simples choses

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

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Seize pages, seize pages comportant chacune 3 lignes. ainsi se trouve réparti l'univers poétique de Roland Tixier, né en 1946, originaire de Lyon, qui est également l'auteur de "L'instant d'avant".

Demain est encore un jour

Chronique d'un été, Chaque fois l'éternité est pour l'enfant des années cinquante la promesse d'un bonheur retrouvé tous les ans dans le Limousin, et pour l'adulte devenu poète un album du temps retrouvé. Ces courts textes, alliant densité et simplicité, restituent des moments magiques d'un passé disparu, ceux d'un petit citadin de Villeurbanne s'émerveillant de la vie paysanne, des animaux de la ferme, des mots en patois et de tous les charmes d'un monde ancien. Précédemment paru en 1989, ce recueil réédité de Roland Tixier est accompagné d'une préface de Geneviève Metge.

Chaque fois l'éternité

Un temps d hiver

« C'est un homme dans sa ville. Sa ville, il la connaît par cœur. Pourtant, chaque jour, il la redécouvre. Une façade contemporaine, les murs d'une ancienne usine, une place au vent glacé sont pour lui des lieux d'émerveillement. Et puis cet homme n'a pas seulement l'œil, il a aussi l'oreille : des cris d'enfants, une ambulance, des mots prononcés par les uns ou par les autres, piano, violon, France Musique ou portable font partie de son monde, qui est aussi le nôtre. Cet homme, assis sur un banc, en rendez-vous avec lui-même, je le connais. C'est un poète comme je les aime. Il laisse ses amis s'asseoir à côté de lui. J'en fais partie. Mais il reste de la place. Vous venez avec nous ? » (François de Cornière) Dans ce 4e recueil publié aux éditions Le Pont du Change, Roland Tixier poursuit son oeuvre de haïkus urbains, attentif aux simples choses dont il restitue le miracle fragile et fugace.

Saisons régulières

Vaulx-en-Velin ville du monde, plaine sous le vent, nuages et  mémoires. Roland Tixier, poète amoureux de Vaulx-en-Velin,  livre des reflets, des éclats de la ville - de sa ville. Adolescent  déjà, il en parcourait les rues à bicyclette, il explorait les  méandres du vieux Rhône. Cette liaison d'un demi-siècle  nourrit les pensées légères ou graves du marcheur. Le passant  s'émerveille encore du jour à venir sans oublier jamais le  chemin parcouru, ni les peines et les joies, brèves mais bien  réelles, que tout un chacun récolte en avançant dans le temps. 
En sept parties de 21 haikus évoquant les différents quartiers  de la ville, Roland Tixier tente d'épuiser et de célébrer un lieu,  au fil du temps et du retour rassurant des saisons.

Le passant de vaulx-en-velin

Évoquer le nom de Pierre Présumey produit toujours en moi le même effet : j'entends dans ma tête claquer le pick-up de son moulinet et je vois en un éclair se tendre un fil lumineux au-dessus de l'eau sombre de la Loire. Pierre Présumey nous tend un fil, des fils, j'allais dire des lignes. Il sait, comme les poètes qui ont un jour trouvé notre cour, partager nos solitudes et nous aider parfois à nous remettre à flot. Simplement. Vraiment, je vous souhaite de lire Pierre Présumey.

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