Ce nouveau numéro de Savoirs s'ouvre sur la note de synthèse de Dominique Broussal qui a le mérite et le grand intérêt de relever le défi de proposer un aperçu de la façon dont la recherche aborde l'étude des relations entre émancipation et formation. L'enjeu consiste à retracer les "pérégrinations d'une notion séculaire" selon la belle formule de l'auteur, mais aussi d'ancrer cette question au regard des évolutions récentes que connaît le champ de la formation des adultes.

Savoirs N° 51/2019

En mettant à l'ordre du jour de sa note de synthèse la question de l'orientation, la revue Savoirs s'empare d'une préoccupation tenace qui, cette année, discrètement, fête son centenaire. Elle rend compte d'un siècle de mise en pratique de l'orientation scolaire et professionnelle avec ses continuités et ses mutations vers une orientation tout au long de la vie ! Cette note de synthèse entend attirer notre attention sur les différents courants de recherche, essais de théorisation et dispositifs qui se sont successivement déployés au fil des ans, pour nous amener à en repérer les conceptions actuelles et leurs incidences sur les pratiques d'orientation tout au long de la vie.

Savoirs N° 48/2018

« Le monde francophone de la formation des adultes, et de ce qu'il reste convenu d'appeler "l'éducation permanente" est marqué depuis près d'un demi-siècle par la tentation de la nouveauté, le goût des modes éphémères, la précarité des orientations pédagogiques et philosophiques. Dans un tel contexte, où innovations et désillusions se succèdent sans que beaucoup d'idées, de pratiques ou de convictions persistent au-delà de quelques saisons, la rémanence du thème de l'autoformation fait exception. Dans notre précédent ouvrage, nous avions cherché à fixer l'état de développement de ce "préconcept, heuristique et fédérateur" en livrant trois points de vue sur cet objet « nécessaire mais non suffisant". Le présent livre fait suite à ce projet initial, avec le recul du temps et devant le constat du pouvoir grandissant de cet "attracteur" polysémique et rassembleur, obscur et séduisant. » (extrait de l'Introduction).

L'autoformation - Perspectives de recherche

Ce volume représente le premier de deux ouvrages issus des Deuxièmes rencontres mondiales sur l'autoformation, qui ont pris la forme d'un symposium scientifique à Royaumont et d'un colloque organisé par le CNAM à Paris. Les vingt chapitres réunis ici sont l'œuvre de chercheurs et d'experts de milieux divers, de six nationalités différentes : ils sont répartis en deux parties couvrant respectivement les dimensions psychologiques, puis pédagogiques de l'autodirection en formation. Sont ainsi passés en revue, d'abord, les apports les plus récents sur l'auto-efficacité, l'autorégulation des apprentissages et les compétences à l'autoformation, à travers un ensemble de recherches empiriques, d'analyses théoriques et de témoignages de pratiques. Sont examinées ensuite les questions de dispositifs (ouvert, médiatisé, à distance, multimédia...), d'accompagnement pédagogique et de rôle des facilitateurs dans la grande mutation des pratiques pédagogiques qu'illustre l'idée de formation autodirigée. Au terme de l'ouvrage, une nouvelle image des pratiques d'autoformation se cristallise, à travers le double prisme des conditions de la conduite par le sujet de ses propres apprentissages, d'une part, et des exigences de son accompagnement d'autre part. Cette lecture ne peut qu'encourager à poursuivre le cheminement à travers celle du volume coordonné par les animateurs des Rencontres et intitulé " l'autoformation, fait social ? ".

