Le Déplacé

Nouveau guide du militant

Dans un petit village de Haute-Loire, Cronce, la rumeur circule qu'un couple d'écrivains s'est installé au milieu des bois, dans la maison de Marie Belland. Mais personne ne parvient à situer l'emplacement de cette maison. Au Café de la Place, on parle. Cette maison existe-t-elle vraiment ? Et cette Marie Belland, qui peut assurer qu'elle a réellement vécu ? Jusqu'au jour où une lettre arrive à destination des écrivains. II faut donc la leur porter. Tout le village en émoi se mobilise pour éclaircir l'énigme. Chacun y va de ses hypothèses et de ses investigations. Les indices sont de plus en plus précis et une sorte de fièvre s'empare des esprits les mieux trempés. Entre rêve et réalité, ce roman fort bien mené nous plonge au coeur de l'Auvergne où les arbres centenaires ont, comme les anciennes pierres, des formes fantomatiques et mystérieuses.

La maison de Marie Belland

« La politique ce n'est pas de ton âgeâ€‰! »  A cette affirmation Denis Langlois répond «â€¯La politique est de tous les âges, parce que c'est tout simplement la vie » Paru une première fois en 1983, illustré par Plantu, régulièrement réédité, La politique expliquée aux enfants est devenu un classique, traduit en italien, turc, coréenâ€¦  Pour cette année électorale une nouvelle édition s'imposait. Mais, plutôt que de simplement actualiser son texte, Denis Langlois a eu l'idée d'un retour sur ces presque 40 ans écoulés. Il y a donc deux livres en unâ€‰: le texte d'origine et les commentaires de l'auteur sur tout ce qui a changé.

La politique expliquée aux enfants

Pierrot griffonna quelques mots sur un morceau de papier, plia le tout en quatre et inscrivit au dos : « Faire passer à Jabel ». Le message erra à travers la classe, en un périple deux fois plus long qu'il n'était nécessaire, et parvint à son destinataire au moment même où sonnait la cloche. En décrochant sa veste du porte-manteau, Jabel déplia le papier et lut : « Attends-moi à la grille. J'ai quelque chose d'important à te dire. »

Les diables rouges

On se souvient des slogans et graffitis de mai 68 : « Sous les pavés la plage », « Il est interdit d'interdire », « Soyez réalistes, demandez l'impossible ». Voici un livre qui vient fort à propos (l'anniversaire de Mai) nourrir les révolutions à venir, non sans humour. Un livre de deux cent cinquante slogans environ, mais aussi un bel objet graphique, pour fêter Mai 68 ans dans la bonne humeur.
Extraits :
« Sous les pavés la plage et sous la plage des tas de cochonneries » « Je reviens de loin, c'est pourquoi je suis là » « Métro, boulot, Windows, Dodo » « Le Grand Soir peut encore se lever de bon matin » « La loi du plus fort s'arrête lorsque le plus fort se fait casser la gueule » « Si vous avez du mal à dire Non, dites Merde » A suivre...
Denis Langlois est notamment l'auteur au Seuil des Dossiers noirs de la police française (1971), des Dossiers noirs de la justice française (1974) et du Guide du citoyen face à la police (1980). Ancien de mai 68, il a été avocat au Barreau de Paris de 1968 à 1993 ; et porte parole de l'Appel des 75 contre la guerre du Golfe.

Slogans pour les prochaines Révolutions

« Je n'aurais jamais cru qu'il était aussi difficile de tuer quelqu'un. Pourtant il suffisait d'appuyer sur la gâchette, juste un instant. A peine un dixième de seconde. Et l'homme que j'avais là, dans le croisillon de mon fusil à lunette, s'effondrerait, foudroyé, sans même savoir ce qu'il lui arrivait. » Quand la décision d'abattre Soulac, ancien chef de la milice du Dauphiné s'était imposée à lui, Châtel avait pensé que les choses seraient faciles. Il ne s'agissait après tout que d'écraser une bête malfaisante : celui qui avait torturé des résistants, procédé à des exécutions sommaires, brûlé un village entier et envoyé des dizaines de personnes dans les camps de concentration. Mais tuer quelqu'un trente ans après, fût-il le dernier des salauds, n'est pas un acte tout à fait ordinaire, surtout pour le jeune et paisible greffier-adjoint d'un tribunal de province, opposé par nature à la peine de mort.

Un assassin très ordinaire

Un matin de mai 1923, deux amis quittent Rennes en voiture pour se rendre à Paris : Guillaume Seznec, maître de scierie à Morlaix et Pierre Quemeneur, conseiller général du Finistère.
On ne reverra jamais Quemeneur vivant, on ne retrouvera jamais son cadavre. Ainsi commence l'affaire Seznec, la plus célèbre et la plus mystérieuse affaire judiciaire de l'entre-deux guerres. Seznec est accusé d'avoir assassiné son ami. Malgré ses cris d'innocence et l'absence de preuve, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité et envoyé au bagne de Guyane. Une vaste campagne d'opinion cristallise les passions, la France est coupée en deux.
Aujourd'hui encore, soixante-quinze ans après le drame, le débat est loin d'être clos : faut-il réhabiliter Seznec ? Denis Langlois a découvert des documents jusqu'à présent inconnus. Il nous raconte l'histoire véridique de l'affaire Seznec : celle d'un homme écrasé, brisé par la machine judiciaire. Une affaire qui, comme l'affaire Dreyfus, reste le symbole de l'erreur judiciaire. Grand succès lors de sa parution, L'Affaire Seznec a obtenu le Prix littéraire des droits de l'homme.
Le livre a été adapté à la télévision par Yves Boisset, avec dans les rôles principaux Christophe Malavoy, Nathalie Roussel et Jean Yanne.

L'affaire seznec

Au printemps 1909, un jeune et brillant sous-lieutenant arrive à la caserne de Mirande, sous-préfecture du Gers, pour finir son service militaire. Il s'appelle Henri Fournier et personne ne se doute qu'il sera quatre ans plus tard, sous le nom d'Alain-Fournier, l'auteur du célèbre roman Le Grand Meaulnes. Durant les cinq mois qu'il passe à Mirande, il a une liaison avec une jeune Mirandaise : Laurence. C'est elle qui raconte ici son amour passionné et tourmenté avec le futur grand écrivain qui avait l'intention de faire d'elle l'héroïne de son second roman Colombe Blanchet. " Lorsque vous aviez vu son sourire s'épanouir comme un baiser, écrivait Alain-Fournier, il vous restait un désir obscur et tenace de le revoir une fois encore ".

Le Déplacé

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