Brins d'éternité (#47)

Ce qui reste de démons

Comme à l'habitude, ce volume d'automne propose des entrevues avec les récipiendaires du prix Cécile-Gagnon, récompensant annuellement la relève en littérature pour la jeunesse : découvrez ainsi le roman Planète Lili et l'album Elliot à travers les mots de leurs auteures Nicole Moreau et Julie Pearson. Manon Gauthier, illustratrice d'Elliot, fait également l'objet d'une entrevue, tout comme Elaine Turgeon, directrice de la collection d'albums « Motif(s) » publiée chez Druide. La publication se penche également sur une tendance récente et enthousiasmante : celle des albums biographiques destinés spécifiquement au public jeunesse, tel Le Grand Antonio d'Élise Gravel. À découvrir également : une exploration du personnage mythique de la sorcière, l'exposition de certaines initiatives des bibliothèques municipales de Montréal, un portrait de Zunik, attachant personnage de l'auteur Bertrand Gauthier, ainsi que le deuxième prix du concours littéraire 2015 de Lurelu, un conte signé Hélène Leboeuf et intitulé Le mystérieux colis. De nombreuses critiques variées complètent le numéro.

Lurelu. Vol. 39 No. 2, Automne 2016

Brins d'éternité (#45)

Manuscrit trouvé dans un secrétaire

Les écueils du temps (La suite du temps, #3)

Demain la Terre... Nihilistes et Déments contrôlent les rues des mégalopoles. L'eugénisme et les suicides collectifs sont des pratiques courantes : le proche futur tient les promesse du présent. Les habitants de la planète n'ont guère le choix : certains ont décidé de fuir et de recommencer l'humanité sur des nouvelles Terres. Mais l'Espace est hostile et l'Exode semé d'embûches. Ceux qui sont restés, après « Le Grand Ménage », se complaisent dans l'agitation futile du Carnaval ou subissent une vaine longévité. Tantôt avec une lucidité implacable, tantôt avec une touche de poésie, la prose variée de Daniel Sernine esquisse le tableau apocalyptique d'un futur qui parfois, n'est déjà plus de la fiction.

Le Vieil homme et l'espace

Un masque amérindien et une icône russe, l'un maléfique et l'autre bénéfique; ou est-ce plutôt l'inverse? Un mystique qui joue aux vampires — mais est-ce bien un jeu? Une femme énigmatique qui est peut-être une succube, un moine possédé par ses obsessions ou par un être diabolique. Un écrivain hanté par ses souvenirs, visité par les fantômes de son passé et les spectres de la solitude. Une pierre au pouvoir redoutable, un homme traqué, dévoré par le remords, vacillant entre démence et lycanthropie. Quand vient la nuit, le doute est maître du jeu, et l'angoisse est la règle. Daniel Sernine nous illustre une fois de plus, en huit récits de psychose et de passion, dans ce livre qui est son quatrième d'une année exceptionnellement fertile.

Brins d'éternité (#47)

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Critiques

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