L’idée est de publier des livres élégants avec une iconographie classique et de faire de chaque livre, sur le modèle du Yi-king, un objet de réflexion. Le lecteur aura le loisir de choisir le conte qu’il lira en fonction de l’état d’esprit où il se trouve. Des contes à méditer…

Contes des sages qui s'ignorent

Pourquoi toutes ces histoires de fils et de filles de roi ? Pour dire que, à un moment ou à un autre, nous sommes tous prince ou princesse de nos contes. Nous sommes tous des enfants qui devrons gouverner un royaume. Nous sommes tous nés d'un roi et d'une reine, couverts d'or ou minables, de leurs espoirs, de leurs désirs. Nous sommes des avenirs. Les histories de ces princes et de ces princesses, comme les nôtres, si elles semblent répétitives, en sont jamais les mêmes. Leurs parcours, comme nos vies, sont des variantes. On y est tout à la fois vaillant, peureux, avide, paresseux, menteur, traître et grossier, courageux, malin, acharné, fou d'amour. On y est tourmenté, abandonné puis secouru par une vieille, une fille d'ogre, une bestiole, un naïf. On frôle la mort, on désespère, on tranche des têtes, on en récolte. On rit et on s'en sort. On s'en sort bien vif ! Il suffit d'aller jusqu'au bout.

Il était une fois des princes & des princesses

Marie Faucher sillonne l'étymologie comme une contrée imaginaire pour livrer un opus aussi ludique qu'instructif. Partir de la langue pour en narrer les méandres, les errances et les certitudes : au travers d'exemples et termes savamment choisis, l'auteur déambule dans les dédales du français, latin, médiéval et moderne. Conçu comme un jeu de piste, elle invite son lecteur à retrouver le sens premier des mots, avant de s'être parfois un peu égarés, chargés, enflés ou amaigris, déformés, contrariés, détériorés, usés et perdus, déviés par un usage impropre, par nos humeurs ou nos fantaisies. Les mots ont leur malice. Une lecture et un parcours dont on ne se lassera pas de sitôt.

L'Enfance des mots - L'étymologie vagabonde

Un demi-siècle plus tard, Marie a retrouvé ses cahiers et ses  feuillets jaunis : la guerre à hauteur d'enfant, avec la naïveté,  les révoltes, les raccourcis, l'incompréhension, les peurs qui  lui sont propres.
Tandis que les adultes pleurent, la petite Lili  Rose veut voir l'étincelle derrière l'exode et les privations.
Un récit plein de poésie, que Marie a souhaité poursuivre pour  dire comment elle est devenue grande en se nourrissant des  rigueurs de la vie et de ses bienfaits.

Les cahiers de Lili Rose ; neuf ans en 1940

Autour d'anecdotes ou de courts récits, l'étymologie est ici sillonnée comme une contrée magique et imaginaire pour en délivrer une cartographie aussi ludique qu'instructive. Les mots ont leur malice. On croit les connaître car ils ont l'air d'être à notre service. On croit s'en servir et jouer avec. Or ce sont eux qui se jouent de nous car nous sommes ceux qui les amusons. Partir de la langue pour en narrer les méandres, les errances et les certitudes : au travers d'exemples et termes savamment choisis, Marie Faucher déambule dans les dédales du français. Elle invite ses lecteurs à retrouver le berceau des mots, où ils se sont parfois égarés, chargés, enflés ou amaigris, déformés, contrariés, détériorés, usés, perdus, déviés par un usage impropre, nos humeurs ou nos fantaisies. L'Enfance des mots est bâti tel un dictionnaire de curiosités, laissant divaguer l'esprit du lecteur autour d'associations libres. Une lecture et un parcours dont on ne se lassera pas de sitôt...

L'enfance des mots - L'étymologie vagabonde

Dans tous les pays, à toutes les époques, il y a toujours une vieille femme sage ou une sage vieille femme et cela rassure de mettre ensemble ces mots. Or donc, en Mongolie, chez les Inuits, et ailleurs ou partout, une vieille grand-mère n'y voit plus, n'a plus de dents, mais elle sait, elle transmet ; détentrice et témoin d'une mémoire, d'une culture, elle est essentielle pour raconter et réconforter. Sans elle, les petits-enfants perdraient le rire...

Contes des femmes qui veillent

L’idée de rassembler des contes qui guérissent est venue tout naturellement de l’effet produit à plusieurs reprises par deux ou trois contes du précédent recueil de l’auteur, Les Contes des sages qui s’ignorent. La « magie des mots » peut produire l’onde de choc à l’effet bienfaisant. Certains contes sont simplement tirés du quotidien. D’autres sont cueillis dans cette sorte de jardin de santé que constituent nos mémoires, souvent embroussaillées, où ont poussé des farces, des chansons, des contes – qu’ils soient sages ou frivoles -, des histoires que nos oreilles d’enfant ont gardées au fond d’une cabane, issues de la Bible, du Coran, de faits divers, légendes, histoires saintes, petits écrits et grandes Écritures ; là où il y a prendre et ramasser en cas de disette, de guerre, de pénurie, dans ces moments de nos vies où quelques miettes bien venues, bien mâchées, deviennent miraculeuses.

Contes des sages qui s'ignorent

Résumé

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