Un titre autour du thème de l'école réunissant deux histoires traditionnelles de Franklin: La rentrée de Franklin et Le dessin de Franklin. Un format idéal pour les premières lectures.

Charlotte aux Fraises : j'apprends à compter

Éxiste-t-il un bon air dans les montagnes, un air qui favoriserait la santé ou la guérison de la maladie ? Nul ne peut l'affirmer, mais le tourisme d'altitude naît au XIXe siècle de la certitude que la pollution est moins forte au voisinage des sommets que dans les banlieues enfumées et malsaines nées de la révolution industrielle.   Justement, n'est-ce pas là qu'apparaît à la même époque un fléau épidémiologique comparable par son ampleur à la peste noire médiévale ? La tuberculose va durant un siècle mobiliser la science médicale et entraîner la construction en montagne d'immenses complexes hospitaliers. Certes des vies seront sauvées, mais à quel prix ? Déracinement de longue durée, mutilations douloureuses et souvent inutiles, cohabitation et ségrégation sexuelle comparables à la vie carcérale, monastique ou militaire sont les marques infamantes de cet isolement du malade dans ces casernes médicalisées que furent les sanatoria alpins.  La contrepartie positive de ces traitements trop souvent barbares et peu efficaces, jusqu'à l'avènement des antibiotiques qui trouvent aujourd'hui leurs limites, s'énonce en un mot : le temps, infiniment de temps pour le rêve, l'étude, voire dans le meilleur des cas, la création. Des poètes, des écrivains, des artistes innombrables, et non des moindres, ont sublimé leurs souffrances et leur ennui dans des  uvres qui n'auraient jamais vu le jour sans cette incarcération montagnarde subie et consentie. Comme le remarque avec pertinence Stefan Zweig entre les deux guerres dans une formule saisissante reprise un plus tard par un malade dans le titre d'un récit poignant : "La maladie est le luxe des pauvres".   En dépit de la reconversion médicale et touristique inévitable et heureuse de ces établissements, la nature sauvage, l'air pur de la montagne, son soleil éclatant, ses forêts de conifères et ses panoramas demeurent encore pour un temps un symbole puissant de la santé physique et morale.

L'Alpe n.27 : au bon air de la montagne

La conscience déniée aux animaux.
Les avancées de la science contredisent radicalement la conception cartésienne de "l'animalmachine" ou le statut moderne de "res nullus" ou de "bien meuble". Mais tandis que les preuves d'une continuité cognitive entre l'humain et l'animal s'accumulent, le sens commun continue de tenir les animaux pour des êtres sans conscience. Il est vrai que ce négationnisme sert de nombreux intérêts. Sommes-nous prêts à élargir aux animaux notre considération ?
Cette question en pose de nombreuses autres : peut-on comparer la diversité biologique de la nature aux société pluralistes ? Y a-t-il vraiment un propre de l'homme ? L'instinct est-il une notion idéologique pour nier toute conscience à ceux qui les plus forts préfèrent asservir, comme ce fut souvent le cas dans le passé avec les notions de race inférieure ou de sexe faible? La "raison" n'est-elle pas ce qui a permis aux humains de détruire et d'asservir ? Qu'en est-il de l'anthropomorphisme ?
La Raison des plus forts est une occasion de s'interroger sur des sujets brûlants qui nous mettent en cause profondément. C'est un des sujets actuels les plus polémiques, et qui ne peut lasser personne indifférent.

Tel était le sujet du colloque organisé le 14 novembre 2009 à l'université Paris V René-Descartes par les associations Droits des animaux et Tribune animale (Science-Po Paris) dont cet ouvrage rend compte.
11 universitaires, chercheurs, philosophes, juristes, économistes et militants français et étrangers y ont contribué : Mac Bekoff, Yves Bonnardel, David Chauvet, Elisabeth Hardouin-Fugier, Pierre Jouventin, Olivier Lebot, Irène Peppersberg, Estiva Reus, Enrique Utria, Maxime Sheets-Johnstone , Jean-Claude Wolf.

