Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les murs ont des yeux

A la suite d'une erreur d'aiguillage volontaire, commise au Venezuela pendant une mission précédente, Paul Gaunce a été contraint de démissionner. L'événement n'est pas passé inaperçu des services d'espionnage étrangers qui savent qu'un agent renvoyé constitue un gibier de choix dont les rancunes et les affections peuvent être exploitées. Cependant, malgré leur désir de renoncer, Tamara et Delphina Nitaka appartiennent toujours à la C. I. A. Très rapidement, de Washington à Nantes et de Nantes aux environs de Paris, le trio est soumis à d'astucieuses pressions. Des groupes concurrents veulent forcer Gaunce à révéler les secrets qu'il détient. Dès lors, une chasse impitoyable s'engage. Même la D. S. T. s'en mêle, représentée par Étienne Demauges, l'éternel fiancé de Delphina. Rentré en grâce, Gaunce monte une extraordinaire entreprise de chantage. Tamara en subit les dangereuses conséquences, mais Gaunce veille, multiplie les attaques. Va-t-il enfin réussir à détruire les réseaux ennemis en les dressant les uns contre les autres par un jeu d'une diabolique efficacité ?

La trahison de Tamara

L'affaire du navire-espion « Pueblo » est encore dans toutes les mémoires. Or, l'écoute des messages transmis par les forces armées de la Corée du Nord n'a rien perdu de son importance. Aussi, le « Stardust » assure la relève du bateau capturé. Son commandant prend grand soin de ne pas violer les eaux territoriales adverses. Cependant, en pleine tempête de neige, espérant sauver des naufragés dont il entend les appels, il est pris au piège après un combat acharné. Aux États-Unis, l'opinion s'émeut et la branche spéciale de la Central Intelligence Agency reçoit l'ordre de laver ce deuxième affront. Paul Gaunce organise et entraîne durement un singulier commando. Sa mission consiste à détruire le « Stardust », mouillé dans le port de Wonsan, et à délivrer les survivants de l'équipage, prisonniers au camp de Tangteh. Pure folie, semble-t-il. Mais Gaunce monte l'opération avec une telle minutie que l'impossible devient automatiquement possible, car il sait où frapper le ventre mou de l'ennemi. Avec sa rigueur à la fois implacable et tendre, sa légèreté plus apparente que réelle et son sens du drame humain, Serge Laforest donne à ses millions de lecteurs une nouvelle occasion de sourire, de trembler et de penser.

Les murs ont des yeux

Résumé

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