Gabriel aime le caoutchouc, auguste comte et par-dessus tout les amours impossibles.
 Grâce à ann et clara, sa vie ressemble à une exposition coloniale : " un faux empire, des rêves trop grands, un spectacle pour les familles... " de levallois à belem do para, gabriel poursuit sa quête d'ailleurs, si chère à sa grand-mère marguerite. nostalgies de fin d'empire, rêves d'une france plus grande, erik orsenna nous balade avec ironie et tendresse dans cette première moitié du xxe siècle.

L'exposition coloniale

À l'heure où revient le débat sur l'identité, avec des opinons opposées de plus en en plus violentes, Erik Orsenna a voulu, par la voie du conte commencée avec sa  Grammaire est une chanson douce, raconter l'histoire de la langue française. Pour une telle ambition, le savoir lui manquait. Bernard Cerquiglini, l'un de nos plus grands linguistes et son ami de longue date, a bien voulu lui apporter ses lumières aussi incontestées que malicieuses.
 
Et nous voilà partis, deux millénaires en arrière, chez nos ancêtres les Gaulois dont les mots sont bientôt mêlés de latin, puis de germain. Avant l'arrivée de mots arabes, italiens, anglais... Un métissage permanent où chaque langue s'enrichit d'apports mutuels.
 
Jusqu'à ce que déferle une vague de vocables dominateurs nés de la mondialisation économique et inventés pour son service. Ce globish aura-t-il raison de la diversité linguistique, aussi nécessaire à nos vies que cette biodiversité dont nous avons appris à reconnaître l'importance capitale, et la fragilité ?
 
Et si les mots immigrés, c'est à dire la quasi-totalité des mots de notre langue, s'ils décidaient de se mettre un beau jour en grève ? Ce jour-là, les apôtres de cette illusoire pureté nationale deviendraient muets. Il n'est pas interdit d'en rêver...

Les mots immigrés

Pour la première fois 217 métiers d'art sont rassemblés et célébrés dans un livre où la mémoire du geste alliée au savoir-faire est racontée en mots par plus de 170 personnalités. Une rencontre aussi passionnante qu'artistique où toutes les personnalités ont fait leur " exercice d'admiration " envers les artisans d'art. Plus de 240 documents iconographiques illustrent ce livre de référence.

Le geste et la parole des métiers d'art

En 1995, Erik Orsenna part sur les traces de ses ancêtres cubains. Bernard Matussière, photographe, l'accompagne. Ensemble, ils découvrent les vestiges d'un eldorado aussi désuet que délicieux. À Cuba, ils rencontrent Alvaro, ancien guide de la Révolution, Félix Savôn, boxeur à la renommée mondiale, ou encore Teresa, monitrice de plongée désillusionnée... Vive le peuple cubain ! Quelle malédiction a frappé cette île dont Fidel Castro voulait faire un paradis et qui a fasciné Sartre, Beauvoir et même Hemingway ?

Mésaventures du paradis - Mélodie cubaine

� Bonjour, je m'appelle Histamine et j'ai onze ans. On dit que je suis tr�s belle, c'est incontestable: nez parfait, dents pointues, sourire ravageur, je ne vous parle pas de mes ongles... On dit aussi que je suis insupportable. L�, je proteste ! Je ne suis insupportable que parce que je ne supporte pas ce qui n'est PAS supportable: les gens qui sentent mauvais, les gens qui mentent, les gens trop tristes, les ennemis de la libert�, les trop heureux pour oser quoi que ce soit. Quand on est comme moi, la vie, bien s�r, n'est pas simple. Mais dans cette bataille quotidienne, j'ai des alli�s: Suzanne, ma grand-m�re (une princesse, comme moi), Isabelle, un m�decin allergologue bien d�cid� � ne pas se laisser marcher sur les pieds, Marie-Martine G�rard, une conseill�re d'orientation (tr�s) na�ve mais efficace, un aristocrate �leveur de h�rissons, etc.Et vous voulez savoir pourquoi je m'appelle Histamine ? Demandez � votre m�decin. Histamine est une substance qui a des relations avec l'allergie, et comme je suis allergique � tout, sauf � l'amour et au r�ve...Ce livre est le premier tome de mes m�moires. M�me � onze ans, quand on a une vie riche, il, y a d�j� beaucoup � raconter. Et quand on voit les projets pour mes ann�es prochaines... Vous n'allez pas �tre d��us en 2011, 2012, 2013, 2014... �

Princesse Histamine

Loyola's blues

Comment rendre compte d'une histoire aussi exceptionnelle que celle de l'A380 ? Comment parler de cette aventure unique, humaine et collective, technologique et industrielle, impliquant quatre pays en son cœur et un grand nombre de sites à travers le monde ? Comment présenter le plus grand avion civil jamais conçu, nécessitant l'édification d'usines spécifiques, la recherche de solutions inédites, la mise en place d'une logistique hors du commun ? Il n'était pas envisageable de répondre de façon exhaustive ni de s'emprisonner dans un récit détaillé, lourd d'informations et scrupuleusement chronologique. Aussi avons-nous choisi de produire des points de vue, des images, des instantanés de vie, des fenêtres sur l'univers d'Airbus. Dès le début de l'aventure, nous avons ainsi demandé à quatre photographes européens de projeter leurs regards à travers toute l'Europe sur ce projet : une Espagnole, Isabelle Muñoz ; un Anglais, Mark Power ; un Français, Laurent Montlaü ; et un Allemand, Peter Bielobreski. Réunies, leurs photographies composent un récit de l'intérieur, au plus près des hommes dans leur univers de travail et au plus près de l'avion, s'attachant aussi bien aux détails qu'aux grandes lignes, à l'anecdotique qu'à l'essentiel, l'intensité de ce défi industriel hors du commun - le premier du troisième millénaire. Il fallait aussi une voix pour compléter et lier leurs points de vue. Il fallait qu'une pensée, une intelligence, une sensibilité uniques nous introduise par le verbe dans les coulisses de l'A380. Romancier et essayiste, grand voyageur et chroniqueur lucide de notre réalité contemporaine, Erik Orsenna a voyagé de site en site pendant deux ans, s'est entretenu avec un très grand nombre de personnes, a laissé se déployer son insatiable curiosité et sa passion pour les grandes aventures humaines.

L'exposition coloniale

Résumé

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Critiques

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