Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les Cent-Jours

Rien n'a pu les abattre

Le tumulte de la Libération s'est apaisé, mais Paris connaît encore le rationnement, le marché noir et les coupures de courant quand une vieille commerçante est assassinée dans l'île des Peupliers, près de Créteil. Elle a été dévalisée. Toutefois un détail intrigue les policiers : la victime a été défigurée au vitriol, dont se servent plus souvent les fous que les cambrioleurs. Alors, crime sadique ou crapuleux ?La question se pose à nouveau quand le journaliste Robert Norrey qui, demeure dans l'île découvre sa logeuse tuée de la même façon.Jamais deux sans trois - le proverbe est présent dans tous les esprits lorsque les policiers et les journalistes établissent leur quartier général au Petit Lido, le café tenu par Saunier et sa fille Lydia.Il y aura bien un troisième cadavre sans visage, celui d'un homme cette fois. Il y aura aussi une lettre anonyme accusant un certain Marglat qui a disparu subitement - et ce sera le premier indice de l’enquête que mène le détective Bertrix en compagnie de Norrey, le journaliste amoureux de Lydia, la sage et déconcertante fille du cabaretier Saunier...

L'Ange de la Riviere Morte

La guerre la plus longue et la plus acharnée de tous les temps. Elle ne s'est pas déroulée entre tribus sauvages, ni entre ennemis héréditaires : elle a opposé mortellement les uns aux autres des chrétiens, pareillement baptisés, disciples du même Christ. Ce paradoxe effarant qui nous demeure obscur, presque étranger, Georges Blond a trouvé le moyen de nous le rendre proche et compréhensible : il nous jette au cour de la mêlée. Avec lui nous vivons le martyre interminable de l'Irlande, nous nous mêlons aux bandes des paysans révoltés de l'Europe centrale, nous participons aux coups de main des Gueux de mer dans les Pays-Bas occupés, nous assistons aux folies de nos guerres de religion. L'odeur affreuse des bûchers parvient jusqu'à nous... En même temps, nous entrons dans le cercle familier de tous les grands acteurs de cette tragédie, nous avons l'impression de converser avec eux, et nous entendons aussi les témoignages bouleversants et irrécusables, directement rapportés, des condamnés aux galères, des victimes des dragonnades, des combattants de la guerre inexpiable des Camisards - ces résistants aussi acharnés que le sont aujourd'hui les catholiques de l'Ulster. Cependant, au milieu du déchaînement des violences nous apparaissent les visages d'hommes admirables qui se voulurent, parfois au prix de leur vie, conciliateurs, pacificateurs. Leur action ou leur sacrifice n'a pas été vain, même s'ils paraissent avoir été balayés par le vent du fanatisme.

Les enragés de Dieu - Catholiques et protestants : quatre siècles de fanatisme

Que Pierre Serval n'ait pas introduit dans le titre de ce récit le mot mystère, secret, ou révélation, je trouve cela d'une modestie remarquable à une époque où l'on prétend chaque jour nous introduire dans quelque coulisse de l'Histoire. Or, voilà un livre qui, justement, jette un fameux coup de projecteur sur l'expédition d'Alger, aventure aussi grouillante d'intrigues, de machinations, d'ambitions affrontées, de scandales étouffés, et aussi dramatique que la fin de l'Algérie française. Le ministre de la Guerre de 1830, qui fut en même temps le chef de l'expédition, se nommait Louis Auguste Victor, comte de Chaisne de Bourmont. Les archives de la famille de Bourmont se sont ouvertes pour Pierre Serval, premier historien à les avoir entièrement explorées. Le résultat est un livre qui pourrait encore s'intituler "L'expédition d'Alger comme si vous y étiez", et l'admirable est que nous sommes : chez le Roi, au milieu de conspirateurs, auprès du dey d'Alger entouré de ses sbires ou de ses épouses, à bord des felouques pirates et à bord de chaloupes françaises de débarquement, dans les rues tumultueuses et terrifiées de la Casbah. En contrepoint, la surprenante biographie de Louis de Bourmont, l'homme le plus impopulaire et le plus lucide, et parfois le plus efficace de cette aventure. Chaque fois que la réalité dépasse ici la fiction, que nous serions tentés de nous écrier "C'est incroyable !", Serval s'efface et produit le document inattaquable. Sa manière d'écrire l'Histoire est à la fois classique et percutante. Je ne lis pas souvent de livres aussi brillants et aussi solides que celui-ci. Georges Blond

Le maréchal de Bourmont, Alger fut à lui

De 1939 à 1945, la guerre des pilotes de chasse n'a ressemblé à aucune autre. Ces aviateurs n'ont jamais combattu que des militaires et ils s'affrontaient entre eux en prenant le maximum de risques. Leurs duels acrobatiques en plein ciel offrait un aspect sportif-et un caractère de loyauté qui souvent faisait penser aux combats des paladins du Moyen Age. Entre ces hommes, point de haine, mais au contraire de l'estime. C'est pourquoi Georges Blond les a appelés u les Princes du Ciel ». Nous voyons ici en pleine action les combattants du ciel de France en 1940, cruellement désavantagés quant au- Vibre et au matériel; les as de la R.A.F., vainqueurs de la bataille d'Angleterre et leurs courageux et infatigables adversaires allemands, dont Hermann Graf, le recordman aux deux cent onze victoires; nous participons à la bataille de Malte avec les avions-torpilleurs italiens et aux mêlées meurtrières de la guerre américano-japonaise du Pacifique; nous prenons place avec les kamikazes japonais à bord de leurs avions suicides. Aucun détail n'est ici inventé, pour la bonne raison qu'à chaque seconde la terrible réalité dépasse n'importe quelle fiction.

Les Princes du ciel

Grands navigateurs

Marins et capitaines, forbans et aventuriers : la mer, au cours des siècles, a porté tout un monde d'espoirs et de drames, de découvertes et de crimes, de liberté et de grandeur, de sauvagerie et de courage. Georges Blond nous en conte ici les récits. Mais cette oeuvre n'a pas pour seul mérite de nous apprendre la fabuleuse histoire de plus de trois cents navigateurs et de leurs navires. Elle nous fait pénétrer leur imaginaire, elle nous fait ressentir leurs joies et leurs tourments : l'immense solitude de la vague infinie, les craquements de la coque sous la poussée de la banquise, les yeux déchirés par le sel à l'affût du moindre signe de la terre, le désarroi du sauveteur devant le radeau délaissé, l'émerveillement du marin sous la brise pleine des parfums du sable et des cocotiers. Devant nous, voile au vent, voici la Bounty, la Santa Maria, la Méduse, la Boudeuse, et toute la flotte de l'aventure depuis les galères de la Rome antique jusqu'au trimaran de Tabarly.

Les Cent-Jours

Résumé

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