La raison des plus forts la conscience déniée aux animaux

Chretiens comme autres

Le juge a, de longue date, été investi de pouvoirs considérables : il suffit de se rappeler qu'il peut enlever un enfant à sa famille, priver un individu de sa liberté ou de son honneur,... pour ne citer que deux exemples, parmi tant d'autres. Aujourd'hui, un phénomène nouveau est apparu. Il est banal de le souligner : depuis ces quelque vingt-cinq dernières années, la justice exerce sur la vie tant publique que privée des citoyens, une emprise grandissante. Ce sont les différents aspects de cette montée en puissance du juge que l'Institut d'études sur la justice avait assignés à ce colloque.

Le Role Du Juge Dans La Cite

" La distinction est toujours à maintenir entre le "vivant" et "l'existant".
II y a souvent cette confusion qui peut entraîner des dérives redoutables sur le plan des civilisations, dérives auxquelles on assiste actuellement : ce qu'on a appelé la bio-polique, remarque reprise par Foucault, mais qui a été articulé par Giorgio Agamben à partir de réflexions de Walter Benjamin. Ça me semble d'une importance considérable. Naturellement, on a à faire en psychothérapie et en psychiatrie à l'existant, qui n'est pas étranger au vivant.
Mais comment peut-on définir ce qui est de l'ordre de l'existence ? C'est toujours un peu délicat d'aborder de tels problèmes, mais ce sont des problèmes considérables et si l'on néglige les articulations de cette différence, on est complice d'une aliénation effrayante et d'un ravalement de la culture et de la civilisation qui aboutissent à ce que vous connaissez. Ça peut aller jusqu'au camp de concentration.

On peut se référer à la définition subtile et très condensée de Lacan : l'existant, du fait qu'on est de "l'espèce humaine" - comme le disait Robert Anselme, qui sortait des camps - est "condamnée au langage". Lacan utilisait un néologisme : un "parlêtre". On n'y échappe pas même si on ne dit rien ".

Rencontre avec le Japon ; Jean Oury à Okinawa, Kyoto, Tokyo

C'est le premier ouvrage en langue française s'appuyant sur des connaissances récentes en physiologie de l'activité physique et sportive de l'enfant et de l'adolescent.
Quarante années après les Etats-Unis et certains pays scandinaves, la France a commencé à s'intéresser à l'étude des réponses physiologiques induites par l'exercice physique de l'enfant et de l'adolescent. Cependant force est de constater que même après bientôt 70 années de recherche dans le monde entier, nos connaissances de cette population, pour des raisons souvent d'ordre éthique et (ou) méthodologique, restent encore souvent très parcellaires. L'objectif premier de ce livre est donc de combler un manque d'information (en particulier en langue française) entre les données scientifiques les plus récentes sur l'impact de l'activité physique et sportive et ses rapports avec, entre autres, la santé ou la performance. Nous pensons, d'une part, au nombre d'enfants dont l'activité physique  et donc la dépense énergétique décroît d'année en année, mais d'autre part  à l'augmentation inquiétante,  du nombre d'heures d'entraînement que certains jeunes sportifs, souvent pré-pubères doivent  consacrer à l'entraînement.Ce livre s'adresse, plus particulièrement, à tous ceux  qui se destinent  à s'occuper d'enfants ou d'adolescents ou à ceux dont c'est déjà le métier. Il devrait de ce fait intéresser les étudiants inscrits dans des 2è et 3è cycles en Science et Technique du Sport, les enseignants d'EPS, les enseignants-chercheurs  impliqués dans le domaine de la biologie de l'exercice musculaire et de la santé, les entraîneurs s'occupant des jeunes et en particulier des classes sports-études,  ainsi que les médecins du sport, éducateurs et parents.

Charlotte aux Fraises : j'apprends à compter

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