Orwell in spain

Je suis plutôt content d'avoir été touché par une balle parce que je pense que ça va nous arriver à tous dans un avenir proche, et je suis heureux de savoir que ça ne fait pas vraiment très mal. Ce que j'ai vu en Espagne ne m'a pas rendu cynique mais me fait penser que notre avenir est assez sombre. Il est évident que les gens peuvent se laisser duper par la propagande antifasciste exactement comme ils se sont laissés duper par ce qu'on disait de la courageuse petite Belgique, et quand viendra la guerre ils iront droit dans la gueule du loup. Cependant, je ne suis pas en accord avec l'attitude pacifiste. Je pense toujours qu'il faut se battre pour le socialisme et contre le fascisme, je veux dire se battre les armes à la main, mais il vaut mieux essayer de savoir qui est quoi. Cette correspondance dessine la vie d'Orwell de l'internat de son enfance à l'hôpital où il est mort, en passant par l'Espagne, le Maroc ou Londres. S'y mêlent amitiés fidèles, amours pudiques, relations de travail franches, réflexions politiques lucides et grand sens de l'autodérision.

Une vie en lettres - Correspondance (1903-1950)

A National Review Top Ten Best Nonfiction Books of the Century. "One of Orwell's very best books and perhaps the best book that exists on the Spanish Civil War." - The New Yorker In 1936, originally intending merely to report on the Spanish Civil War as a journalist, George Orwell found himself embroiled as a participant-as a member of the Workers' Party of Marxist Unity. Fighting against the Fascists, he described in painfully vivid and occasionally comic detail life in the trenches-with a "democratic army" composed of men with no ranks, no titles, and often no weapons-and his near fatal wounding. As the politics became tangled, Orwell was pulled into a heartbreaking conflict between his own personal ideals and the complicated realities of political power struggles. Considered one of the finest works by a man V. S. Pritchett called "the wintry conscience of a generation, " Homage to Catalonia is both Orwell's memoir of his experiences at the front and his tribute to those who died in what he called a fight for common decency. This edition features a new foreword by Adam Hochschild placing the war in greater context and discussing the evolution of Orwell's views on the Spanish Civil War. "No one except George Orwell .

Homage To Catalonia

De tous les carrefours important, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartir comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.

1984

George Orwell (1903-1950) n'est pas que l'auteur de 1984 ou de La ferme des animaux. C'est un auteur prolixe qui a été sur le terrain de tous les combats de son temps. Mais il a également exercé divers métiers gravitant autour de l'activité littéraire. Critique, libraire d'occasion, journaliste, il dresse un portrait savoureux et féroce de ces professions. Mais il peut aussi se faire le défenseur de la lecture, en s'appliquant à montrer qu'il reste un des plaisirs et des passe-temps les plus accessibles et les plus abordables. Ce petit volume en constitue la preuve.

Des cigarettes ou des livres

Traduit de l'anglais par Anne Krief, Bernard Pecheur et Jaime SemprunLes textes qui composent ce volume d'essais choisis sont tous extraits de l'édition Essais, articles et lettres publiée par nos soins à partir de celle établie par Sonia Orwell et Ian Angus. L'ordre chronologique a été ici aussi adopté.Nous avons laissé de côté l'ensemble de la correspondance, ainsi que les simples recensions journalistiques. Certains textes importants ont également dû être écartés pour d'évidentes raisons de place, mais tel qu'il est ce choix devrait permettre de se faire une image exacte de la diversité des intérêts d'Orwell tout comme l'évolution de ses idées. Notre souci a été de faire une place égale aux textes "politiques" et aux textes "littéraires", si tant est qu'une telle distinction ait un sens en ce qui concerne Orwell.Ce recueil couvre la période 1944-1949 et contient les essais suivants :L'immunité artistique : quelques notes sur Salvador DaliRaffles et Miss BlandishArthur KoestlerNotes sur le nationalismeAmère est la vengeanceLa bombe atomique et vousOù meurt la littératureLes lieux de loisirsLa politique et la langue anglaisePolitique contre littératureComment meurent les pauvresLear, Tolstoï et le BouffonTels, tels étaient nos plaisirsRéflexions sur Gandhi

Tels, tels étaient nos plaisirs et autres essais

Essais, Articles, Lettres. Volume 2 (1940-1943)

Il était une fois un monde où la liberté n'existait pas, où chacun était sous le contrôle de tous, et surtout d'un seul : le Grand Frère.
Il était une fois un monde où la vérité répondait aux intérêts de quelques-uns. Où le passé était réécrit selon les besoins du présent. Où le principe de non-contradiction n'avait plus cours. Ce qui était faux hier est vrai aujourd'hui. 2 + 2 = 5.
Dans ce monde, ni nos rêves ni nos désirs ne nous appartiennent plus. « Ils ne peuvent pas entrer dans notre tête », se dit le héros. L'histoire montera que si, ils le peuvent.
Mil neuf cent quatre-vingt-quatre est le récit de la résistance d'un homme ordinaire face à une machine de mort indestructible. Paru en 1949, le roman est une satire des totalitarismes, déguisée en une farce tragique, d'une glaçante actualité. Par son pouvoir de prémonition, Mil neuf cent quatre-vingt-quatre est de ces chefs-d'oeuvre qui nous marquent à jamais.

Mille neuf cent quatre-vingt-quatre

Insurance salesman George "Fatty" Bowling lives with his humorless wife and their two irritating children in a dull house in a tract development in the historyless London suburb of West Bletchley. The year is 1938; doomsayers are declaring that England will be at war again by 1941. When George bets on an unlikely horse and wins, he finds himself with a little extra cash on his hands. What should he spend it on? "The alternatives, it seemed to me, were either a week-end with a woman or dribbling it quietly away on odds and ends such as cigars and double whiskeys." But a chance encounter with a poster in Charing Cross sets him off on a tremendous journey into his own memories--memories, especially, of a boyhood spent in Lower Binfield, the country village where he grew up. His recollections are pungent and detailed. Touch by touch, he paints for us a whole world that is already nearly lost: a world not yet ruled by the fear of war and not yet blighted by war's aftermath:  1913! My God! 1913! The stillness, the green water, the rushing of the weir! It'll never come again. I don't mean that 1913 will never come again. I mean the feeling inside you, the feeling of not being in a hurry and not being frightened, the feeling you've either had and don't need to be told about, or haven't had and won't ever have the chance to learn.  Alas, George finds that even Lower Binfield has been darkened by the bomber's shadow.  Readers of 1984 will recognize Orwell's desperate insistence on the importance of the individual, of memory, of history, and of language; and they will find in Fatty Bowling one of Orwell's most engaging creations--a warm, witty, thinking, remembering Everyman in a world that is fast learning not to think and not to remember, and thus swiftly losing its mind. --Daniel Hintzsche

Orwell in spain

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