Le rationalisme de Descartes

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le système de l'actualité - Suivi de divers essais philosophiques

Le droit parlementaire

Seul grand témoin de la théologie judaïque grecque, Philon d'Alexandrie est un maître en théologie à la fois spirituelle est spéculative qui s'exprime dans une remarquable exégèse biblique figurative. Parmi ses nombreux disciples, Origène, au IIIème siècle, poursuivra de manière originale l'étude et l'interprétation des symboles liturgiques. Après avoir publié sa thèse sur la doctrine eucharistique de Philon, en 1972, Jean Laporte élargit ici le champ de son étude aux grands chapitres de la théologie liturgique et sacramentaire d'Origène à la lumière de Philon : eucharistie, sacrifice, rémission des péchés, péché d'origine, médiation du grand prêtre.

Théologie liturgique de Philon d'Alexandrie et d'Origene

L'auteur présente une série d'apocalypses juives et chrétiennes postérieures à la Bible, qui ont contribué à la formation des " vérités " reçues par le christianisme et exprimées dans le Credo et le Notre Père. On y parle de la sainteté et du règne de Dieu, de la Nouvelle Alliance, du ciel et de l'enfer, de la résurrection, de la fin du monde, de la descente du Christ aux enfers, du jugement et de la vie éternelle. Ces écrits prennent la forme de révélations, d'où leur nom d' " Apocalypses " ou de " Révélations ". Cette littérature, rejetée par le judaïsme classique comme non biblique et fantaisiste, est une source précieuse d'informations théologiques. Elle jette aussi beaucoup de lumière sur notre Apocalypse de Saint-Jean.

Les apocalypses et la formation des vérités chrétiennes

Aux Déportés mosellans, pour que subsistent les liens de notre amitié, alors que nos chaînes se sont brisées

Dans la piété des premiers siècles, le pèlerinage occupait une place dont nous avons peine à nous faire une idée aujourd'hui. Toute une spiritualité y était incluse, que von Campenhausen a bien dégagée dans un opuscule célèbre. L'idée fondamentale en était ce qu'on nomme d'un mot grec à peu près intraduisible, la « xéniteia ». C'est l'état d'esprit et le genre de vie de ces « étrangers et voyageurs sur la terre » que décrit l'épître aux Hébreux, comme les modèles du chrétien qui n'a pas ici-bas de « cité permanente », mais qui est en quête de « celle dont les fondements sont éternels ». 
Cependant, parmi tous les pèlerinages, celui qui mène à la terre sainte, au pays de la Bible, au pays qui a vu la réalisation de ses promesses, a, évidemment, un sens tout particulièrement lumineux. C'est à la Jérusalem terrestre qu'il nous conduit, mais c'est évidemment l'attente de la Jérusalem céleste, « celle qui est notre Mère », comme le dit l'apôtre, qu'il doit éveiller dans nos âmes. A remettre nos pas dans les pas de Jésus, sur ces chemins qui furent ceux des patriarches et du peuple de l'espérance, c'est dans son « exode » vers le Père, dans la Croix et l'Ascension, que nous sommes spontanément entraînés. […] C'est avec une science très sûre de l'archéologie et de la géographie comme de l'histoire sainte, que M. l'abbé Laporte nous guide. L'édification n'y perd rien, tout au contraire, à ne s'appuyer que sur la vérité.

Le rationalisme de Descartes

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