Le Neveu de Rameau

Extrait de la notice préliminaire : "C'est une incartade de jeune homme, la suite d'un pari, le désir de démontrer à une maîtresse exigeante qu'il n'y avait rien de plus facile que de faire du Crébillon fils, mais qu'on pouvait, même en suivant ce modèle dangereux, mettre autre chose, dans un roman léger, que des allusions et des scènes libres. Diderot a gagné son pari."

Les Bijoux indiscrets

Au XVIIIe siècle, une jeune fille nommée Suzanne Simonin est contrainte par ses parents de prononcer ses voux au terme de son noviciat. En effet, pour de prétendues raisons financières, ceux-ci ont préféré enfermer leur fille au couvent. C'est en réalité parce qu'elle est une enfant illégitime et que sa mère espère ainsi expier sa faute de jeunesse. C'est dans la communauté des clarisses de Longchamp qu'elle rencontre la supérieure de Moni. Celle-ci, une mystique, se lie d'amitié avec la jeune fille avant de mourir. Extrait : Le voici pourtant arrivé ce moment où il s'agissait de montrer si je savais me tenir parole. Un matin, après l'office, je vis entrer la supérieure chez moi. Elle tenait une lettre. Son visage était celui de la tristesse et de l'abattement ; les bras lui tombaient ; il semblait que sa main n'eût pas la force de soulever cette lettre ; elle me regardait ; des larmes semblaient rouler dans ses yeux ; elle se taisait et moi aussi ; elle attendait que je parlasse la première ; j'en fus tentée, mais je me retins. Elle me demanda comment je me portais ; que l'office avait été bien long aujourd'hui ; que j'avais un peu toussé ; que je lui paraissais indisposée. À tout cela je répondis : « Non, ma chère mère. » Elle tenait toujours sa lettre d'une main pendante ; au milieu de ces questions, elle la posa sur ses genoux, et sa main la cachait en partie ; enfin, après avoir tourné autour de quelques questions sur mon père, sur ma mère, voyant que je ne lui demandais point ce que c'était que ce papier, elle me dit : « Voilà une lettre... »

La religieuse

Le dialogue de Jacques et de son maître, qui voyagent en devisant, ressemble à une causerie à bâtons rompus, à une joyeuse rhapsodie sur la marche du monde : les deux hommes laissent libre cours à leurs pensées et s'entretiennent avec ceux qu'ils croisent. Mais qu'en est-il des amours de Jacques, dont il était question au début de leur conversation ?On s'impatiente de connaître leur récit, sans cesse interrompu, dilaté, retardé.De parenthèses en digressions, de ruptures en rebondissements, Diderot bâtit une oeuvre romanesque à l'esthétique nouvelle, d'une prodigieuse modernité.L'ÉDITION ? Diderot : un touche-à-tout des sciences, des arts et des techniques ? À la croisée des genres : le dialogue philosophique, le conte et le roman ? Récits enchâssés : l'art de la narration chez Diderot ? Les emprunts de Diderot à Tristram Shandy, de Laurence Sterne ? Volume illustré de l'ensemble des gravures des premières éditions françaises de Jacques le Fataliste (XVIIIe siècle), avec lecture de l'image.

Jacques le fataliste

Extrait : "De 1754 à 1762 parut à Paris un recueil littéraire qui, sous le nom de "Journal étranger", fut rédigé d'abord par Grimm, puis successivement par Toussaint, l'abbé Prévost, Fréron, Deleyre, Arnaud et Suard. Ces deux derniers, tous deux fort aimables, (...) mettaient la plupart du temps leurs amis à contribution. Diderot leur fournit, « pour la dépense du ménage, » deux articles : celui sur Richardson et celui sur Térence, (...)"

Éloge de Richardson

Extrait : "Entre les choses qui éblouissent les hommes et qui excitent violemment leur envie, comptez l'autorité ou le désir de commander."

Principes de politique des souverains

This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Encyclopédie, Ou Dictionnaire Raisonné Des Sciences, Des Arts Et Des Métiers: Fer - For, Volume 14 Denis Diderot, Jean Le Rond d' Alembert Pellet, 1778

Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers: fer - for, Volume 14

Deux personnages déambulent en philosophant. On ne sait qui ils sont. On ne sait d'où ils viennent. On ne sait où ils vont. Tout ce que l'on sait, c'est que l'un est le maître de l'autre. Bientôt on se demandera lequel.

Jacques le Fataliste et son maître

Nella Francia del Settecento, i libri venivano pubblicati in tre modi: con l'approvazione del re, col tacito consenso e clandestinamente, come accadeva per quelli più interessanti. Molte di queste opere sin dal loro apparire subivano la condanna della magistratura. E anche l'anonimato non dava sufficienti garanzie riguardo ai destini individuali. Gli autori si illudevano di essere anonimi, ma la lettura dei rapporti dell'archivio dell'ispettore del commercio librario, Joseph d'Hémery, rivelò che ciascun letterato era minuziosamente schedato. Anche Diderot finì in carcere. Il 22 luglio 1749 fu arrestato. Per poter uscire di prigione, Diderot dovette sottoscrivere una dichiarazione in cui prometteva che non avrebbe più scritto testi contro la religione e la morale. Dopo oltre trent'anni da quell'impegno impostogli e mutata la situazione politica in Francia, Diderot scrisse e consentì la pubblicazione dei "pericolosi" La monaca e, appunto, di Jacques il fatalista, ma per precauzione solo sulle pagine della "Correspondance Littéraire", una rivista che veniva diffusa in quindici copie manoscritte fuori dai confini di Francia. Si può riassumere la trama di Jacques il fatalista e il suo padrone? È difficile. Si può dire che è un libro "on the road" come il Don Chisciotte di Cervantes e la Storia di un fannullone di Eichendorff. E come in questi libri, vi circola l'aria frizzante degli spazi aperti, un'atmosfera ariosa e piena di humour, densa e divertente, arguta e fresca. Il libro narra il viaggio di Jacques e del suo padrone; tuttavia sin dall'inizio il lettore è gettato nell'abisso dell'incertezza: "Di dove venivano? Dove andavano?" Già il titolo avverte che Jacques è fatalista, perciò tutto ciò che accade quaggiù, per lui è scritto lassù, in un gran rotolo stilato da qualcuno. Per intrattenersi durante le lunghe ore a cavallo, il padrone chiede a Jacques di raccontargli la storia dei suoi amori. Argomento principe di ogni letteratura, al punto che lo stesso Diderot, rivolgendosi al lettore, osserverà: "... sempre storie d'amore... ". Per la soddisfazione del lettore, alla fine si scoprirà la meta e lo scopo di questo viaggio. Ma quante cose saranno capitate nel frattempo? Dove sarà stato condotto il lettore? Tra locande e furfanti, tra colpi di scena ed episodi narrati da personaggi che compaiono qua e là, il libro si dipana con un gran ritmo e un irrefrenabile gusto per il divertimento. Prenota oggi la tua copia. Verrà spedita non appena pronta, una decina di giorni prima della disponibilità nelle librerie (30 luglio 2020).

Le Neveu de Rameau

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