La Formation Autodirigee. Aspects Psychologiques Et Pedagogiques

Ce nouveau numéro de la revue Savoirs comprend une note de synthèse portant sur la formation et la socialisation organisationnelle. Les autrices, Nathalie Delobbe et Charlotte de Boer, présentent une rétrospective historique de cette thématique, en distinguant quatre étapes : les travaux ethnographiques pionniers, la phase confirmatoire analysant les pratiques organisationnelles et les contenus de la socialisation, le tournant interactionniste insistant sur les comportements proactifs individuels et les travaux récents mettant l'accent sur l'expression de soi. Trois approches théoriques éclairant le processus de socialisation organisationnelle sont ensuite développées : la théorie sociale cognitive de l'apprentissage, l'approche identitaire de la socialisation et la théorie de l'échange social et du contrat psychologique.  
Le numéro se poursuit avec trois articles de recherche. Le premier, d'Albert Temkeng, pose la question de « l'éducation des adultes et les enjeux des sciences et technologies pour tous face aux défis de la catégorisation scolaire au Cameroun ». Il est amené à s'interroger sur les modalités de transgression de cette classification. À l'inverse, Nicolas Divert et Sophie Augagneur, en étudiant la « difficile reconnaissance des faisant-fonctions aides-soignantes par les jurys de VAE », constatent les limites des pratiques d'apprentissage par l'expérience « brute » du travail de ces salariées. Enfin, Emmanuelle Jouet, posant le récit de vie en santé mentale comme « une enquête sur soi et de soi », analyse en quoi cette pratique développée dans une communauté d'apprentissage de formateurs consacre « une ère nouvelle de reconnaissance de sens donné à leur expérience et de légitimité de leurs activités par les cadres institutionnels ».

Formation et socialisation organisationnelle - 63

Ce numéro de la revue Savoirs est le produit d'une collaboration régulière entre plusieurs des animateurs de la revue, il vient marquer son dixième anniversaire. Pour marquer cet événement, chacun a été invité à prendre sa plume et à nous faire part d'un état de la recherche sur plusieurs objets essentiels du milieu des « sciences de la formation » : la compétence, l'autoformation, la pédagogie des adultes, l'analyse de l'activité, l'éducation thérapeutique des patients, l'épreuve, etc.

Savoirs N° 33/2013

De nombreux facteurs plaident aujourd'hui pour une remise en cause des conceptions classiques de la formation continue des adultes dans les entreprises et les administrations. Les apprentissages informels (produits en dehors des temps sociaux explicitement consacrés aux actions de formation instituées) prennent alors une toute autre dimension. Bien au-delà des formes classiques d'apprentissage sur le tas ou d'autodidaxie professionnelles, ces modes de développement des compétences préfigurent sans doute l'une des formes de modernisation et de redéploiement de la fonction de formation.

Les apprentissages professionnels informels

Ce numéro anniversaire des vingt ans de la revue Savoirs est consacré à la formation des adultes comme champ de recherche. Il est organisé autour d'un dossier construit à partir d'une enquête bibliométrique du contenu des 109 articles de recherche publiés dans la revue entre 2003 et 2022. Cette enquête est présentée et commentée sur le double plan de ses résultats et de sa méthodologie par deux contributions des coordinateurs du numéro. Le dossier central est ensuite constitué de sept articles, correspondant chacun à l'une des « familles » de recherche identifiées par l'analyse lexicométrique initiale. Leurs contenus sont présentés dans l'introduction générale du dossier. Ces 7 articles sont suivis par deux derniers apports. Le premier s'essaie à une mise en ordre des articles de recherche publiés depuis vingt ans, en partant d'un double point de vue : d'une part celui des échelles d'observation utilisées, d'autre part celui des niveaux d'analyse retenus par l'auteur. Le second clôt le numéro par un bilan accompagné de prospective concernant les pratiques et recherches en éducation des adultes au Québec durant la période 2000-2020. Le lecteur trouvera opportunément dans cet article final des pistes pour aborder la distinction à faire entre éducation et formation des adultes, cette dernière étant ici entrevue comme un sous-ensemble de la première.

Savoirs N° 61-62, 2023

« Le monde francophone de la formation des adultes, et de ce qu'il reste convenu d'appeler «l'éducation permanente» est marqué depuis près d'un demi-siècle par la tentation de la nouveauté, le goût des modes éphémères, la précarité des orientations pédagogiques et philosophiques. Dans un tel contexte, où innovations et désillusions se succèdent sans que beaucoup d'idées, de pratiques ou de convictions persistent au-delà de quelques saisons, la rémanence du thème de l'autoformation fait exception. Dans notre précédent ouvrage, nous avions cherché à fixer l'état de développement de ce «préconcept, heuristique et fédérateur» en livrant trois points de vue sur cet objet « nécessaire mais non suffisant». Le présent livre fait suite à ce projet initial, avec le recul du temps et devant le constat du pouvoir grandissant de cet «attracteur» polysémique et rassembleur, obscur et séduisant. » (extrait de l'Introduction).

Savoirs N° 51/2019

Résumé

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