Les grandes catastrophes à Paris
Les grandes catastrophes à Paris
Publié par Archives & culture, le 01 mars 2009
72 pages
Résumé
Le temps qu'il faisait hier va-t-il devenir le bon vieux temps qu'on regrette en ce siècle où les cassandres nous prédisent un réchauffement planétaire ? Rien n'est moins sûr. Car les aléas climatiques ont offert à chaque siècle et à chaque région leur lot de bonnes et de mauvaises surprises, de temps idéal et de catastrophes naturelles. A partir des années 1500, les chroniques locales se multiplient et les curés se mettent à noter, dans les registres paroissiaux devenus obligatoires, non seulement les actes de baptême, mariage, sépulture de leurs ouailles, mais aussi leur surprise ou leur effroi devant un excès climatique (trop d'eau, trop de glace, trop de neige, trop de sécheresse, trop d'orages...) ou devant un phénomène exceptionnel et inexpliqué (tremblement de terre, météorite, comète, aurore boréale...). Depuis les années 1990, la passion croissante des Français pour la généalogie a permis le repérage bénévole, dans ces registres de toutes les régions de France, de milliers de notes sur la météo et les catastrophes naturelles, souvent retranscrites dans les bulletins associatifs. Tout était donc prêt pour une collection de synthèse locale des grands événements climatiques. Cet ouvrage offre un aperçu de ce qui a pu toucher la capitale et multiplie les témoignages et les récits d'époque. Saviez-vous par exemple qu'il est arrivé que les détaillants de Bercy soient obligés, à cause du gel, de vendre leur vin au kilo, coupé à la hache ? Ou que le froid a empêché le fonctionnement des tribunaux, l'encre gelant tous les trois mots dans la plume des greffiers ? Que la tempête de 1896 a emporté un omnibus dans les airs ?... Les dégâts les plus importants restent ceux causés par les inondations, récurrentes à Paris jusqu'à ce qu'on apprenne à maîtriser la Seine. La dernière crue majeure est celle de 1910, restée dans les mémoires et sur les cartes postales du XXe siècle naissant. Mais les colères du fleuve ont régulièrement frappé Paris : 1899, 1885, 1830, 1819, 1818, 1817, 1807, 1806, 1802... jusqu'à la plus ancienne recensée, celle de 886, qui avait empêché les envahisseurs normands d'atteindre Paris - heureuse conséquence. Prenez vos moufles et votre cache-nez, sortez votre ventilateur et votre parapluie... et bonne lecture !
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