Comment le Père Noël donnerait-il le sein à l'Enfant Jésus ? L'Ogre du Petit Poucet était-il un hippie ? Un nain peut-il devenir un surhomme ? Est-il possible de tuer avec un appareil de photographie ? Le citron donne-t-il un avant-goût du néant ?À ces questions - et à bien d'autres plus graves et plus folles encore - ce livre répond par des histoires drôles, navrantes, exaltantes et toujours exemplaires.

Le coq de bruyère

Robinson Crusoé est le seul survivant du naufrage du navire « La Virginie ». Échoué sur une île déserte, il tente par tous les moyens de survivre en conservant des règles de vie propres à sa culture et en implantant des lois dans ce milieu sauvage. Un jour, il sauve un autochtone destiné au sacrifice par une tribu. Reconnaissant à Robinson, l'homme, prénommé Vendredi, se plie à l’organisation instaurée en obéissant aux règles rigides de son sauveur. Une explosion vient cependant inverser les rôles. Tandis que le système établi par Robinson s’effrite, Vendredi impose son influence. Devenus solidaires, ils vivent ainsi des années de bonheur au rythme de l’île, jusqu’à ce qu’un navire apparaissant à l’horizon place Robinson devant un dilemme : retourner chez lui ou rester sur l'île. Cette version des aventures de Robinson oppose la nature vierge aux sociétés dites évoluées en comparant, sans que ce soit explicite, les qualités des différentes cultures. Le roman suscite également la réflexion sur les valeurs liées à la liberté et à l’obéissance. Des chapitres très courts marquent le rythme du récit d’aventures, tandis qu’une écriture descriptive, au vocabulaire recherché, expose avec précision les évènements ou les sentiments du personnage. Des illustrations naïves en noir et blanc ponctuent le texte. Cette édition se complète d’un supplément proposant un dossier informatif sur les robinsonnades ainsi que des jeux associés au texte.

Vendredi ou la Vie Sauvage

Les douze mois de l'année jalonnés par quelque quatre cents notules, observations, gloses, citations et autres historiettes. Michel Tournier, habitué aux récits de longue haleine - Vendredi, Les Météores, Les Rois mages, etc. -, s'essaie ici dans l'instantané. Cela va des abeilles de son jardin à un assassinat commis à Central Park (New York), du violoncelle de Pablo Casals à la philosophie du fouet. Mais le rire et la mort sont rarement absents de ces pages.

Journal extime

A travers leur apparente disparité, ces quatre-vingt-deux texticules ont pour source commune la curiosité de l'auteur et son ouverture sur le monde extérieur. La beauté des êtres et des choses, leur bizarrerie, leur drôlerie, leur saveur justifient et récompensent une châsse heureuse et insatiable. La démarche des quadrupèdes - amble ou diagonale ? -, la valeur fondamentale du genou, les secrets de la grève dévoilés par le jusant, les déambulations nocturnes des hérissons, la haine que les arbres se vouent les uns aux autres, et aussi ces personnages tutélaires, les Rois Mages, le Père Noël, saint Christophe, Saint Louis, et surtout des hommes et des femmes dévorés par les médias - Sacha Guitry, lady Diana, Michael Jackson -, et enfin ces amis qui sont maintenant de l'autre côté du fleuve, voici ce dont il est question dans ces pages.

Célébrations - Essais

Ce volume contient : Vendredi ou les limbes du Pacifique, Le roi des aulnes, Vendredi ou la vie sauvage, Les météores, Gaspard, Melchior & Balthazar, Gilles & Jeanne, Le Vente Parcelet.

Romans - Suivi de Le Vent Paraclet

Tout allait bien en apparence. L'île prospérait au soleil, avec ses cultures, ses troupeaux, ses vergers et les maisons qui s'édifiaient de semaine en semaine. Vendredi travaillait dur, et Robinson régnait en maître. Tenn qui vieillissait faisait des siestes de plus en plus longues.La vérité, c'est qu'ils s'ennuyaient tous les trois. Vendredi était docile par reconnaissance. Il voulait faire plaisir à Robinson qui lui avait sauvé la vie. Mais il ne comprenait rien à toute cette organisation, à ces codes, à ces cérémonies, et même la raison d'être des champs cultivés, des bêtes domestiquées et des maisons lui échappait complètement.

Vendredi ou la vie sauvage

Le 23 juillet 1996, aux Jeux Olympiques d'Atlanta, Djamel Bouras est champion olympique de judo, dans la catégorie des moins de soixante-dix-huit kilos. Médaille d'or méritée pour le gamin turbulent de la cité des Vernes, porté par une rage de vaincre que seul un entraînement acharné pouvait canaliser et transcender. Le retour en France est étourdissant : fêtes, intense médiatisation, showbiz, défilés de mode. Grâce à sa détermination, Djamel écarte peu à peu le chant des sirènes et retourne sur les tatamis. C'est là que survient le drame : un contrôle de routine en octobre 1997 le déclare positif à la nandrolone. Un autre combat commence pour Bouras, le plus dur de sa vie, qui ne finira peut-être jamais. Cette tragédie - car qu'y a-t-il de plus tragique pour un champion que d'être « soupçonné » ? - en aurait brisé plus d'un. Mais, porté par sa famille, ses amis et surtout sa foi profonde en Dieu, Djamel Bouras sait que tout combat sincère mène vers la lumière de la vérité et de l'amour. Ce beau récit est celui d'un homme d'aujourd'hui qui, à travers les épreuves, a su trouver le courage et la force nécessaires pour apporter au monde un magnifique message de fraternité et d'espoir.

Combat vers la lumière

Pierrot et Colombine, son amie d'enfance, sa jolie voisine. Colombine est blanchisseuse et travaille le jour. Pierrot est boulanger. Petit à petit, Colombine se lasse de son amoureux qui travaille la nuit quand tous les autres dorment. Passe alors Arlequin, le peintre aux couleurs de l'arc-en-ciel...

Pierrot ou les secrets de la nuit

Dans ces conférences inédites, données de 1994 à 2004, Michel Tournier accorde une grande importance à l'échange avec ses lecteurs. C'est avec humour qu'il présente ses expériences, comme son heureux échec à l'agrégation de philosophie, et dévoile, dans les coulisses de la création, son idéal de littérature:écrire des romans avec de la «philosophie de contrebande».Par leur complémentarité, ces conférences racontent le parcours de Michel Tournier et révèlent ses sources d'inspiration:il s'agit souvent de sa relation avec les livres qui l'ont inspiré, ceux de Kant, Flaubert ou Jules Verne, ou avec les personnalités qui l'ont marqué - on croise même le président Mitterrand descendant d'hélicoptère. Il arrive aussi qu'il dérive vers ses relations avec les éditeurs et les termes des contrats passés, ou bien vers les enquêtes préalables aux romans.Voici une traversée malicieuse de l'oeuvre de Tournier par Tournier, qui en montre l'extraordinaire cohérence et donne envie de tout (re)lire sans plus attendre.

Le coq de bruyère

Résumé

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Critiques

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