Si les cultures ont été une idée du beau et de l'art, rares sont celles qui l'ont théorisée de façon explicite et l'ont considérée globalement, le beau et l'art étant liés, au point de penser en termes d'esthétique. Ce concept est né en Europe au XVIIIe siècle et l'histoire des idées ne s'est guère intéréssée aux théories du beau et de l'art avant cette période. L'époque médiévale a longtemps été victime de cette erreur.  Depuis cinquante ans, les choses ont changé : on a découvert le Moyen Âge, sa richesse, ses fascinantes spéculations sur la beauté, le plaisir esthétique et le goût, le beau naturel ou artistique, les rapports entre l'art et les autres activités humaines.

Art et beauté dans l'esthétique médiévale

Comment distinguons-nous un éléphant d'un tatou ? Il s'agit d'un problème philosophique qui a obsédé la pensée humaine depuis Platon jusqu'aux cognitivistes contemporains et que Kant, lui non plus, n'a pas su résoudre ni même poser de façon satisfaisante : la perception que nous avons des choses dépend-elle de la structure de notre appareil cognitif, de la structure de notre appareil linguistique, ou des deux ?Arrivé à ce point, on voit que les problèmes sémiotiques sont intimement liés aux sciences de la connaissance. Vingt ans après la publication du Traité de Sémiotique générale, Umberto Eco a voulu faire le point et rassembler, en un ouvrage original, l'ensemble de sa réflexion et de son travail. En reprenant les questions de la référence, de l'iconisme, de la vérité, de la perception, et en s'intéressant de près à ce qu'il nommait alors le "seuil inférieur" de la sémiotique, l'auteur pratique une série d'explorations en mettant en scène un personnage souvent négligé : le sens commun.

Kant et l'ornithorynque

Umberto Eco La Guerre du faux  La Guerre du faux, ou la chronique raisonnée de nos nouvelles mythologies. Une lecture saisissante. Pour réapprendre à voir le monde et percer le mystère des apparences. Blue-jean, football, télévision, terrorisme, hyperréalité, phénomènes de mode, nouveautés technologiques, passions multiples, etc. L'univers quotidien de notre siècle finissant magistralement déchiffré par l'auteur du Nom de la rose.

La guerre du faux

Storia della bruttezza

Je crois possible d'etablir une liste de caracteristiques typiques de ce que j'appelle l'Ur-fascisme c'est-a-dire le fascisme primitif et eternel.L'Ur-fascisme est toujours autour de nous, parfois en civil.Ce serait tellement plus confortable si quelqu'un s'avancait sur la scene du monde pour dire -Je veux rouvrir Auschwitz...-Helas, la vie n'est pas aussi simple.L'Ur-fascisme est susceptible de revenir sous les apparences les plus innocentes.Notre devoir est de le demasquer, de montrer du doigt chacune de ses nouvelles formes - chaque jour, dans chaque partie du monde. Umberto Eco L'auteur mele ici souvenirs personnels de sa jeunesse sous le fascisme et analyse structurelle des 14 archetypes du fascisme primitif et eternel.

Reconnaître le fascisme

Suite à une conversation dans un taxi new-yorkais avec un chauffeur pakistanais qui ne comprend pas qu’un pays puisse exister sans ennemis, Umberto Eco s’interroge. Après avoir constaté les ravages d’idéologies totalitaires telles que le nazisme ou le fascisme, la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Les Etats renonceraient-ils, aujourd’hui, à l’opportunité de créer de nouveaux boucs émissaires pour renforcer le sentiment d’identité nationale et leur pouvoir ?Puis, à l’occasion de conférences ou d’essais à thèmes qui amusent autant celui qui parle que celui qui écoute, et qui sont, en somme, des exercices de rhétorique baroque, l’auteur aborde avec jubilation des sujets variés : l’idée de l’absolu, la tragédie d’Anna Karenine, la poétique de l’excès chez Victor Hugo, les divertissements inspirés par les almanachs, « Parlez-moi d’amour », etc.Le grand érudit qu’est Umberto Eco traite dans ces « écrits occasionnels » de questions qui l’intriguent et le passionnent, sans jamais oublier d’amuser son lecteur.

