Animaux noirs

Saison six. Journal apocryphe.

Demain revient de loin

Après une quinzaine d'années de collaboration, le poète Pascal Leclercq et le plasticien Jac Vitali poursuivent leur voyage onirique. Leur nouvel opuscule, aux allures d'album vinyle, se nomme "Hélium" : un faux journal, une vraie poésie, une vraie malice, une fausse noirceur, un faux poète, un vrai peintre, un faux éditeur - ou le contraire. Pascal Leclercq inhale de l'hélium et l'on ne sait plus si l'on doit rire de sa voix déformée, qui parle avec légèreté de choses graves et avec gravité de choses légères. Quant à Jac Vitali, il donne corps à ce gaz volatil, lui tisse un cocon de mémoire et de couleurs. Mais au bout du compte, cette matière ne demeure-t-elle pas insaisissable, même lorsqu'elle prend la forme d'un livre ?

Helium

Epuisé - Occasion

Marthe Wéry - Un jeu de mise en relation

dans les bois de chez moi/un garou deux garous/jouent à loup es-tu là/le loup observe amusé/il faut préciser qu'un garou sans loup/n'est rien du tout !.

Des garous et des loups

Ces cinq "variations sur un visage" sont comme des affluents d'un tourbillon ou d'une extase. Pascal Leclercq ne court pas il apporte sa course, enregistre son mouvement et le confronte à son poème. Dans la ville, dans le corps, dans la caresse, minutieusement, il capture, photographie les cinq sens d'une rencontre amoureuse. D'étonnement en stupeur, il s'avance, la petite mort à ses trousses et le mors aux dents. Où est la ligne d'arrivée? Peut-être en vue des traits de ce visage d'une fille aux cheveux silencieux, visage qui affleure, visage érotisé que le poète effleure. A moins qu'il ne s'agisse là que d'une autre frontière? On quitte ce livre essoufflé, mais aussi l'œil plus clair et le regard plus net, comme nourri par un court voyage inopiné. Karel Logist

Animaux noirs

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