Lors d'une séance de lecture dans une librairie, Kim a la sensation que sa vie lui échappe. Elle se retrouve, littéralement, dans les extraits lus par l'auteure. Malheureusement, l'histoire relatée dans le livre prend un tour tragique. La fiction anticiperait-elle la réalité? Kim va essayer par tous tes moyens — et les plus extravagants ! — de conjurer le sort.

Ma vie n'est pas un roman

Kim n'aime pas lire et ne lit pas. Mais un jour qu'elle assiste à la présentation par une écrivaine à succès de son dernier roman, elle est sous le choc : les extraits lus décrivent, à quelques détais près, sa vie, sa famille, jusqu'à ses penseés. Comme la mère de Kim, celle de l'héroïne, adepte du yoga et du végétarisme, vit seule avec sa fille ; comme le père de Kim, celui de l'héroïne s'est trouvé une nouvelle compagne. Dans le livre, Jonathan, amoureux désespéré de l'héroïne, meurt d'une piqure de guêpe. Est-ce le sort réservé à son camarade Jasper, qui en pince peut-être pour Kim ? Comment déjouer la prédiction ? Pour cela, l'adolescente ne va pas hésiter à entrer par effraction dans la vie de la romancière retorse. Avec la complicité de sa meilleure amie Petrowna, à la personnalité flamboyante. Un récit rocambolesque, plein de fantaisie, et cependant profond. Idéal pour les plus réfractaires... à la lecture !

Ma vie n'est pas un roman !

Rosalinda est une femme de tête, fière d’être tatare. Elle gouverne les existences de sa fille et de sa petite-fille avec une autorité qui ne souffre aucune contestation. Lorsque la vie dans l’URSS des années 1980 devient intenable, elle trouve des ruses de plus en plus insolites pour s’en sortir. C’est avec humour et persuasion qu’elle raconte les épreuves qu’elle fait subir aux membres de sa petite famille – car elle ne veut que leur bien ! Alina Bronsky, elle-même d’origine russe, éclaire les coulisses des destins qui mènent à l’émigration

Cuisine tatare et descendance

Une trentaine d'années après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, les alentours de la centrale désaffectée se repeuplent clandestinement : Baba Dounia, veuve solitaire et décapante, entend bien y vieillir en paix. En dépit des radiations, son temps s'écoule en compagnie d'une chaleureuse hypocondriaque, d'un moribond fantasque et d'un centenaire rêvant de convoler en justes noces. Jusqu'à l'irruption de deux nouveaux résidents, qui va ébranler cette communauté marginale. D'une plume à la fois malicieuse et implacable, Alina Bronsky jette un éclairage captivant sur les tracas de la vie collective, l'expérience du grand âge et les enjeux de l'énergie nucléaire.

Le dernier amour de Baba Dounia

Baba Dunja è tornata a casa. Le radiazioni nucleari non le hanno impedito di rimettere piede per prima nel paese natio (a due passi da Chernobyl). Qui, insieme a poche anime che si sono via via aggiunte, si tenta di ricominciare a vivere. Perché la vita è ancora bella, nonostante l'età e nonostante intorno ci siano frutti di bosco dalle forme strane, uccelli particolarmente chiassosi, ragni che tessono instancabili le loro tele e persino lo spirito di qualche morto che si affaccia in strada per una chiacchierata. Le giornate scorrono per il malato Petrov che legge poesie d'amore sulla sua amaca, per la corpulenta Marja che non sa dire addio al proprio gallo Konstantin, per Baba Dunja che scrive lettere alla figlia Irina, chirurgo in Germania, fino a quando uno straniero arriva in paese con la sua bambina e il tran tran della piccola comunità di Cernovo viene sconvolto.Poetico, divertente, intelligente, questo romanzo è una fiaba moderna che svela tutto il talento di Alina Bronsky nel dipingere un paese morente che torna invece a vivere grazie a insoliti personaggi e soprattutto a Baba Dunja, una donna eccentrica e speciale, determinata a realizzare in tarda età la sua personale versione del paradiso in terra proprio in un luogo che a tutti - quasi tutti - sembra dimenticato da Dio.