Construire l'ennemi

Lungo il XIX secolo, tra Torino, Palermo e Parigi, troviamo una satanista isterica, un abate che muore due volte, alcuni cadaveri in una fogna parigina, un garibaldino che si chiamava Ippolito Nievo, scomparso in mare nei pressi dello Stromboli, il falso bordereau di Dreyfus per l’ambasciata tedesca, la crescita graduale di quella falsificazione nota come I protocolli dei Savi Anziani di Sion, che ispirerà a Hitler i campi di sterminio, gesuiti che tramano contro i massoni, massoni, carbonari e mazziniani che strangolano i preti con le loro stesse budella, un Garibaldi artritico dalle gambe storte, i piani dei servizi segreti piemontesi, francesi, prussiani e russi, le stragi in una Parigi della Comune dove si mangiano i topi, colpi di pugnale, orrendi e puteolenti ritrovi per criminali che tra i fumi dell’assenzio pianificano esplosioni e rivolte di piazza, barbe finte, falsi notai, testamenti mendaci, confraternite diaboliche e messe nere. Ottimo materiale per un romanzo d’appendice di stile ottocentesco, tra l’altro illustrato come i feuilletons di quel tempo. Ecco di che contentare il peggiore tra i lettori. Tranne un particolare. Eccetto il protagonista, tutti gli altri personaggi di questo romanzo sono realmente esistiti e hanno fatto quello che hanno fatto. E anche il protagonista fa cose che sono state veramente fatte, tranne che ne fa molte, che probabilmente hanno avuto autori diversi. Ma chi lo sa, quando ci si muove tra servizi segreti, agenti doppi, ufficiali felloni ed ecclesiastici peccatori, può accadere di tutto. Anche che l’unico personaggio inventato di questa storia sia il più vero di tutti, e assomigli moltissimo ad altri che sono ancora tra noi.

Le Cimetière de Prague

« Je crois possible d'établir une liste de caractéristiques typiques de ce que j'appelle l'Ur-fascisme c'est-à-dire le fascisme primitif et éternel.
L'Ur-fascisme est toujours autour de nous, parfois en civil.
Ce serait tellement plus confortable si quelqu'un s'avançait sur la scène du monde pour dire "Je veux rouvrir Auschwitz..."
Hélas, la vie n'est pas aussi simple.
L'Ur-fascisme est susceptible de revenir sous les apparences les plus innocentes.
Notre devoir est de le démasquer, de montrer du doigt chacune de ses nouvelles formes - chaque jour, dans chaque partie du monde. »Umberto Eco 
L'auteur mêle ici souvenirs personnels de sa jeunesse sous le fascisme et analyse structurelle des 14 archétypes du fascisme primitif et éternel.

Questo volume presenta scritti tutti già pubblicati ma che l’autore ha riunito per testimoniare della sua continua attenzione alla filosofia, all’estetica, alla semiotica medievale, sin dall’inizio dei suoi interessi storiografici degli anni universitari. Raccoglie così le ricerche sull’estetica medievale e in particolare quella di Tommaso d’Aquino, gli studi di semantica sull’arbor porphyriana e sulla fortuna medievale della nozione aristotelica di metafora, esplorazioni varie sul linguaggio animale, sulla falsificazione, sulle tecniche di riciclo nell’Età Media, sui testi di Beato di Liebana e della letteratura apocalittica, di Dante, di Lullo e del lullismo, su interpretazioni moderne dell’estetica tomista, compresi i testi giovanili di Joyce. Una seconda sezione raccoglie scritti meno accademicamente impegnativi ma che tuttavia possono fornire anche al lettore non specialista idee sul pensiero medievale e sui suoi vari ritorni in tempi moderni, con riflessioni sugli embrioni secondo Tommaso, l’estetica della luce nel paradiso dantesco, il Milione di Marco Polo, la miniatura irlandese e quella del tardo Medioevo, documentate visivamente in una succinta raccolta di immagini. Pur conservando a questi scritti, che coprono un arco di sessant’anni, la loro natura originale, l’autore li ha uniformati dal punto di vista bibliografico e redazionale, eliminando, seppure non del tutto, alcune riprese e ripetizioni.

Art et beauté dans l'esthétique médiévale

Résumé

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