Tresor des prieres catholiques

Psychiatre depuis 25 ans, Odette Bernazzani a rencontré des patients de tous les horizons. Le père Benoît Lacroix, théologien, est particulièrement apprécié pour son humanisme et pour la justesse de son intuition. Tous deux désireux de faire mieux connaître et aimer ceux qui souffrent d'un problème de santé mentale, ils entreprennent ici un dialogue autour d'histoires de vie inspirées de situations réelles. Ainsi s'amorce, entre psychiatrie et spiritualité, une rencontre qui vient enrichir leurs regards respectifs, et qui se veut au service des personnes éprouvées. Cet échange lève en même temps le voile sur la générosité souvent occultée des services de santé. Empreint d'espérance, réaliste mais jamais défaitiste, il offre un point de vue rafraîchissant sur la souffrance et sur la résilience.

Santé mentale, santé spirituelle - Dialogue entre une psychiatre et un théologien

Le père Benoît Lacroix, qui, dans "La mer récompense le fleuve", retraçait près d’un siècle de présence au coeur de la société québécoise, se livre à une nouvelle conversation (avec les deux mêmes interlocuteurs, Pierrot Lambert et Simone Saumur-Lambert). Le propos est différent. L’échange se déploie à la faveur d’un arrêt sur images (la brunante, les visiteurs du soir, l’apparition des étoiles, les lueurs d’infini) pour décliner les expériences et la philosophie d’un âge avancé, mais aussi les observations d’un homme plus que jamais en dialogue avec de multiples auditoires de tout le Québec. Le père Lacroix revient sur quelques-uns des personnages qu’il a connus, puis la conversation esquisse une vision spirituelle (lueurs d’infini) où l’essence du christianisme rejoint la contemplation d’un astrophysicien bouddhiste et trouve même à s’exprimer dans une prière islamique. L’ensemble des éditoriaux publiés par le père Lacroix dans Le Devoir entre 1987 et 2010 est reproduit intégralement à la fin de cet échange.

Que viennent les étoiles - Regards et attentes... avec Benoît Lacroix

Ce livre est le témoin d'une rencontre spirituelle bien particulière entre Thérèse de l'Enfant-Jésus et Louise Brazeau, une jeune religieuse aux études à Paris, puis à Ottawa. Cette rencontre, nous nous devions de l'inscrire dans un contexte familial et communautaire qui permet de percevoir des liens, des attitudes propres à toute expérience spirituelle, telle l'influence paternelle sur Thérèse comme sur Louise. C'est pourquoi les quelques propos sur la vie et la spiritualité de Sœur Louise sont précédés et suivis de témoignages, de récits et d'évocations d'événements. Cette inscription de la spiritualité de Louise Brazeau et de son intérêt pour Thérèse Martin dans la trame humaine de sa vie de femme et de religieuse, souligne la force d'une amitié spirituelle mise en perspective par la distance temporelle (XIXe et XXe siècles) et par la différence des lieux d'appartenance, Lisieux en France et le Québec au Canada. Louise Brazeau est née à Montréal (Québec) le 4 juillet 1938 et décédée à Sherbrooke le 16 janvier 2000. Religieuse des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus (F.C.S.C.J.), tour à tour étudiante, professeure, conférencière et animatrice spirituelle, elle laisse un peu à son insu et à sa manière des souvenirs et des textes spirituels remarquables. Pour identifier et faire connaître cet héritage à tous ceux et à toutes celles qui, à divers titres, l'ont côtoyée, aidée et aimée, une équipe a été constituée dès l'hiver 2000 en vue de la préparation de ce mémorial.

Mémorial de Louise Brazeau (1938-2000) - Une femme à la rencontre de Thérèse de Lisieux

J'aime ces gens étranges, leur raison déraisonne. Ils sont les délinquants de la comédie humaine. Le coeur ne souffre pas d'Alzheimer. Il capte l'émotion et oublie l'événement, saisit l'essentiel et néglige l'accessoire, sent la fausseté des gestes et des paroles, fuit le pouvoir et réclame la tendresse. Marie Gendron S'inspirant de l'expérience professionnelle de Marie Gendron, initiatrice du projet Baluchon Alzheimer, et de son équipe, Benoît Lacroix prête sa voix à ceux et celles qui n'en ont plus. Il dégage les grandes lignes d'une spiritualité qui peut soutenir quiconque accepte d'accompagner et d'aider un malade atteint d'Alzheimer. Deux témoignages poignants - ceux de Denise Lallich et d'Edith Fournier - complètent sa réflexion, nous plongeant dans l'univers quotidien de ces gens étranges qui réclament la tendresse.

Tresor des prieres catholiques

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