Non, ma mère n'est pas un problème

Le privilège des rêveurs

La cantatrice Sistina Piave vivait pour son art. Elle y renonça par amour pour un riche et beau lord anglais.
Les années passèrent. Exilée dans les brumes de l'Angleterre victorienne, délaissée par un mari volage, la belle italienne céderait-elle à la tentation d'un amour oublié, jouerait-elle enfin pour une seule et unique représentation le plus beau des rôles : celui de La Traviata ?
Déchirante comme une aria de Verdi, une histoire d'amour vibrante de toutes les passions, subtile et perverse comme un roman anglais, belle et romantique comme un opéra.

Une Traviata

À la fin des années 80, Werner, étudiant allemand, vient poursuivre ses études à Paris. Il prend pension chez la vieille Hannah, qui vit sur place avec Salomé, sa petite-fille. Elles sont juives. L'une a connu la guerre, l'autre pas. Installé dans le grenier, Werner découvre dans des coffres d'intrigantes traces du passé. Ce fils d'ancien officier nazi tente alors de reconstituer l'histoire de la famille qui l'héberge. Il part à la rencontre de plusieurs générations de femmes, l'une le menant à l'autre, à la manière des poupées russes, les matriochkas. De Hannah à Myriam Rosenstein, de Maria Blum à Elizabeth, Werner soude les divers maillons de la chaîne. Quitte à entreprendre un voyage aux États-Unis et en Israël. D'abord par jeu, puis par amour, Salomé l'accompagne dans ses recherches. La passion l'emporte sur la patience. De rebondissements cruels en conséquences inattendues, Salomé laisse Werner s'approprier sa vie, son passé...

Les Matriochkas

Place de la Contrescarpe, à Paris, un enfant borgne récite d'étranges prophéties que les passants écoutent troublés comme si elles répondaient à leurs pensées secrètes. Parmi eux, une ancienne journaliste de guerre, victime d'un attentat. Elle doit réapprendre à vivre, à accepter un monde fait de violence et d'injustice mais de confiance aussi. Chercher à percer le mystère qui auréole l'enfant-prophète en est sans doute une des voies.

Que tous nous veuille absoudre

Suite aux mesures drastiques prises durant les siècles précédents, l'Europe devenue Newland vit désormais en paix et en harmonie. Chaque citoyen se voit orienté à quatorze ans vers la filière qui correspond le mieux à ses inclinations. Depuis l'enfance, au vu de ses performances, Marian est assurée d'être dirigée vers un domaine intellectuel. Aussi éprouve-t-elle un véritable choc à ne pas y être admise et un sentiment d'injustice qui va la conduire à transgresser les lois de Newland et en découvrir le fonctionnement, au risque de s'y briser. Roman d'anticipation autant que roman d'apprentissage, Newland nous plonge au coeur des questionnements les plus brûlants qu'Aldous Huxley, avec Le Meilleur des mondes, avait posés en son temps sur notre devenir et sur les dérives qui aliènent, au nom du bonheur et de l'égalité, la notion même de liberté.

Newland

2272, l'intelligence artificielle est au pouvoir, unité centrale et incontournable d'une pensée collective et unique. En Amérique, les rares spécimens humains encore en vie sont parqués dans des réserves. Par souci d'incarnation, l'I. A. a laissé en circulation quelques humanoïdes, pures émanations du numérique, dont l'apparence fait illusion. Kit est l'une d'entre eux. Elle est affectée, à distance, à la surveillance de Newland of Europe. Lorsque la révolte commence à gronder sur le territoire européen, Kit y est envoyée pour rétablir l'ordre, associée à Noa, une humanoïde nouvelle génération. Mais elle ne sait pas encore que sa véritable mission va l'entraîner bien au-delà de ce qu'elle envisageait... Roman d'anticipation, d'apprentissage, quête d'identité, Sauver Newland, qui fait suite à Newland (Albin Michel, 2016), est une plongée hyperréaliste dans un monde du futur qui est déjà notre présent. Stéphanie Janicot y aborde des thèmes majeurs pour l'avenir de la planète et de l'espèce humaine : rôle de l'intelligence artificielle, maîtrise de la démographie, traitement des grandes migrations, avenir de l'écologie...

Sauver Newland

« Née Mérit, l'aimée, sous le règne du pharaon Aménophis III, j'ai été Bérit, l'alliance, pour les Hébreux, Sophia, la sagesse, pour les Grecs et les Romains. Alors que je n'ai plus de nom, que je suis vouée à disparaître, je te livre l'histoire de ma vie. Écoute-moi bien, car ma mémoire est ta pensée. »
C'est à un vertigineux voyage dans le temps que nous convie Stéphanie Janicot avec La Mémoire du monde, une fresque sans équivalent par son ampleur, l'aventure du monde occidental sur plus de trois millénaires.

La Mémoire du monde

Jazz, de son vrai nom Julia Adélaïde Zoé Ziegler, est pigiste en culture dans un hebdo.Son chef de service, Aaron, a une fâcheuse tendance à lui refiler les sujets dont personne ne veut. Mais qu’à cela ne tienne, Jazz ne manque pas d’ardeur.Des Victoires de la musique au train du livre direction Brive-la-Gaillarde, Jazz ira de rencontres en surprises.À travers ce personnage attachant, Catel et Stéphanie Janicot nous font découvrir la vie trépidante d’une pigiste et nous font partager grâce à elle, sur une période d’un an, les temps forts des événements culturels en France, du mois de janvier au mois de décembre.

Non, ma mère n'est pas un problème

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