Don Juan Et Le Double

Nous avons tous une part d'ombre, un autre que soi contre lequel il faut lutter. Mais de qui ou de quoi avons-nous vraiment peur ? Deux essais classiques de l'un des pionniers de la psychanalyse, au croisement de la psychanalyse et de la littérature, sur la peur de la mort et la croyance en l'immortalité, le sentiment de culpabilité et la crainte de soi. "Le Double" (1914) étudie à partir de la littérature le dédoublement de la personnalité, le mythe du jumeau, la croyance en l'immortalité du moi. "Don Juan" (1922) analyse, à partir de réflexions sur le Don Giovanni de Mozart, la série de ses incarnations artistiques.

Don Juan - Précédé de Le Double

Cette correspondance entre Sigmund Freud et Otto Rank est un témoignage essentiel de la période la plus riche de l'histoire de la psychanalyse. Plus de 220 lettres échangées entre 1907 et 1926 rendent compte du lien entre Freud et Otto Rank, le plus précoce de ses disciples, souvent considéré comme son fils adoptif. Nous y lisons l'évolution de leur relation. Rank, tout d'abord élève d'un maître vénéré, s'affirme, puis prend son indépendance, jusqu'à la rupture avec Freud après la publication du Traumatisme de la naissance. Cet échange nous fait également partager la vie de la psychanalyse, des psychanalystes et des Viennois au cours de ces années pleines de bouleversements. Intrication de la vie personnelle, des amours et de la pratique analytique, désaccords cliniques et théoriques, rivalité et fraternité des disciples de Freud, se déploient sur le fond tourmenté de la société autrichienne : la Grande Guerre, la disparition de l'Empire, la grave dépression économique. Nous y retrouvons Freud, toujours attentif à ses élèves, à ses proches et à la cause psychanalytique : père de la psychanalyse, encore plus avec Otto Rank qu'avec tout autre de ses disciples. Avec ce recueil, le lecteur pénètre au plus intime de l'invention et du développement de la psychanalyse, une affaire d'hommes et de femmes aux destins exceptionnels.

Correspondance 1907-1926

Otto Rank hatte in der frühen Psychoanalyse das volle Vertrauen von Freud, der ihn in der psychoanalytischen Bewegung eine herausragende Position einnehmen ließ. Das änderte sich grundlegend nach Erscheinen seines Buches Trauma der Geburt, das zu einem Zerwürfnis der beiden führte. Rank ging zuerst nach Paris, dann weiter nach USA und schrieb weiterhin bedeutende tiefenpsychologische Werke, bereichert um Erkenntnisse aus Philosophie, Literatur und Ethnologie.

Amerika sollte seine neue Heimat werden, aber auch hier wurde er von seinen ehemaligen Kollegen verschmäht und verleugnet. In dem Buch Jenseits der Psychologie fasst er seine lebenslangen Forschungen über die menschliche Psyche zusammen. Seine Überzeugung war, die Psychologie des Selbst müsse im Anderen gefunden werden.

Mein Lebenswerk ist beendet. Die Gegenstände meines früheren Interesses, der Held, der Künstler, der Neurotiker erscheinen nochmals auf der Bühne, und zwar nicht nur als Mitspieler im ewigen Drama des Lebens, sondern ohne Maske, nachdem der Vorhang gefallen ist, unbekleidet und ohne Prunk. Auch nicht als geplatzte Illusionen, sondern als menschliche Wesen, die keines Interpreten bedürfen.

Jenseits der Psychologie

À l'été 1922, un échange de vues sur les problèmes d'actualité de la psychanalyse a été à l'origine de ce projet commun de Ferenczi et Rank : comment traiter et résoudre en même temps les difficultés théoriques et pratiques qui se posaient à eux, comme à d'autres analystes. «En contraste avec le développement rapide de la théorie psychanalytique, la littérature [...] a singulièrement négligé le facteur technique et thérapeutique [...]. On pourrait en retirer l'impression que la technique n'a pas bougé entre temps, d'autant plus que Freud lui-même a toujours, comme on sait, fait preuve d'une extrême réserve dans ce domaine [...]. Pour les analystes qui n'avaient pas subi eux-mêmes une analyse, ses rares articles techniques ont constitué les seuls principes directeurs de leur action thérapeutique [...]. Aussi s'explique-t-on que la plupart de ces analystes, réduits à l'étude de la littérature, se soient cramponnés avec beaucoup trop de rigidité à ces règles techniques, incapables de les articuler avec les progrès accomplis entre temps par la science psychanalytique. Mécontents de cet état de choses, nous nous sommes sentis à plusieurs reprises obligés de suspendre notre travail pour nous rendre compte de ces difficultés et de ces problèmes. [...] Finalement, nous avons trouvé nécessaire [...] de communiquer notre expérience et le meilleur moyen nous paraît être d'exposer tout d'abord comment nous pratiquons la psychanalyse aujourd'hui et ce que cela veut dire actuellement pour nous. Après quoi, nous pourrons comprendre le pourquoi des difficultés qui surgissent un peu partout aujourd'hui et, nous l'espérons, y remédier.» (Sandor Ferenczi/Otto Rank)

Perspectives de la psychanalyse

Don Juan

Le traumatisme de la naissance

Originally published in German in 1909, Otto Rank's The Myth of the Birth of the Hero offered psychoanalytical interpretations of mythological stories as a means of understanding the human psyche. Like his mentor Freud, Rank compared the myths of such figures as Oedipus, Moses, and Sargon with common dreams, seeing in both a symbolic fulfillment of repressed desire. Thirteen years later, Rank substantially revised this seminal work, incorporating new discoveries in psychoanalysis, mythology, and ethnology, doubling the size of the book. This expanded second edition has never before been available in English.

Le Mythe de la naissance du héros, suivi de La Légende de Lohengrin

Soigner un névrosé, ce n'est pas lui faire réintégrer le monde des gens " normaux " - mais, bien au contraire, réveiller en lui une créativité enfouie. Otto Rank a toujours considéré le névrosé comme un artiste réduit à l'impuissance, un créateur muselé par sa propre volonté de négation. Dès lors, il s'agit d'encourager le moi, de le fortifier dans sa volonté, jusqu'ici contrariée et étouffée, d'auto-affirmation créatrice - de lui donner toutes ses chances d'expression et, par là, de lui permettre d'échapper à la loi collective et au nivellement des personnalités. En participant dynamiquement - fût-ce avec l'énergie du désespoir - à l'entreprise thérapeutique, le névrosé peut inverser le cours des choses et devenir comme le thérapeute un véritable créateur.

Don Juan Et Le Double

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