Candide

Extrait :"COUCY : Digne sang de Gesclin, vous qu'on voit aujourd'hui Le charme des Français dont il était l'appui, Souffrez qu'en arrivant dans ce séjour d'alarmes, Je dérobe un moment au tumulte des armes : Écoutez-moi. Voyez d'un œil mieux éclairci Les desseins, la conduite et le cœur de Courcy ; Et que votre vertu cesse de méconnaître L'âme d'un vrai soldat, digne de vous peut-être."

Adélaïde du Guesclin

Dans ce livre, Voltaire peint à la postérité, non pas les actions d'un seul homme, Louis XIV, mais surtout l'esprit des hommes à l'époque la plus éclairée qui ait jamais été.Extrait:Le pouvoir, du reste, faisait toujours chorus avec cette partie du public si obstinée dans ses injustices ou si capricieuse dans ses goûts. L'année suivante la préface de cette Zaïre tant applaudie était saisie comme un vulgaire pamphlet, les Lettres philosophiques condamnées au feu par arrêt du Parlement, et les poursuites contre le libraire Jorrc, qui les avait publiées, mettaient la maréchaussée en mouvement, contre le panégvriste imprudent des idées anglaises. Singulier triomphateur que cet homme sur qui pesait sans cesse, comme sur le premier venu, une menace de Bastille! Triste successeur de Racine à qui la cour refa sait (1736) un privilège pour l'impression d'une tragédie aussi anodine en somme que la Mort de César! relevant.

Le Siècle de Louis XIV

"Pour l'édification des fidèles et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle."

Voltaire

« Voltaire est cette icône qui ressurgit régulièrement d'un tombeau vide pour exalter les valeurs de la tolérance et dénoncer les ravages de l'obscurantisme, de la superstition, de la censure. C'est l'homme de l'ironie, usant comme nul autre dans ses pamphlets des procédés d'antiphrase, d'amplification et d'accumulation, pastichant les récits épiques, excellant dans la litote, raillant et ferraillant. »

Édouard launet

De l'horrible danger de la lecture

Zadig et Autres Contes: Classiques Abreges

"De l'opportunité de revenir à Voltaire quand on l'oublie quelque peu..., à l'heure des trop fameuses caricatures danoises, par exemple. Quand les mille visages de l'intolérance s'affichent au grand jour ou quand ils ne se montrent qu'obliquement. Quand toutes sortes d'orthodoxies distillent sans frein leur venin, infusent dans le corps d'une société l'exclusion, la haine de l'autre... Quand on s'avise que la liberté de conscience, dans la vaste marmite des croyances, n'est pas plus un don de Dieu qu'une condition acquise une fois pour toutes. Cet opuscule propose un facétieux pamphlet de Voltaire intitulé De l'horrible danger de la lecture, ainsi que divers articles tirés de son Dictionnaire philosophique sur les livres, la liberté d'imprimer ou encore le fanatisme. Il présente ensuite un texte incisif du metteur en scène Hervé Loichemol, initialement publié par le journal Le Monde sous le titre Une fatwa contre Voltaire ? Vous reprendrez bien aujourd'hui un peu de Voltaire, avec deux doigts d'ironie lucide et une pincée de turbulent optimisme ?", Alain Blanc.

De l'horrible danger de la lecture, suivi de Liberté d'imprimer Livres Fanatismes ; Morbleu ! Une fatwa contre Voltaire ?

Candide, Voltaire’s biting portrayal of eighteenth-century European society, is a central text of the Enlightenment and essential reading for history students today. Preserving the text’s provocative nature, Daniel Gordon’s new translation enhances Candide’s read-ability and highlights the text’s wit and satire for twentieth-century readers. The introduction places the work and its author in historical context, showing students how the complexities of Voltaire’s life relate to the events, philosophy, and characters of Candide. A related documents section — with personal correspondence to and from Voltaire — gives students another lens through which to view this influential thinker. Helpful editorial features include explanatory notes throughout the text and a chronology of Voltaire’s life.

Débarqué sur les côtes bretonnes, le Huron intrigue. Cet Indien venu du Canada, ignorant des usages, dit ce qu'il pense, fait ce qu'il veut et déchaîne les passions sur son passage. Religieuses ou politiques, les bonnes moeurs et les croyances de la société française ne résisteront pas à l'examen de son regard innocent.
Entre conte philosophique, apologue et roman d'apprentissage, Voltaire propose une audacieuse critique du pouvoir absolu, des hiérarchies sociales ou encore de la doctrine janséniste. Servi par une plume acérée, L'Ingénu est un chef-d'oeuvre des Lumières.
L'Ingénu est suivi de L'Homme aux quarante écus.

o Objet d'étude : Dénoncer les travers de la société
o Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes
o Prolongement : Du roman d'apprentissage à la comédie d'émancipation (corpus de textes et analyse de film).

Classe de troisième.

L'Ingénu

Voltaire, avec son esprit acerbe et sa plume subtile, a trouvé dans la forme du dictionnaire une voie royale d'expression qui lui permis d'échapper à la censure de son temps. Utilisant le jeu des renvois entre les définitions pour tromper la vigilance des autorités et insérant ses analyses les plus iconoclastes dans la définition de termes anodins, Voltaire se livre à un jeu de piste à l'attention d'un lecteur averti, incité à concevoir ce dictionnaire comme un véritable rébus. Ainsi, à l'article Idolâtrie, Voltaire ose comparer les Grecs possédant la statue d'Heraclès aux chrétiens qui ont celle de saint Christophe, ou encore rapprocher nos cultes des coutumes dites barbares. Voltaire, à force d'analogies, nous invite au relativisme, fondement de l'esprit de tolérance dont il aura été l'apôtre le plus convaincu. D'une lecture amusante autant qu'instructive, ce dictionnaire, où souffle à chaque page l'esprit des Lumières, nous éveille à la Raison par alphabet, pour reprendre le titre éloquent donné à l'ouvrage dans son édition de 1769. --Paul Klein

Candide

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