Entre d'où l'on vient et où l'on va / entre hier et demain / Seuils : cette présence intervallaire qui suspend les clôtures / ouvre sur le devenir... / L'auteur interroge ici les circonstances d'un surgi de l'Être poétique / dans la cité-histoire...

Seuils

Anthologie des ascendances

Que d'encre versée ici... ailleurs dans l'anfractuosité du temps qu'a constitué le confinement de la planète terre consécutivement à la pandémie de la Covid-19. Cinquante créatrices, créateurs témoignent ici par leurs réflexions et l'expression de leurs ressentis au jour le jour. Elles, ils dénoncent le caractère anxiogène de la période avec les discours mensongers des gouvernants, les débats contradictoires des scientifiques, la dématérialisation du quotidien, la haute surveillance des populations, leur infantilisation. Mais bien au-delà d'un constat de réalité et sa distance critique, ce rassemblement de témoignages révèle aussi l'ivresse d'une pensée poétique et sa réflexion exigeante pour un « vivre autrement le monde » que sous la peur d'autrui, l'isolement, l'étouffement du désir... vivre un monde humain enfin humain... sensible aux attentions de la nature et ses urgences.

Effraction - Volume 2, Poseurs de lumière (Aux confins des sens)

Ce livre rassemble des approches sensibles comme les témoignages poétiques ainsi que des points originaux de réflexion théorique sur l'oeuvre et la personne de Geneviève Clancy. Cette oeuvre, hélas encore trop mal connue, est non seulement remarquable mais surtout étonnante. Elle provoque en effet un étonnement radical qui s'enracine lui-même dans la radicalité-violence du cri du témoin que Geneviève Clancy incarna au cours de sa vie et qui demeure à travers le lecteur témoin-acteur de sa passion de l'homme : cet "autre dont la vie court depuis sa naissance jusqu'à sa mort à travers toutes les vicissitudes" de la liberté, de l'amour, de la peine, de la joie, de la matérialité qui blessent et font saigner du sang des veines, le sang des mots créés-criés. La réflexion de Geneviève Clancy est à l'oeuvre poétique d'un bouleversement digne des plus grands tournants de l'histoire de la pensée philosophique et de la langue poétique car les catégories morales, politiques, esthétiques du discours y sont éclatées. La pensée philosophique chemine dans l'étendue de l'intuition, saisie depuis l'intériorité profonde. Elle tente d'entrevoir et comprendre ce qui est en l'homme et lui échappe : ce moment où la philosophie est amenée à vivre elle-même ses propres limites, la limite de ses concepts, la limite de l'état analytique ou synthétique du langage et pressent qu'il lui faut entrer dans un «état poétique» de la langue qui la bouleversera et saura immenser son champ. Ce livre ne saurait avoir la prétention d'une connaissance exhaustive de la femme poète, philosophe, engagée dans les luttes des opprimés mais il est une première et rigoureuse invitation-incitation à la lecture approfondie des écrits de Geneviève Clancy. Que les participants à cet ouvrage, philosophes, poètes, compagnons de combat, en soient vivement remerciés.

A la rencontre de Geneviève Clancy, poète-philosophe

Des milliers d'anonymes se sont arrêtés dans une rue de ville, de village pour dire ce qu'ils pensaient, ce qu'ils voulaient vivre. Ceux-là on ne les écoute pas sauf le temps d'un sondage et encore... c'est le plus souvent pour leur faire dire ce qu'il faut. Interdits de séjour dans la cité des idées, ils sont les tiers-exclus de la pensée car ils dérangent. Outre certains droits, les circuits culturels d'expression et de reconnaissance leur sont interdits. Un théâtre militant, théâtre du dehors sur des scènes improvisées, dans des espaces inattendus, leur permet de prendre la parole et ils s'en emparent. Ce théâtre est celui du temps des révoltes, du temps d'un immigré, d'un laissé pour compte, d'un in-vu dans sa lutte. Tous crient leur mal-être, leur identité. C'est aussi le temps de celles et ceux qui viennent les entendre, les reconnaître dans leur imagination créatrice, le temps d'une histoire qui ne serait plus celle dont on nous fait la vie en nous dépossédant de son écriture. De ce théâtre, de cette création en marge, de ses résonances, mais aussi de ses difficultés d'être au long des années 1970-1980, Geneviève Clancy et Philippe Tancelin témoignent. Plus de quarante ans après sa première édition, ce livre demeure d'une brûlante actualité. Il est aussi à travers son témoignage-mémoire, l'occasion de réinvestir dans l'action toute une pensée, réflexion de l'art et son rôle au coeur de la cité.

Les tiers idées - Pour une Esthétique de combat

Cessez-le-feu ? Tirez à volonté ! Quarante-trois auteurs, quarante-quatre textes, voici une évocation du cessez-le-feu qui marquait la fin de la guerre d'Algérie en 1962, laquelle pour des raisons inavouables n'ose pas même dire son nom, son nom de guerre, de sale guerre. Aujourd'hui, cinquante ans aprés, le regard alternatif, presque naïf, d'enfants, d'appelés, d'artistes et de poètes, nous donne à lire le ressenti de sensibilités hors du commun, pris sur le vif et sans frontière.

Cessez-le-feu, 19 mars 1962

Entre la proximité de la mort qu'on ne voit plus et le grand loin de la vie qu'on occupe aveuglément, quelle promenade nous explore, quels signes mettent en oeuvre l'insoumis qui crie à nos silences ? Dans l'intervalle nomade de nos utopies, il y a cette fresque subtile de l'aurore mêlant clarté et obscurité, il y a ces "fonds d'éveil" par lesquels ressuscite, revient de la beauté à la beauté, de l'amour à l'amour, la résistance en toutes ses places d'offrande.

Les fonds d'éveil

De la place de la poésie dans l'ensemble de la production culturelle-artistique contemporaine à la maltraitance de ses auteurs dans "la société du spectacle", en passant par le souffle impulsant au verbe tous ses états, Jean-Luc Pouliquen et Philippe Tancelin s'engagent ici à tenir parole de ce qu'ils écrivent chacun dans son style, sa langue.

Paroles de poètes ; poètes sur paroles

Déjà plusieurs livres, demain sans doute des dizaines à venir sur le mouvement des « Gilets jaunes » qui, pendant huit mois, surgit par effraction sur la scène politique française.
Le présent ouvrage est le témoignage du ressenti poétique-politique de l'auteur au fil des semaines.
Les chroniques qui le composent se sont voulues chaque fois en leur temps une adresse à certains milieux intellectuels, artistiques qui, pendant les premiers mois de la révolte, demeurèrent réservés quand ce ne fut pas suspicieux.
Les notes, fragments de propos, la fiction dramatique qui accompagnent l'ensemble attestent de la dynamique de cette période et ce qu'elle peut inspirer d'expressions créatrices.

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Résumé

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Critiques

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