

Sur rails de Midi-Pyrénées - Volume 2, De la Garonne aux Pyrénées

Provence Alpes Côte d'Azur : une région où la montagne s'unit à la mer, où la nature la plus sauvage n'est jamais bien éloignée des énormes concentrations urbaines, où le frivole côtoie si souvent l'authentique ! Depuis plus d'un siècle et demi, tous ces contrastes se reflètent dans la scène ferroviaire provençale. José Banaudo en explore tous les aspects, depuis les grands axes de la vallée du Rhône, de la Côte d'Azur et du TGV Méditerranée jusqu'aux plus humbles embranchements, en passant par les audacieuses lignes de montagne qui s'élancent vers le Dauphiné et le Piémont voisins. Après un résumé des grandes étapes historiques et des caractéristiques techniques de chaque ligne, une iconographie de qualité illustre les plus beaux sites ferroviaires provençaux et les différents trains qui y ont circulé, des origines jusqu'à nos jours. Des centaines d'images montrent les voies ferrées de Provence Alpes Côte d'Azur dans tous leurs états. Au fil des pages, le lecteur rencontre les riches passagers du "Train Bleu", les mineurs du bassin de Gardanne et les montagnards du Briançonnais ; il côtoie dans leurs tâches quotidiennes les mécaniciens et chauffeurs de Miramas, Veynes et Nice-Saint-Roch ; il apprécie les lignes racées des "Coupe-Vent" du PLM autant que celles du TGV Duplex s'inscrivant le long du rivage de l'Estérel ; il découvre des trafics industriels méconnus ; il admire des ouvrages d'art audacieux, de la Côte Bleue à la vallée de la Roya. Mais les "grands trains" n'ont pas le monopole de ce panorama ferroviaire, puisque la région a compté aussi une grande variété de chemins de fer dits secondaires, dont le légendaire "Train des Pignes" qui fête en 2011 son dynamique centenaire. Aucune des autres voies ferrées qui ont contribué au développement de la Provence et du Pays Niçois n'est oubliée : tramways, crémaillères, funiculaires et trains touristiques ont la place qu'ils méritent dans ce volume, tout comme la réparation et la construction ferroviaire en Provence.

Sur les rails de Provence Alpes Côte d'Azur

Le réseau ferroviaire du Limousin s'est constitué par étapes à partir de 1856, date de l'arrivée du " chemin de fer d'Orléans " à Limoges, jusqu'en 1913, année qui vit l'ouverture des dernières lignes à voie étroite en Haute-Vienne et en Corrèze. Dans les trois départements qui constituent cette région, le rail a pris les aspects les plus divers pour s'adapter à tous les besoins. Sur l'itinéraire direct de Paris à Toulouse via Limoges et Brive, les locomotives " Forquenot ", les " Pacific ", les premières machines électriques bardées de rivets, le prestigieux " Capitole " puis les anonymes mais tout aussi efficaces trains Corail, se sont succédés au fil d'un siècle et demi d'évolution continue. Sur les transversales de Montluçon à Limoges et de Clermont-Ferrand à Brive, plusieurs générations de trains à vapeur, d'autorails et plus tard de turbotrains ont participé à une tâche difficile : relier Lyon à Bordeaux en passant par le Massif Central... Sur cette trame de base se sont greffées au fil du temps des lignes secondaires, rayonnant autour de Limoges et de Brive mais désenclavant aussi les régions les moins peuplées de la Creuse et de la Corrèze. Vinrent enfin s'y ajouter au début du XXème siècle les chemins de fer d'intérêt local à voie étroite qui ont sillonné les campagnes de Haute-Vienne et de Corrèze, en traction électrique pour ce premier département où la ville de Limoges disposait aussi d'un réseau de tramways urbains, aujourd'hui converti en trolleybus. Cet ouvrage illustre la longue évolution du transport ferroviaire sous toutes ses formes en Limousin, où il n'a pas fini de rendre service aux populations et à l'économie de cette région !

Sur les rails du Limousin

Département très riche dans le domaine ferroviaire, le Rhône était autrefois sillonné par de nombreux "petits trains" complémentaires du réseau principal de la SNCF.
Chemins de fer aux multiples vocations, ces lignes rayonnaient autour de l'agglomération lyonnaise en direction des monts du Beaujolais, du Lyonnais et du Forez, sans oublier les plaines du Nord-Dauphiné. Des tramways de toutes sortes, à chevaux, à vapeur ou électriques, desservaient Lyon et ses banlieues, tandis que des funiculaires, les célèbres "ficelles", escaladaient les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse.
Cet album richement illustré s'attache à décrire tous les réseaux secondaires et urbains de Lyon et du Rhône (des tacots au métro). Un chapitre annexe rappelle enfin le rôle peu connu de l'industrie ferroviaire locale, qui a produit depuis le milieu du XIXème siècle plusieurs milliers de locomotives, wagons et matériels de toutes sortes. C'est l'histoire d'une longue continuité, entre tradition et innovation !

Sillons - Les cartes postales anciennes racontent les Alpes du Sud

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