Nous sommes tous des k

Au sommet de sa prestigieuse carrière de peintre, Scott sait qu'il doit trouver une nouvelle voie d'inspiration pour ne pas décliner et pour se différencier de son rival, Amundsen, dont les tableaux ressemblent étrangement aux siens. Aussi décide-t-il de se retirer en montagne, pour y stimuler sa création. Mais l'œil qui le surveille presque constamment, ainsi que les charognards qui tournent autour du chalet, seraient-ils de mauvais augure ? Allez savoir, avec tout ce que peut éprouver la sensibilité d'un artiste obsédé par son double !

Paysage avec homme nu dans la neige

Que savons-nous encore aujourd'hui de cette légende qui, à partir du 12e siècle, a connu à travers toute l'Europe tant de versions différentes, que Wagner a immortalisée au 19e siècle et qui figure parmi les mythes essentiels de notre imaginaire occidental ?
[...] Rebondissements narratifs multiples, à la dimension épique évidente et à la charge poétique sans cesse relancée par la présence intermittente d'un merveilleux issu d'un vieux fonds celtique qui s'en vient se mêler à la symbolique de la civilisation chrétienne et féodale de l'époque.
Il était donc tentant, très loin de la forme épurée et sublime que lui a donnée l'opéra de Wagner, de proposer une version théâtrale de la légende qui tienne compte bien davantage de cette suite débridées d'événements.
Et l'idéal pour le faire était certainement le théâtre forain, et plus particulièrement encore celui de Nele Paxinou et de ses Baladins du miroir : le côté très populaire et festif de leur démarche, le besoin de s'inscrire dans la tradition du théâtre itinérant, la magie du grand chapiteau, la volonté que décor, musique, chants, travail physique et gestuelle des acteurs construisent avec le texte un spectacle total, tout convenait à merveille pour que cette histoire touche les spectateurs d'aujourd'hui comme elle avait fasciné les auditeurs de jadis, puisque les premières versions en étaient certainement orales...

Tristan et yseut : adaptation de la legende ecrite pour le theatre forain des baladins du miroir

Un récit de Paul Emond en dialogue avec des collages de Maja Polackova.

Votre fille est muette

Contes de l'errance 2

En 1958, le grand peintre Belgritte prit une décision des plus audacieuses : il suivrait les vingt-quatre étapes du Tour de France (son cousin Luc Varenne, le valeureux reporter sportif de l'époque, acceptant de lui céder une place dans la voiture de notre radio nationale) et, le soir venu, il transposerait la spécificité de chaque étape en un tableau magistral.

Les vingt-quatre victoires d'étapes du peintre Belgritte - Occasion

The narrator of this novel begins by introducing himself not as a speaker but a listener, spellbound by his friend Caracala's yarns, which blend accounts of youthful mischief with casual references to Cervantes and Laurence Sterne. At first, the spotlight is entirely on Caracala, but the narrator soon begins to distrust his friend, concluding that Caracala is no more than a sham: a performer. Yet the reader will in turn come to doubt the narrator's own pretensions to honesty, until every source of information has become so unreliable as to make the very notion of a "true story" seem like blatant propaganda.

La danse du fumiste

Dans Une forme du bonheur, regroupant les quatre conférences données à Louvain-la-Neuve en mars et avril 1998 dans le cadre de la Chaire de Poétique, Paul Emond évoque avec beaucoup d'humour et d'enthousiasme ses rencontres déterminantes, ses coups de cœurs (littéraires et autres), ses passions... Il lève également un coin du voile sur la composition de ses romans et de ses pièces, ainsi que sur l'origine de ses personnages, dont il parle avec tant de fougue et de conviction qu'on ne peut résister à la tentation de lire ou de relire ensuite son œuvre complète.

Nous sommes tous des k

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