Fleuron de son abondante production de nouvelliste, la première série des Monstres parisiens (1882) de Catulle Mendès s'impose comme une oeuvre essentielle de la littérature fin-de-siècle dont elle condense les obsessions et les thèmes fondamentaux en peignant diverses monstruosités morales.

Oeuvres Tome 4 ; monstres parisiens

Très extraordinaire mais parfaitement délicieux, comme un buffet froid, quand l'histoire est racontée avec un détachement et une cruauté parfaite par Catulle Mendès, l'un des plus talentueux représentants de l'esprit fin de siècle français. Digne successeur du Villiers des " Contes cruels ", il exerça son humour souvent grinçant, son cynisme mâtiné d'absurde avec une verve et une habileté qui ont traversé le siècle nous séparant de sa mort. Amateurs de fantastique et de surnaturel, visiteurs éprouvés de musée des horreurs, collectionneurs de morts bizarres, " Exigence de l'ombre " et ses neuf nouvelles étranges vous attendent : c'est sans danger, quoique...

Exigence de l'ombre - Et autres contes cruels

Cette édition transporte son lecteur dans l'univers courtois et décadent des troubadours. En un décor pittoresque et dans un érotisme enchanteur, Mendès nous livre une fable qui dénonce les méfaits de la vérité à tout prix, de la transparence et de la parole libérée.

Oeuvres - Tome 6, L'homme tout nu

L'un s'appelle le vieux Blas, il ne court plus mais maîtrise l'art de raconter les histoires à la perfection. L'autre se nomme le petit Blas, et malgré son énergie d'enfant, il prend plaisir à écouter les histoires du vieux Blas une fois le jeu terminé.
Ainsi, après avoir conduit le petit à l'ombre d'une cabane, le vieux Blas entame une nouvelle histoire ; non pas un conte classique comme « Le Petit Poucet », ni même une aventure de fée, mais celle du « petit garçon qui n'avait pas d'oreilles et d'un chien noir qui fumait sa pipe »...

Usant de ses talents de conteurs, Catulle Mendès dresse un récit initiatique où, comme le petit Blas, l'on ne cesse de s'émerveiller, de s'offusquer, de avoir peur, de comprendre et aimer.



Catulle Mendès (1841-1909) est un romancier, poète, dramaturge, librettiste et critique littéraire français. Il se fait connaître en 1860 en fondant « La Revue fantaisiste », puis en 1863 avec son premier recueil de poèmes, « Philoméla ». Il sympathise avec Théophile Gautier et épouse la fille de celui-ci, Judith Gautier. Dès lors, Théophile Gautier lui voue une haine injustifiée. Il entre ensuite dans le groupe d'écrivains qui se réunit chez Louis-Xavier de Ricard, et côtoie les auteurs de son temps, tels que Maupassant ou François Coppée.

Le Crime du vieux Blas

Faustin Laveleyne l'appelle "l'enfant bleue" : une jeune fille impénétrable dont le peintre tombe amoureux et il s'efforce de gagner son amour, d'abord par la volonté picturale de capter l'essence de son âme qui transparaît dans son regard, ensuite par la possession physique qui s'avère vaine. Tout le roman consiste à dépeindre l'impuissance de l'artiste à atteindre son idéal esthétique, en l'occurrence la figure de la madone qu'il ne parvient pas à extraire des clichés de la danseuse prostituée évoluant dans les cafés-concerts. D. Laporte résume très bien le sujet : "Dans le cas de la Femme-Enfant, le narrateur et les personnages du récit, dont le peintre Faustin Laveleyne, perçoivent contradictoirement Liliane Forli qui leur apparaît de prime abord comme un corps mi-adolescent, mi-adulte, mi-vierge, mi-prostitué, mi-hystérique, mi-sexuel ou, encore, mi-angélique, mi-bestial, et ce, dans des lieux, tels le théâtre, le café-concert, l'atelier et le bal, qui emblématisent par métonymie le regard voyeuriste".

La Femme-Enfant

Oeuvres Tome 6 ; l'homme tout nu

Ces "Choix de poésies" regroupent de nombreuses oeuvres poétiques de Catulle Mendès, fondateur de la Revue Fantaisiste en 1860, ami de Théophile Gaultier et initiateur du "Parnasse". Il est l'auteur, entre autres, de La légende du Parnasse contemporain.

Choix de poésies

Dans trois de ses romans contemporains, Le Roi vierge (1881), Zo'har (1886) et Méphistophéla (1890), Catulle Mendès explore la société fin-de-siècle et orchestre une mascarade endiablée et funèbre où ses personnages se livrent au « délire des concupiscences » et au jeu des transgressions.

Oeuvres Tome 4 ; monstres parisiens

Résumé

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