Brèves de musée - 50 haïkus pour 50 chefs d'oeuvre

Ecrits de l'un des fondateurs du groupe Support-Surface, autour d'une exposition en plein air.

L'atelier sur le Mont Dos-de-Baleine

Clefs à tendre la toile écrue

Poésies recherchant le goût de l'amour, à travers les femmes, l'excès ou la tempérance.

Courtoises frimousses avec fleurs précédé de Troubadour de service

Ce petit dictionnaire fait de chaque rubrique un élément pour construire la trame d'une époque riche en utopies et en oeuvres.
Je considère, ici, en particulier le mouvement mythique qu'est Supports / Surfaces lorsqu'il vient occuper le devant de la scène française pour une décennie (1970 - 1980).
Je pose aussi la question :
« Supports / Surfaces » a-t-il été un groupe d'iconoclastes à vocation internationale ? Ou une assemblée d'artistes acteurs et prophètes d'une Grande Peinture ?
Daniel Dezeuze

Dictionnaire supports/surfaces (1967-1972)

Au point de rencontre des arts visuels et de l'écriture, Daniel Dezeuze a écrit et publié plusieurs textes, ici rassemblés, au sujet de religions anciennes, non abouties ou souvent tragiquement rejetées comme hérétiques par l'Eglise naissante ou déjà constituée (croisade dite des Albigeois au XIIIème siècle). Ces textes, pour la plupart, concernent la gnose et certains liens - même lointains - avec le catharisme. Daniel Dezeuze en retient moins l'enseignement que le fond philosophique la déréliction de l'existence humaine - l'abandon par Dieu de ses créatures et la question du Mal. Il revisite avec sincérité et humour ces diverses hérésies, en suggère la grande qualité morale et intellectuelle ainsi que leur diversité.

Ecrits hérétiques

Robinson, ou la force des choses

Textes : Guilhem Dezeuze, Daniel Dezeuze, François Dezeuze et Numa Hambursin. Exposition : 10 juin - 1er novembre 2015. Espace Dominique Bagouet, Esplanade, Monpellier. 56 pages avec 31 reproductions et 2 photographies. "S'il fallait écrire le roman de la peinture montpelliéraine, Georges Dezeuze y figurerait comme un personnage pivot tant par son oeuvre peint que par son délicat recueil de souvenirs "Ecrit le dimanche", son rôle de passeur et sa place au carrefour de plusieurs générations, son amour tant de fois exprimé pour ce petit pays entre Méditerranée et Pic Saint-Loup. Né en 1905 à Montpellier, fils de l'Escoutaïre, Georges Dezeuze s'inscrit en 1924 à l'Ecole des beaux-arts où il se lie d'amitié avec des artistes comme Germaine Richier, Albert Dubout, Suzanne Ballivet ou Camille Descossy. Membre fondateur des groupes "Frédéric Bazille" en 1937 et "Montpellier-Sète" en 1956, il est nommé professeur à cette même école en 1945 et compte parmi ses élèves Vincent Bioulès, Claude Viallat, François Rouan ou encore son fils Daniel. Il s'éteint en 2004 à Clapiers, six ans après la rétrospective que lui a consacrée le Musée Fabre".

Brèves de musée - 50 haïkus pour 50 chefs d'oeuvre

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