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Tous les matins du monde de Pascal Quignard et Alain corneau

Don Juan est-il français ? Fanny Deschamps a posé la question à quatorze jeunes étrangères.

Chaque été apporte à Paris des rêveuses qui viennent chercher, sur les quais de la Seine, la douceur de vivre à la française. Et peut-être aussi - pourquoi pas ? - la douceur d'aimer à la française.

Dans leur pays, elles ont lu Stendhal, et Le lys dans la vallée et Les nuits de Musset. Au cinéma, elles ont vu Gérard Philipe dans Le diable au corps, Delon et Belmondo dans leurs prouesses amoureuses. Et, en plus, « cela se sait, dans le monde entier, l'amant français est le plus coquinement meilleur de tous les amants ». Alors, ma foi, après avoir contemplé la Joconde, en plus de goûter à nos vins, à nos fromages et à nos parfums, certaines se disent qu'elles goûteraient bien un peu à nos hommes.

Oh ! pas pour toujours. Le Français n'a pas la réputation d'être bon pour faire « un homme d'usage ». Mais il pourrait faire un beau souvenir de voyage ? Il pourrai tau moins faire le cadeau d'une nuit inoubliable ? Hélàs, il est difficile de rencontrer, dans le métro, le héros des Liaisons dangeureuses, et même un sosie de Gérad Philipe. Alors, des aventures amoureuses des blondes et des brunes venues d'ailleurs, Fanny Deschamps a recueilli les confidences douces-amères. Et d'une franchise, sans fleur !

Qu'elle arrive de Cracovie, de Naples, de Helsinki, de Copenhague, de Stockholm, d'Oslo, de Leningrad, de Londres, de Berlin, d'Athènes, de Prague, de Madrid, de Tokyo ou de Los Angeles, la belle-qui-n'a-aimé-qu'un-seul-été a la rancune tenace et la langue acidulée dès que son Français l'a décue. Mais c'est que, vraiment, il n'est pas facile d'être l'Amant universel !

Si vous êtes candidat au titre, suivez le guide. En filigrane de ses propos, chacune donne son mode d'emploi. Et il y en a qui épouseraient bien la France pour la vie : elles sont tombées sur nos don Juan.

Née en Bourgogne. Venue au journalisme, après une carrière dans l'industrie, en 1961, elle collabore successivement, à France-Observateur (devenu Le Nouvel Observateur), L'Express, et Elle. Fanny Deschamps est aujourd'hui grand reporter à Elle et France-Soir.

Don Juan est-il français ?

Don Juan est-il français ? Fanny Deschamps a posé la question à quatorze jeunes étrangères. Chaque été apporte à Paris des rêveuses qui viennent chercher, sur les quais de la Seine, la douceur de vivre à la française. Et peut-être aussi - pourquoi pas ? - la douceur d'aimer à la française. Dans leur pays, elles ont lu Stendhal, et « Le lys dans la vallée », et « Les nuits » de Musset. Au cinéma, elles ont vu Gérard Philipe dans « Le diable au corps », Delon et Belmondo dans leurs prouesses amoureuses. Et, en plus, « cela se sait, dans le monde entier, l'amant français est le plus coquinement meilleur de tous les amants ». Alors, ma foi, après avoir contemplé la Joconde, en plus de goûter à nos vins, à nos fromages et à nos parfums, certaines se disent qu'elles goûteraient bien un peu à nos hommes. Oh ! pas pour toujours. Le Français n'a pas la réputation d'être bon pour faire « un homme d'usage ». Mais il pourrait faire un beau souvenir de voyage ? Il pourrait au moins faire le cadeau d'une nuit inoubliable ? Hélas, il est difficile de rencontrer, dans le métro, le héros des « Liaisons dangereuses », et même un sosie de Gérard Philipe. Alors, des aventures amoureuses des blondes et des brunes venues d'ailleurs, Fanny Deschamps a recueilli les confidences douces-amères. Et d'une franchise sans fleurs ! Qu'elle arrive de Cracovie, de Naples, de Helsinki, de Copenhague, de Stockholm, d'Oslo, de Leningrad, de Londres, de Berlin, d'Athènes, de Prague, de Madrid, de Tokyo ou de Los Angeles, la belle-qui-n'a-aimé-qu'un-seul-été a la rancune tenace et la langue acidulée dès que son Français l'a déçue. Mais c'est que, vraiment, il n'est pas facile d'être l'Amant universel ! Si vous êtes candidat au titre, suivez le guide. En filigrane de ses propos, chacune donne son mode d'emploi. Et il y en a qui épouseraient bien la France pour la vie : elles sont tombées sur nos don Juan.

