Conçu durant l'hiver 1942-43 révélé en 1966, Trouble dans les Andains, premier roman de Boris Vian, n'est ni l'ébauche ni la version primitive de quelqu'une des ses autres œuvres.

Trouble dans les andains

L'écume des jours met en scène le personnage de Colin, qui a tout pour être heureux dans cet environnement magique où il a dompté les objets. Il devient amoureux de Chloé, qu'il épouse, et dès lors les événements tournent mal. Celle-ci tombe malade et finit par mourir du nénuphar lui dévorant les poumons.C'est par le style que le livre devient chef-d'œuvre. Il est inventif, original, explosif, déstabilisant, porté par un travail sur le langage de tous les instants. Les mots sont pris au pied de la lettre ou s'agglutinent pour en former de nouveaux.L'écume des jours est le roman le plus troublant qu'il nous aura été donné de lire. En effet, jamais autant que dans ces pages le lecteur ne se sera trouvé dans un univers à la fois proche du sien, mais rempli de lois ou de codes qu'il ne connaît absolument pas.

L'écume des jours

« Le plus poignant des romans d’amour contemporain.» Raymond Queneau« L’écume des jours, c’est Roméo et Juliette sans confl its familiaux, Tristan et Yseut qui n’ont pas besoin de philtre, Paul et Virginie à Saint-Germain-des-Prés, une Dame dont les Camélias sont remplacés par un Nénuphar, Héloïse sans castrer Abélard. Voilà un tournant : le moment, après la guerre, où le roman français se dit que ce qui importe, c’est de faire bouger le lecteur sur un air de be-bop. Boris Vian en a marre des académismes, il veut faire rire et swinguer la langue, il veut obtenir les larmes, il veut aussi faire rêver et proposer davantage qu’une romance: une fenêtre ouverte sur le merveilleux.» Frédéric Beigbeder

Quel est ce pays où les enfants volent comme des oiseaux mais sont emprisonnés derrière des murailles infranchissables ? Où la « Foire aux Vieux » est une coutume prisée? Si le psychiatre Jacquemort s'interroge, il renoncera vite, noyé dans les flots de honte que déversent ses patients. Dans une langue où chaque mot fait mouche, Vian décrit l'égoïsme, l'indifférence et la dénaturation de l'amour dans un monde qui est, hélas, encore le nôtre.Une fable que Fanny Cottençon raconte avec un art consommé des nuances, entre rire et larmes.

L'arrache-cœur

Les Bâtisseurs d'Empire ou Le Schmürz

Vian aimait provoquer ! Pour le centenaire de sa naissance, voici qu'il provoque les poètes et se moque donc de lui-même... tout en nous donnant une grande leçon d'imagination. Boris Vian demande aux poètes d'arrêter d'écrire sur leurs petits malheurs et les invite à fabriquer en vrai un monde enfin merveilleux ! Ce texte fantasque nous embarque dans un univers où les poètes feraient le bonheur autour d'eux en inventant des mirliflûtes, des plumuches, des rara curules... Autant d'animaux loufoques tout droit sortis de l'imagination débordante d'un Boris Vian empreint de l'esprit d'enfance, impertinent et joueur. Les enfants auront, à coup sûr, envie d'inventer à leur tour des scènes drolatiques, à l'image des illustrations que nous sert un Serge Bloch très inspiré.

Si les poètes étaient moins bêtes

«Le Major avait une façon assez personnelle de danser, un peu déroutante au premier abord, mais à laquelle on s'accoutumait assez vite. De temps à autre, s'arrêtant sur le pied droit, il levait la jambe gauche de façon que le fémur fasse avec le corps, tenu vertical, un angle à 90°. Le tibia restait parallèle au corps, puis s'en écartait légèrement dans un mouvement spasmodique, le pied demeurant parfaitement horizontal pendant ce temps. Le tibia, redevenu vertical, le Major abaissait son fémur, puis continuait comme si de rien n'était.» Les surprises-parties en 1945 racontées par Boris Vian.

Vercoquin Et Le Plancton

Ca (TM)est bel et bien un guide touristique que devait initialement composer, pour un A(c)diteur spA(c)cialisA(c), la (TM)auteur de La (TM)Ecume des jours. En 1950, il remania son texte, lui donnant un ton plus personnel, fait de sA(c)rieux et de bouffonnerie, de fantaisie et de poA(c)sie indissolublement mAalA(c)s. Le Saint-Germain-des-PrA(c)s des annA(c)es cinquante y apparaA(R)t tel qua (TM)en lui-mAame, prA(c)sentA(c) et dA(c)crit avec brio et lA(c)gA]retA(c) par celui qui en fut la (TM)une des plus A(c)tincelantes figures. Le Flore, Le Tabou, La Rhumerie et autres lieux illustres; les personnalitA(c)s, de Jean-Paul Sartre A Claude Luter, de Simone Signoret A Mireille; le bouillonnement artistique et intellectuel, les courants novateurs de la littA(c)rature, de la chanson, du thA(c)A[tre, du jazz bien sAra ] Suivez le guide ! Il sait tout, devine tout, sa (TM)amuse de touta ] et nous laisse, sans en avoir la (TM)air, un document de premier ordre sur une A(c)poque qui na (TM)a pas fini de susciter des nostalgies.

Manuel de Saint-Germain-des-Prés

Los inolvidables personajes de Joël y Citroën fueron creados por Boris Vian a la medida del estremecedor delirio al que él cree que suelen conducir por un lado la dominación materna y, por el otro, el inevitable conflicto entre la vida autónoma, secreta de la infancia y la tiranía de la familia y la presión social. También se sirve del siniestro Jacquemort, un psicoanalista en busca de pacientes, para satirizar tanto el enloquecido mundo de los llamados cuerdos como el psicoanálisis y el comportamiento existencialista, tan en boga en aquellos años. Es precisamente en el ciclo de novelas escritas entre 1947 y 1953, al que pertenece El arrancacorazones, en el que Vian parece haberse asentado en un universo que le es finalmente propio, en un mundo de fábula poética cargada de fantasía, pero también de tensión y violencia, en la que la experiencia de los niños desafía los valores de los adultos.

Trouble dans les andains

Résumé

Plus de livres de Boris Vian

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques