Le Livre d'Adèle

Un récit de Pierre Christin. Dessin de Jacques Tardi

Rumeurs sur le rouergue

After the teeth-rattling, one-two punch of West Coast Blues and Like a Sniper Lining Up His Shot, Jacques Tardi makes a third appointment with ace crime writer Jean-Patrick Manchette for his wildest adaptation yet. Michel Hartog, a rich industrialist, hires a troubled young woman, Julie, straight out of the psychiatric asylum to which she has been consigned for several years, to work as a nanny for his bratty nephew Peter. But Hartog’s seemingly altruistic impulse to help rehabilitate a troubled soul hides a darker motive: He plans to stage a fake kidnapping of his nephew and use Julie as a scapegoat. Unfortunately for Hartog, Julie proves infinitely more tough and resourceful than he expected, the kidnapping goes horribly, bloodily wrong, and now Julie and Peter are on the run, pursued both by the police and by Hartog’s goons, led by the aging but fantastically dangerous contract killer Thompson — one of Manchette’s most unforgettable creations, a golem of Terminator-like tenacity who is barely slowed down by physical punishment that would instantly kill a lesser man (he does not end the book with the same amount of eyes and feet as he started). As with the other Tardi/Manchette books, Run Like Crazy... is full of moments of pitch-black humor, and a strong current of socio-political satire runs beneath its bleak surface. It’s a ride to hell, but a devilishly fun one.

Ô dingos, ô chateaux !

À son retour de captivité en 1946, René Tardi et sa femme ont un fils, Jacques. N'ayant pas trouvé de travail, René reste dans l'armée et est envoyé dans la zone d'occupation française... en Allemagne ! Bientôt, Jacques et sa mère l'y rejoignent et découvrent un pays en ruines, mais déjà en pleine reconstruction grâce à l'aide américaine. 
De Valence à Coblence, Tardi achève dans ce troisième tome le récit du périple de son père, du début à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et ouvre pour la première fois une porte sur son enfance.

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB (Tome 3) - Après la guerre

Ce volume inédit se compose de quatre récits, dont trois de format court. Tous ont pour cadre la « ville des villes » qui donne son titre au recueil. Le premier, It's so hard..., est aussi le plus ancien. Co-signée par Tardi et Dominique Grange, cette histoire noire de quatre pages met en scène le destin pathétique d'un sosie de John Lennon. Elle était initialement parue dans le hors-série qu'avait fait paraître feu le magazine (À Suivre) juste après l'assassinat de l'ex-Beatles, en 1980. Le second récit, Manhattan, est encore plus sombre; huit pages de déveine et de dérive en noir majeur, pour se souvenir que Tardi sait faire vibrer comme personne nihilisme et ultra-moderne solitude. La troisième histoire, Le meurtrier de Hung, est également un récit en huit planches, réalisé par Tardi en collaboration avec Dominique Grange. Une étrange histoire de violence et de vengeance, avec en toile de fond le Vietnam, l'émigration et la solitude... Enfin, le dernier volet du recueil est aussi le plus copieux, puisqu'il s'agit d'une nouvelle édition de Tueur de cafards, initialement publié en 1984. Encore une histoire très noire : cinquante et quelques planches interprétées par Tardi avec un brio inouï, sur un magnifique scénario de Benjamin Legrand. L'occasion de se souvenir que peu d'auteurs de bande dessinée ont mis New York en scène avec un tel talent.

New York Mi Amor

«C'était la guerre des tranchées n'est pas un travail «d'historien»... Il ne s'agit pas de l'histoire de la Première Guerre mondiale racontée en bande dessinée, mais d'une succession de situations non chronologiques, vécues par des hommes manipulés et embourbés, visiblement pas contents de se trouver là où ils sont, et ayant pour seul espoir de vivre une heure de plus, souhaitant par dessus tout rentrer chez eux... en un mot que la guerre s'arrête ! Il n'y a pas de héros, pas de «personnage principal », dans cette lamentable « aventure » collective qu'est la guerre. Rien qu'un gigantesque et anonyme cri d'agonie. » Ainsi Tardi présentait-il C'était la guerre des tranchées lors de sa première parution en album, il y a deux décennies. Un grand projet consacré à la Première Guerre mondiale auquel il avait travaillé pendant des années et qu'il avait inauguré dans le magazine (À Suivre) plus de dix auparavant sous forme «d'épisodes » à la périodicité aléatoire, complétés pour la circonstance par Le Trou d'obus, une histoire courte qu'il avait fait paraître en 1984 à l'Imagerie Pellerin à Épinal. Alors que s'est ouvert début 2014 le cycle très fourni des commémorations de la Grande Guerre, cet ensemble ressort en librairie dans une nouvelle édition : format agrandi similaire à Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au stalag II B, couverture inédite et cahier graphique d'une quarantaine de pages regroupant croquis, illustrations, recherches de couverture, affiches de films, etc. Insensible au passage des années, la chronique sanglante que constitue C'était la guerre des tranchées n'a strictement rien perdu de sa douloureuse acuité, et demeure l'un des ouvrages de bande dessinée les plus puissants que l'on ait consacrés au conflit de 14-18.

C'était la guerre des tranchées ; 1914 - 1918

"D'un côté Manchette, de l'autre Tardi. Tardi n'adapte pas 
Manchette, il se fait un point d'honneur d'entrer dans son 
univers. On peut tout aussi bien dire qu'il a invité Manchette 
dans le sien." François Guérif

Manchette-Tardi - Coffret 3 volumes : Le petit bleu de la côte ouest ; La position du tireur couché ; O dingos, ô châteaux !

Antología con trabajos homenaje a Tintín de Jacques Tardi, Frank Margerin, Daniel Ceppi, René Petillon y otros.

Spécial Hergé : L'hommage de la bande dessinée 1983

Muséum d'histoire naturelle du Jardin des plantes, 4 novembre 1911. Un œuf de ptérodactyle datant de la fin du Jurassique se craquèle légèrement. Un œil tout rond apparaît, bientôt suivi d'un bec parsemé de petites dents pointues. Puis le corps du ptérodactyle se déploie avant de briser la glace de sa cage de verre et de prendre son envol. Bientôt, tout Paris tremblera à la lecture des exploits sanglants de cet oiseau surgi du fin fond de la préhistoire… Ainsi commence Adèle et la bête, premier volet des aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec. Un hommage au feuilleton populaire, né de l'imagination de Jacques Tardi et publié pour la première fois en 1976. Plus de trente ans plus tard, ce classique de la bande dessinée entame une nouvelle carrière. Mais dans une présentation toute différente : en noir et blanc et, surtout, en petit format. Les éditions Librio tentent de renouer avec une formule – la BD en livre de poche   lancée dans les années quatre-vingt. Cette fois, tout est prévu pour garantir un succès. Le prix, d'abord : à dix francs le volume, difficile de ne pas se laisser tenter. La reproduction en noir et blanc et le grammage du papier sont de qualité. L'absence de couleur n'est pas un handicap, bien au contraire : elle permet de redécouvrir les aventures d'Adèle et de profiter pleinement de l'ambiance pleine de mystère du Paris de ce début de siècle, propice au charme du noir et blanc. Enfin, la reproduction des planches respecte le format original et ne nuit en rien à la lecture. Le ptérodactyle peut être rassuré : cette nouvelle présentation n'empêchera pas le lecteur de frissonner à la lecture de ses sinistres exploits… --Philippe Actère

Le Livre d'Adèle

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