Des journées entières dans les arbres
La Vie tranquille
Publié par Gallimard
216 pages
Résumé
Francine Veyrenattes nous raconte – ou se remémore – comment son frère Nicolas se bat à mort avec son oncle Jérôme ; quelle garde discrète et sûre la famille monte autour de l’agonisant ; comment la liberté que Nicolas s’est ainsi conquise le conduit à l’amour, puis à la mort. Dans le même temps, Francine est aussi conduite à l’amour, et les parents à la folie. L’impassibilité de la narratrice rend un son vite étrange. Que l’indifférence soit à ce point nécessaire, qu’elle suive si évidemment le fond des choses la rend furieuse, inconsolable. Indifférente, elle est en fait le seul moteur du drame. Elle seule l’a voulu, suscité. Elle l’ignore elle-même. Elle en prend une conscience de plus en plus nette à mesure qu’elle raconte. Cette découverte devient même le sujet véritable du livre – qui est l’épuration progressive d’une âme – et son principal attrait. On se promet : « On l’aura la vie tranquille. » Du sein d’une grande fatigue, on veut bien enfin se laisser aimer, et aimer. Et faire des enfants. Cette vie est sincère. Ces enfants seront posthumes. On veut bien du bonheur. C’est qu’on est simple enfin. C’est qu’on est morte enfin. C’est qu’on peut enfin vivre « pareille à tous, la plus à plaindre, pareille à tous ».
Plus de livres de Marguerite Duras
Voir plusL'Amante anglaise
L'Après-midi de Monsieur Andesmas
Marguerite Duras : Les Yeux Verts (Cahiers du Cinéma)
La Couleur des mots: Entretiens avec Dominique Noguez
Le Théâtre de l'amante anglaise
Madame Dodin
Oeuvres complètes Tome 2
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