Le premier tome de La Bougainvillée, Le jardin du Roi, vous a fait connaître et aimer Jeanne aux yeux d'or, audacieuse autant que timide, sincère jusque dans ses mensonges. Quatre-Epices vous emportera avec elle bien loin de Paris, sur cette mer indienne où flotte un grand rêve de Jeanne. Mais de Lorient au Port-Louis, la route bleue est longue pour une flûte de la Royale que poussent les caprices des vents...Vous retrouverez, dans ce deuxième tome, toute la richesse et la sensualité du style de Fanny Deschamps et sa parfaite recréation d'un XVIIIe siècle inoubliable, où se croisent des personnages passionnants dans un tourbillon de couleurs, de saveurs, de décors et de parures. Vous découvrirez les éblouissements des mers du Sud, la vie en Isle de France. Vous y entendrez la trop belle Jeanne rire et pleurer de ses plaisirs, de ses amours, dans le parfum des frangipaniers.

Quatre-Epices (La Bougainvillée, #2)

Voilà un roman qui porte à merveille son titre : tout y est en effet exquis, pétillant, léger et frivole avec grâce. Dans une langue aussi déliée que la taille de son héroïne, Fanny Deschamps nous livre les premiers émois de Louison, la bâtarde du duc de Conti, ses premiers pas dans la vie, ses faux pas aussi, quelques années avant la Révolution française, dans le bruissement de la soie et l'éclat des perles.

Louison ou l'heure exquise (Louison #1)

La Bougainvillée Tome 1 : le jardin du roi

Louison dans la douceur perdue

LOUISON est ne d'une heure exquise, vendue par une courtisane au prince de Conti, et elle est belle dans une France exquise, celle du dbut du rgne de Louis XVI et de Marie-Antoinette. C'est le temps de Fragonard, des Montgolfer, de Beaumarchais, de Calonne et de ses financiers, du romantique hritage de Rousseau. Les robes sont lgres, les bonnets fous, les couleurs claires. La science bouillonne, les ballons s'envolent, le thtre enfivre Paris, l'or se montre et provoque, fait la fte et btit des folies. Le marivaudage court toujours les alcves, mais les jeunes filles, ivres de romans, rvent de se marier par amour. Tout bouge et tout se mle, avec passion. Louison est de ce temps-l, pose entre deux ges de la France, au carrefour de ses contradictions. Frivole et tendre, spirituelle et raisonneuse, tente par les belles occasions qui passent, sincre dans tous ses caprices, enchante de ses lans, douloureuse de ses trahisons, charmeuse sans vergogne, tricheuse de bonne foi, bref elle est femme, femme, femme ! trois fois femme ! c'est son ami Beaumarchais qui le dit. travers les dcors de sa vie le riche faubourg Saint-Honor encore demi campagnard, la petite maison fourre de tapis et de soie du beau Persan, l't aux eaux de Bagnoles et le gai village la mode des Porcherons Louison ne recherche qu'une chose : tre aime dans la douceur de vivre d'un monde fragile, qui va bientt mourir. Aprs la merveilleuse Bougainville , Fanny Deschamps retrouve avec Louison son cher XVIIIe sicle qu'elle connat comme personne. Elle nous y mne par le bout du nez, nous sduit, nous enchante tant par sa connaissance de lHistoire et de ses histoires que par l'lgance et la sensualit de son criture. Louison a bien des grces. Quatre cents pages pleines de charme, de talent et d'intelligence. Un vrai bonheur.

Tous les matins du monde de Pascal Quignard et Alain corneau

Résumé

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