François Joachim de Pierre de Bernis (1715-1794) fut un intellectuel précipité sur la scène du pouvoir. Vailland trame autour de ce destin fastueux les questions de l'homme d'esprit tenté par l'action. Il songe aussi à Lawrence, Malraux ou Chateaubriand. Un Eloge, de 1956, fort peu académique.

Eloge du cardinal de Bernis

Les deux cent cinquante lettres de Roger Vailland groupées dans ce recueil s'échelonnent entre 1926 et 1944. Adressées à son père et à sa mère et, pour une moindre part, à sa soeur, elles révèlent un aspect inattendu de sa personnalité. Le lecteur découvre avec surprise un jeune homme souvent candide, mesuré, un fils affectueux. Cette correspondance complète l'image que les lecteurs ont pu se faire de Roger Vailland à travers ses Écrits intimes, publiés en 1969.

Lettres a sa famille

Dans Le Regard froid, publié en 1963, Vailland réunit plusieurs de ses textes, parmi lesquels « Les Quatre figures du libertinage » et « Le Carnet de comptes d'un homme heureux ». Il admire Laclos. Il envie Casanova, son bonheur, il épluche même ses dettes. Il évoque le Cardinal de Bernis, dans lequel il reconnaît du Julien Sorel et du comte Mosca. Surtout, il aime l'esprit français, cette légèreté qui s'oublie et se connaît. Au fil des pages, l'auteur des Mauvais coups revient sur les thèmes qui lui sont chers : le plaisir, l'érotisme, le libertinage, la poursuite du bonheur, et bien sûr, le jeu. Roger Vailland dit lui-même : « Entre les essais divers qui composent ce livre, il y a un lien. Ce sont des variations sur le jeu de société. Le libertinage en est un, le cyclisme en est un autre. Tous deux ont leurs règles, leurs rites, leurs performances, leurs connaisseurs, leurs champions. C'est le fondement même de la vie de société que de métamorphoser les activités spontanées de toutes sortes en jeux strictement codifiés. » Roger Vailland se fait donc moraliste. Son style est sec, sa pensée concise. Elle éclaire ainsi la phrase de Sade : « Il posa sur moi le regard froid du vrai libertin. »

Le regard froid

Le Surréalisme contre la révolution

Now back in print, ROGER VAILLAND's atmospheric 1957 novel won the Prix Goncourt, and the Knopf edition was a selection of the Book-of-the-Month Club. The grotesque game of the Law, played in the taverns of southern Italy, is but a shadow of an even fiercer attitude to life--a potent metaphor for a vigorously hierarchical view of existence which rules over the "mezzogiorno, the noonday culture of southern Italy. In this novel we are not asked to pardon or condemn the passion of Donna Lucrezia, the assured self-centeredness of the learned aristocrat Don Cesare or even the sinister desires of Matteo Brigante, the controlling godfather.

Eloge du cardinal de Bernis

Résumé

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