Jean Bernard est le témoin direct de l'essor de la médecine, acteur d'immenses découvertes (guérison de la méningite infectieuse et de la leucémie infantile). Ami d'André Gide et de José Corti, il a, par ailleurs, marqué l'histoire littéraire de ce siècle.

Les deux privilèges

Le syndrome du colonel Chabert - Ou le vivant mort

Ile De La Reunion Trwa Kartie

Y aurait-il une santé de droite et une santé de gauche ? En lisant dans ce livre les témoignages de ceux qui furent les acteurs des politiques de santé successives : présidents de la République, premiers ministres, ministres, conseillers ministériels, on découvre les contradictions qui opposent l'idéologie politique aux réalités économiques résultant du coût croissant de la santé. La santé publique est devenue un enjeu politique entre les mains du pouvoir, quelle que soit la "couleur" du gouvernement en place. Le rappel des péripéties qui ont marqué l'évolution de ces problèmes au cours des 65 dernières années montre comment notre santé sera tributaire des prochaines échéances électorales et des réponses qui seront apportées ou non à la crise économique. "L'État de santé" propose une réflexion de fond à tous ceux pour qui la santé est, comme l'indiquent les sondages d'opinion, une préoccupation prioritaire.

L'état de santé - Notre santé aux mains des politiques

Et L'Ame ? Demande Brigitte

Emu, voire fasciné par le processus de la création, Jean Bernard a assemblé ici l'essentiel de ses réflexions, recueillies au cours de ses propres expériences, de ses rencontres, de ses lectures... Il nous entraîne en particulier dans une comparaison périlleuse et novatrice : la création de l'artiste et celle de l'homme de sciences sont-elles identiques ? Les étapes, les sources d'inspiration, les processus sont-ils semblables ?
Il a souhaité enrichir sa pensée de celle d'un poète, Brigitte Donnay, à la fois pour l'originalité de son point de vue d'écrivain et pour la force de sa pensée sur cet acte premier de l'homme.
Tous deux nous emmènent dans un parcours passionnant, aux méandres surprenants, nous faisant côtoyer Mayas et médecins, peintres et chercheurs, écrivains et penseurs, et découvrir le foisonnement et la puissance, la diversité et la complexité, la beauté et la profondeur de leurs multiples créations, objets ou concepts.

Variations sur la création

L'auteur veut montrer comment le système nerveux engendre les instincts et la pensée. Des mécanismes ioniques et moléculaires, il peut déduire comment chaque neurone engendre et transforme le message nerveux. Le catalogue des opérations logiques élémentaires permet d'imaginer des animaux-machines, que l'on compare à des animaux réels simples, ce qui fait apparaître l'importance des systèmes de choix. Leur étude conduit à la compréhension des instincts innés et d'autres processus, comme la vision. Des considérations sur la mémoire à l'échelle cellulaire permettent alors d'aborder les processus d'apprentissage. Une variante de réflexe conditionné ressemble à la prise de conscience. Cette remarque, systématiquement exploitée, conduit à proposer une correspondance entre le physiologique et le psychologique.

Neuro-physiologie des instincts et de la pensée

« Le temps fuit, irréparable. Parfois, modestement, on passe du singulier au pluriel. Le commencement des temps, la fin des temps. Un jour, une heure, une minute, une seconde, un millième de seconde, le temps s'arrête. Le temps ne peut être immobile. Il n'est plus de temps. C'est l'achronie. »Le 24 mai 2006, un vendredi, à onze heures vingt-sept minutes, trente-quatre secondes, le temps s'arrête..." Ainsi débute cette fable scientifique imaginée par Jean Bernard, à mi-chemin entre la science fiction et le conte philosophique. Le temps s'arrête, mais voilà que tout et tous ne sont pas égaux devant cette brutale achronie, et les destins les plus divers vont se croiser. Scientifiques et poètes, vivants ou fantômes de notre histoire, dont la pensée ne s'est heureusement pas immobilisée, vont se pencher sur ce phénomène inédit. Cette histoire illustre les méditations d'un grand savant - doublé d'un homme de culture - face à la vanité de l'homme, qui n'est qu'une créature de l'univers et non son créateur.

Le jour où le temps s'est arrêté

Ma vie scientifique a eu pour premier et constant motif le sang, sa naissance, ses fonctions, ses maladies, ses changements. Le jour, j'étudiais les globules, les sérums. Le soir, je lisais ou relisais les poètes. Parfois je rencontrais à nouveau le sang. Une intuition, une allusion du poète venaient éclairer ma réflexion clinique ou biologique du lendemain. Les échanges ainsi établis ont inspiré ce livre qui est une anthologie personnelle. C'est le même sang qui coule dans les vaisseaux d'Iphigénie avant le sacrifice projeté, qui frétille sous l'oeil dans le microscope, qui brille aux lèvres qui se rendent... La présente anthologie porte témoignage de cette unité et de cette diversité du sang. Jean Bernard.

Les deux privilèges

Résumé

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