Le paradoxe de l'écrivain: entretien avec Hervé Bouchard

Publié par La Peuplade

128 pages

Résumé

À l’origine de l’oeuvre il n’y aurait rien, un simple blanc où l’on pourrait tout inscrire. C’est Hervé Bouchard qui le dit, formulant par cet apparent paradoxe ce qu’il en est de l’écrivain : un comédien comme un autre. Une voix raconte et des images surgissent. Elles appartiennent à tout le monde. Et c’est bien là le paradoxe : croyant obéir aux règles du jeu qu’il a lui-même créé, l’écrivain n’en finit plus de parcourir une aire qui le dépasse, une aire qui a pour nom mémoire et qui est peuplée de livres et d’espoirs déçus, de deuils inaccomplis et d’attentes démesurées. C’est qu’au plus profond de ces chants d’endeuillés qui parcourent les romans Mailloux et Parents et amis sont invités à y assister résonne l’infini désir de parler qui n’est autre qu’une traversée du temps.

Voix et Images. Vol. 46 No. 1, Automne 2020 - Espace démocratique de la littérature québécoise contemporaine

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