« Je me souviens de Paris casquettes et chapeaux melons et de Paris révolté, Paris humilié, Paris bigots-bourgeois, Paris putains mais Paris secret et puis Paris barricades, Paris ivre de joie, et voici Paris bagnoles, Paris combines, Paris jogging... »

Paris

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Paris - Calendrier 2005

Comment se fait-il qu'un pays pillé, ruiné, en partie détruit, traumatisé par quatre années d'Occupation, ait pu - en quelque mois - "inventer" et mettre en place, la Sécurité sociale, la régie Renault, les comités d'entreprise, le minimum vital, le statut des fonctionnaires, la nationalisation du gaz et de l'électricité, etc., etc. Un demi-siècle après, comment expliquer et comprendre les "moissons de la Liberté" ? Roger Pascre, témoin et acteur de cette période, a été Secrétaire général de la Fédération des industries chimiques et est membre du secteur confédéral de politique et activités revendicatives.

Les moissons de la liberté : 1944, 1945, 1946

Du métier à l'oeuvre

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

La Région parisienne

Robert Doisneau ; Palm Springs 1960

J'écoute Brassens. Quand c'est lui qui chante. Personne ne devrait s'autoriser à le chanter. Sa voix ne s'est pas encore effacée, que je sache. Et si cela arrive, on le lira et on le lira encore. On aime réellement Brassens. Mais Georges est oublié. Il était en chair et en os. Il était tellement beau, incroyablement beau. Reste sa voix, il ne faut pas la couvrir. Je repense avec émotion à ces moments où, entre les deux copains, j'avais une place unique et privilégiée. Il était si rassurant, Georges, que je me sentais là à l'abri des difficultés. Auprès de cet homme pour moi énigmatique, la vie devenait simple.

Brassens - Des souvenirs trop beaux pour moi

Vingt-cinq lettres pleines d'esprit, écrites dans les années 60, par un Doisneau dont elles fixent l'image au quotidien, côté vie et côté métier, restituant la voix si singulière d'un homme de talent qui jamais ne se prit au sérieux. Il y aurait quelque indiscrétion à dévoiler ces lettres si elles ne reflétaient comme jamais, et à jamais, le travail au jour le jour du photographe, cette empoignade quotidienne avec des sujets, ses voyages obligés, ses difficultés, ses bonheurs, son humour, l'impertinent regard qu'il portait sur la vie. A lire ces pages savoureuses que Robert Doisneau adresse à Maurice Baquet, à voir les réjouissantes photos qu'il fit de lui, on comprend que ces deux-là s'étaient juré de ne pas se prendre au sérieux, et qu'ils tinrent parole. Ce livre est donc une histoire d'amitié en même temps qu'un hommage. Pour saluer l'artiste. Les artistes.

Paris

Résumé

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