Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Monsieur Suzuki a la dent dure

Mr. Suzuki prend la mouche

Là, à quelques mètres, au bas des marches de l'escalier monumental, sur la gauche, à moitié dissimulé par une colonne, se tenait un petit homme barbu, coiffé d'un panama, qui, à la vue de Lemerre, tira de la poche intérieure de son veston un long pistolet-mitrailleur. Lemerre n'attendit pas d'en voir davantage. Il se laissa tomber à plat ventre. Au même instant, le tac-tac d'une fusillade se déchaîna. Les détonations crépitèrent, suivies du ding-ding des balles faisant éclater le marbre des murs. L'écho du hall transforma cette pétarade en tonnerre assourdissant qui couvrit les hurlements aigus des passants.

Mr. Suzuki pêche en eau trouble

Mr Suzuki et la terreur blanche

À mesure que s'accroît la puissance des moyens de destruction, l'importance des Services de renseignements grandit. Les principales étapes de la Seconde Guerre mondiale ont été précédées par la lutte silencieuse que se livraient les agents secrets sur toute la surface du globe. Du désastre de Pearl Harbour, à la destruction de Peenemünde, les femmes ont joué un rôle de premier plan dans cette guerre secrète et sans merci, où tous les coups sont permis, puisque aussi bien l'on ne fait pas de quartier aux espions. Une fois découverts, c'est la corde qui les attend, ou le peloton, à moins qu'ils ne sauvent leur peau à force de ruse et de férocité. Peu à peu, la lumière se fait sur beaucoup d'épisodes mystérieux de la dernière guerre ; les archives secrètes sont dépouillées et l'on découvre que la réalité dépasse en horreur, ou en sublime, toutes les inventions des romanciers.

Opération Odyssée

L'auteur d'Opération Odyssée nous entraîne, cette fois, à Dublin, et nous fait assister à la lutte féroce que se livrent, dans la capitale de l'Irlande libre, les agents de la Gestapo, les membres de l'Armée Secrète Républicaine (I.R.A.), la police gouvernementale et... d'autres. Le roman est basé sur la découverte, par les autorités de l'Eire, d'un complot destiné à renverser le gouvernement de Valera, et aussi sur les révélations que fit - après la guerre - le général-major Erwin Lahousen, l'un des chefs de l'espionnage allemand. Il était tentant, en effet, pour les Nazis, d'utiliser la verte Erin, non seulement comme base d'espionnage, mais aussi comme base de départ en vue d'un débarquement en Angleterre. Dublin, beaucoup plus que Lisbonne et que Tanger, fut l'une des capitales du Renseignement pendant la Deuxième guerre. Rares, pourtant, sont les auteurs de romans d'espionnage qui ont choisi "l'île des saints et des fées" pour y situer leur action. Jean-Pierre Conty comble une lacune, en nous présentant un récit riche en situations dramatiques, en rebondissements imprévus, où des passions farouches s'affrontent dans une atmosphère de conjuration bien dans la tradition du Sinn Fein et des Fénians.

Dernier message

Photographier sans le vouloir un assassinat commis sous vos yeux, cela peut vous mener loin... Si vous découvrez par la suite que vous n'êtes pas aussi innocent que vous le croyez, il y a de quoi vous affecter. Mais si vous découvrez votre meilleur ami parmi vos pires ennemis, vous tombez de haut ! C'est ce qui arrive à M. Suzuki, chargé de faire la lumière sur le jeu sanglant qui oppose le M.I.C. au M.A.C. sur le territoire des îles Fortunées. Avant de trouver la clé du mystère, il devra répondre à beaucoup de questions. Qui sont ces femmes, amazones ou vestales, qui accueillent dans leur jardin édénique les hommes venus de la mer ? D'où vient cette reine géante d'un peuple de géants disparu ? Pourquoi les « libérateurs » des Canaries veulent-ils remonter le cours de l'Histoire en ressuscitant les traditions d'une race apparemment tombée du ciel ?

Les gadgets de M. Suzuki

Il tomba sur un entrefilet intitulé : « Fête foraine à Halluin »...... mais il ne prit pas connaissance de l'écho. Un article voisin, long d'une demi-colonne, avait requis toute son attention. À la seule lecture du titre, son sang s'était glacé dans ses veines... Et, pourtant, c'était le plus banal de tous les titres de faits divers : Macabre découverte sur le territoire de la commune d'Englefontaine. Les journaux parisiens avaient dû en faire un écho de trois lignes, mais elles avaient échappé à Vaugondy. Quelque chose lui disait que cette prose le concernait.

Monsieur Suzuki a la dent dure

Résumé

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