Hemingway l'aficionado convaincu, amoureux des beautés violentes de l'Espagne, nous livre ici parmi les plus belles pages qu'on ait écrites sur la tauromachie, "tragédie de la mort du taureau, qui est jouée, plus ou moins bien, par le taureau et l'homme qui y participent, et où il y a danger pour l'homme mais mort certaine pour l'animal". 

Le style, direct et dépouillé, parvient par sa simplicité même à communiquer au lecteur, acquis ou non à la corrida, l'atmosphère de fête des arènes, rythmée par les olé.

Mort dans l'après-midi

This short novel, already a modern classic, is the superbly told, tragic story of a Cuban fisherman in the Gulf Stream and the giant Marlin he kills and loses — specifically referred to in the citation accompanying the author's Nobel Prize for literature in 1954.

Le vieil homme et la mer

Le chaud et le froid

Walcott s'approcha de Jack en le regardant. Jack le toucha du poing gauche. Walcott secoua simplement la tête et accula Jack aux cordes. Il le mesura de l’œil, envoya un très léger crochet du gauche sur le côté de la tête de Jack et tapa au corps du droit, aussi fort qu'il pouvait taper, aussi bas qu'il pouvait taper. Il avait bien dû toucher Jack à cinq pouces au-dessous de la ceinture. Je crus que les yeux de Jack allaient lui sortir des orbites. Ils jaillissaient. Sa bouche s'ouvrit.L'arbitre retint Walcott. Jack avança d'un pas. S'il tombait, cinquante mille dollars tombaient avec lui. Il marchait comme si tous ces boyaux allaient lui sortir du ventre.- C'était pas trop bas, dit-il. C'est un accident.

Cinquante mille dollars

De retour du front italien, lors de la Première Guerre mondiale, le jeune Nick Adams, futur écrivain, se retrouve dans les environs d'Horton 's Bay, près du lac Michigan, sur les lieux de son enfance.Il pêche et se baigne comme s'il accomplissait les rites d'une purification. Il suffira que le monde se reflète de nouveau sur le flanc argenté de la truite pour que la rivière tout entière reprenne ses droits exclusifs sur lui. Il suffira qu'il se retrouve nageant dans l'eau claire du lac, tout près de Kate, dans la douceur d'une nuit d'été, pour que revienne le goût d'aimer dans l'insouciante légèreté de la jeunesse.

La Grande rivière au cœur double : suivi de Gens d'été

Lorsque l'écrivain Hemingway, dont le grand souci a toujours été d'écrire bien, d'écrire le mieux possible, écrivait des lettres - et l'on estime qu'au cours de sa vie, il en a écrit plus de 6000 -, ce n'était jamais en pensant à la postérité, mais, le plus souvent, pour se défouler, pour se distraire d'un travail harassant. Aussi dans les quelque 600 lettres qui sont présentées ici par Carlos Baker, biographe d'Hemingway et auteur d'un essai qui fait autorité sur l'écrivain, ne faudra-t-il pas s'attendre à retrouver le styliste sobre et précis des romans et des histoires brèves ou longues : c'est plutôt, serait-on tenté de dire, un Hemingway en pantoufles qui va s'offrir au lecteur, l'homme Hemingway avec ses défauts et ses grandes qualités. Et, en un sens, ce choix de lettres est comme un autoportrait sans retouches de l'une des personnalités les plus attachantes de la littérature américaine. On le suit depuis ses débuts à dix-huit ans dans le journalisme jusqu'aux dernières semaines d'une vie dominée par le désir constant d'atteindre à la perfection dans l'écriture. Exprimé plus ou moins ouvertement, c'est d'ailleurs là le thème des nombreuses lettres qu'il adresse à James Joyce, à Scott Fitzgerald, à Gertrude Stein, à Erza Pound, à son éditeur, à Marlène Dietrich, à Gary Cooper et à tant d'autres. Quant aux lettres à ses fils et à chacune de ses quatre épouses, elles nous révèlent un homme profondément aimant et responsable, de même celles à ses amis portent la marque d'un être éminemment sociable et fidèle. Et, ce qui ne gâte rien, ces lettres sont pour la plupart extraordinairement divertissantes : pleines de spontanéité et d'humour, elles décrivent les aventures d'Ernest Hemingway dans quelque deux douzaines de pays. Ce faisant, elles nous font entrer dans les coulisses de la composition de L'adieu aux armes, de Le soleil se lève aussi ou de Pour qui sonne le glas, et, somme toute, de la majeure partie des oeuvres de fiction.

Lettres choisies 1917-1961

The death of Ernest Hemingway in 1961 ended one of the most original & influential careers in American literature. His works have been translated into every major language. The Nobel Prize awarded to him in 1954 recognized his impact on contemporary writing. While many people are familiar with the public image of Hemingway & the legendary accounts of his life, few knew him as an intimate. With this collection of letters, presented for the 1st time as a Scribner Classic, a new Hemingway emerges. Ranging from 1917 to 1961, this generous selection of nearly 600 letters is, in effect, both a self-portrait & an autobiography. In his own words, Hemingway candidly reveals himself to a wide variety of people: family, friends, enemies, editors, translators & almost all the prominent writers of his day. In so doing he proves to be one of the most entertaining letter writers of all time. Carlos Baker has chosen letters that not only represent major turning points in Hemingway's career but also exhibit character, wit & the writer's typical enthusiasm for hunting, fishing, drinking & eating. A few are ingratiating, some downright truculent. Others present his views on writing & reading, criticize books by friend or foe, & discuss women, soldiers, politicians & prizefighters. Perhaps more than anything, these letters show his irrepressible humor, given far freer rein in his correspondence than in his books. An informal biography in letters, the product of 45 years living & writing, Ernest Hemingway: Selected Letters leaves an indelible impression of an extraordinary man. Ernest Hemingway was born in Oak Park, IL, in 1899. At 17 he left home to join the Kansas City Star as a reporter, then volunteered to serve in the Red Cross during WWI. He was severely wounded at the Italian front & was awarded the Croce di Guerra. He moved to Paris in 1921, where he devoted himself to writing fiction, & where he fell in with the expatriate circle that included Gertrude Stein, F. Scott Fitzgerald, Ezra Pound & Ford Madox Ford. His novels include The Sun Also Rises (1926), A Farewell to Arms (1929), To Have & Have Not (1937), For Whom the Bell Tolls (1940) & The Old Man & the Sea (1952). He was awarded the Nobel Prize for literature in 1954. He died in Ketchum, Idaho, on 7/2/61.

Lettres choisies, 1917-1961

Le jeune Paco aarive à Madrid avec un rêve: devenir torero. Serveur dans une petite pension de famille, il fait la connaissance d'Enrique qui décide de lui enseigner les rudiments du métier...Francis et Margot Macomber, un couple de riches Américains, font un safari de chasse en Afrique. Après s'être enfui devant un lion blessé, Macomber décide de se racheter en tuant un buffle.

Mort dans l'après-midi

Résumé

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