L'ultimo amore di Baba Dunja

Rosalinda est une femme de tête, fière d'être tatare. Elle gouverne les existences de sa fille et de sa petite-fille avec une autorité qui ne souffre aucune contestation. Lorsque la vie dans l'URSS des années 1980 devient intenable, elle trouve des ruses de plus en plus insolites pour s'en sortir. C'est avec humour et persuasion qu'elle raconte les épreuves qu'elle fait subir aux membres de sa petite famille - car elle ne veut que leur bien ! Alina Bronsky, elle-même d'origine russe, éclaire les coulisses des destins qui mènent à l'émigration.
Tout commence lorsque la jeune Sulfia avoue à sa mère Rosalinda qu'elle est enceinte et qu'elle ignore qui est le père de l'enfant. Rosalinda s'oppose à laisser venir un être dans ce monde misérable. En vain. Une petite fille est née. Par miracle, elle sera d'emblée adulée par sa grand-mère qui lui donne aussitôt le nom de son aïeule tatare, Aminat. De Rosalinda - la grand-mère sûre de son bon droit et fière de sa supériorité - à Aminat - la petite-fille décidée - en passant par Sulfia - sa mère effacée peinant à s'imposer -, ce sont trois générations de femmes qui tentent de survivre dans une URSS marquée par les pénuries et la corruption. Pas question cependant pour Rosalinda d'être séparée de sa petite-fille, même si Sulfia doit sacrifier pour cela un mari et un autre enfant, expatriés en Israël. Personne n'ose se mettre en travers du chemin de Rosalinda, pas même son mari, le craintif Kalganov. Lorsque la situation se fait trop précaire, l'énergique héroïne prend les choses en main, et propose à sa fille de se trouver un nouveau mari, un étranger, pour pouvoir émigrer. Le choix se porte sur Dieter, un Allemand attiré par la cuisine prétendument tatare de la grand-mère et, surtout, par le joli minois d'Aminat. Et c'est donc en Allemagne qu'elles partent toutes les trois, et que Rosalinda s'adapte aussitôt à la nouvelle situation, en femme active et épanouie. Mais qu'en sera-t-il d'Aminat ? 
Raconté à la première personne par Rosalinda, ce roman plein d'humanité éclaire les coulisses des destins qui mènent à l'émigration. Un comique percutant naît du décalage entre la réalité effrayante d'une société en déclin et les rebondissements où s'illustre avec éclat l'instinct de survie de cette grand-mère indigne sans le savoir. Alina Bronsky parvient avec malice à rendre attachante malgré tout cette matriarche des temps modernes.

"Je me souviens avec précision du moment où mon grand-père est tombé amoureux. [...] Je devinais que Grand-Mère ne devait rien en savoir. Elle avait déjà menacé de tuer Grand-Père pour moins, par exemple quand il émiettait son pain pendant le dîner". La grand-mère de Max, à ce qu'on dit, aurait été dans sa jeunesse une danseuse adulée. Des décennies plus tard, la voilà dans un foyer de réfugiés, où elle fait régner sur sa famille un régime de terreur et d'envahissante attention. Quand elle ne fulmine pas contre le système scolaire, les friandises et les habitants de son pays d'accueil, l'Allemagne, elle (sur)protège son unique petit-fils des influences néfastes de ce nouveau monde. Et c'est ainsi qu'elle est la dernière à remarquer que son mari est tombé amoureux d'une autre. Mais ce qui serait la fin pour beaucoup de familles n'est que le début pour Max et ses grands-parents. Avec la plume vive et acérée qui la caractérise, Alina Bronsky compose un roman émouvant et drôle sur une femme qui tente de prendre pied dans une société qui lui échappe, un homme qui a le contrôle de tout, sauf de ses sentiments, et un jeune garçon aux prises avec la folie des adultes.

Ma vie n'est pas un roman

Résumé

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