Les masques : loués soient nos seigneurs ; par amour de l'art

Sommes-nous plus pertinents, plus efficaces, plus puissants, plus influents parce que nous faisons davantage appel à la technologie ? Peut-on parler à coup sûr de progrès humain quand on observe la virtualisation progressive du monde civil et militaire, la technicisation du combat et de la guerre, la volonté de modélisation de l'ennemi, la robotisation espérée du champ de bataille ? Régis DEBRAY, esprit brillant et profond, observateur ultra-lucide de la réalité politique internationale, le général Vincent DESPORTES, ancien directeur de l'Ecole de Guerre, connu pour ses prises de positions souvent contestées mais toujours courageuses sur les affaires militaires, et Caroline GALACTEROS-LUCHTENBERG qui a longtemps travaillé dans l'évaluation et la prospective stratégique pour l'Etat français, débattent avec succès de ces questions dans le cadre d'une conférence remarquée.

Guerre, technologie et société - Le progrès va-t-il dans le bon sens ?

Jeunesse du sacré

" Déambuler à travers champs ; susciter des rencontres entre des arts, des métiers et des hommes qui d'ordinaire préfèrent s'ignorer ; aller et venir, car les idées viennent en marchant " : telle est la méthode de Régis Debray. Passeur des savoirs, méditant sur les anges et les visages, mais aussi témoin engagé, le voici en toute liberté rebondissant sur Debord et Benjamin, le Che, Lévi-Strauss ou Malraux, sur la guerre à l'âge des réseaux et la politique de la technique, sur les métamorphoses du paysage ou encore sur le poids du livre dans nos fluidités numériques.
" Ici le lecteur est invité à faire l'école buissonnière, à se donner de petites récréations en forme d'échappées, pour mieux approcher de la vérité. "

CROIRE, VOIR, FAIRE. - Traverses

« Comment vivre et penser dans nos sociétés du risque ? Comment conjurer le tragique de l'existence ? Comment, au milieu des décombres, surmonter tristesse, fatalisme et désespoir ? Questions immémoriales, plus que jamais d'actualité. Le Japon a une réponse, inspirée du bouddhisme. L'Occident en a une autre, ancrée dans sa tradition judéo-chrétienne, et en plein renouveau : la catastrophe comme message symbolique et initiation à l'Apocalypse. Encore faut-il, pour décoder le message, réapprendre un vieux métier d'avenir : le prophétisme. D'où ce petit manuel d'apprentissage. » Régis Debray.

Du bon usage des catastrophes

Un pays frileux et à l'âme vieillissante est-il condamné au culte de la jeunesse ?

Le bel âge

« La communication, dont vit la classe politique qui s’imagine pouvoir survivre par elle à son discrédit, a tué le politique et ruiné sa crédibilité. Cet art meurtrier est aussi celui de ne pas répondre aux questions, mais très abondamment. Parmi ces « éléments de langage », il en est un qui frappe par son omniprésence : le viral "faire en sorte que" du politicien. » Régis Debray

Le Dire et le faire

En examinant aujourd'hui cette zone sensible où s'entrecroisent moyens de transmission et formes de gouvernement, on ne fait que prolonger dans le champ politique français ce même fil conducteur qui nous avait servi, à plus petite échelle, pour envisager, dans Le pouvoir intellectuel en France, l'institution intellectuelle. Ces deux microanalyses se font pendant. Dans tout scribe, disions-nous, il y a un homme d'État. Dans tout Prince, et pour la même raison, il y a un homme de signes. À la fonction nécessairement politique du producteur de symboles, répond la fonction nécessairement symbolique du responsable politique. Quiconque transmet des signes se mêle de gouverner ; quiconque gouverne se mêle de transmissions. Et de même que les sites et les procédures de l'activité intellectuelle se sont déplacés au cours des siècles avec l'évolution des supports et des vecteurs d'idées, ainsi le font les méthodes de l'action publique et les formes de l'État. La vie politique d'une société peut s'interpréter comme la dramatisation de ses techniques, dont la création artistique serait, parallèlement, la «poétisation».
Régis Debray.

L'état séducteur

Victor Hugo : « Une certaine mise au point de la civilisation résulte d’une exposition universelle. Chaque peuple remet son dossier. Où en est-on ? »Voici le « dossier » France, tel qu’il a été remis à l’Exposition universelle de Séville. Où en est-on dans l’Europe de 1992 ? Pour répondre à cette question pressante, urbanistes, historiens, scientifiques, critiques d’art, plasticiens et philosophes ont accepté de mêler leurs voix. En ouvrant le vieux royaume de l’Esprit à la nouvelle Cité des machines.À la fois catalogue d’un pavillon et panorama d’un pays, ce livre richement illustré vous invite à découvrir sur pièces cette étrange nation qui s’exerce à réconcilier culture et technique, mémoire et innovation, terre et ciel. – Régis Debray

Les masques : loués soient nos seigneurs ; par amour de l'art

Résumé

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