Rencontres Du 3 Eme Sale Type

Alors, je me levai à tâtons. Un contrevent tait ouvert et la lune, énorme, éclairait le devant de ma fenêtre. Je me penchai pour fermer le volet lorsque je vis une ombre à quelques mètres. Mon cœur se mit à cogner dans ma poitrine. L'ombre se rapprocha.

La chanson des sirènes

Ah, le pantalon "pattes d'eph'" , quelle révolution... Quittez-moi ces jeans étroits à la James Dean, on change d'époque ! En 1962 à Béziers, la jeunesse traîne son ennui au long des rues, à la recherche d'adrénaline sur fond de rock'n roll naissant. La musique, les filles, la castagne... Paulo, Jeannot et "Le Vieux" font les "quèques" , fument des P4 en écoutant les Anges Noirs ou les Spotniks et se moquent des vieux. Pendant ce temps, les filles préparent en douce la révolution sexuelle de la décennie suivante. On s'attache vite à ces personnages un peu naïfs, un peu frimeurs, un peu minables, mais tellement "sixties" ... Tendre et lucide, le regard de Max Cabanes sur cette époque.

Les années pattes d'eph'

Aimée a tout pour plaire aux notables de Bléville : jeune, belle et veuve, elle s'intègre rapidement dans la sociabilité de cette ville de province rongée par l'habituel cocktail d'histoires de fesses et d'histoires de fric qu'on garde entre soi. Aimée observe. Elle attend la crise inévitable, celle qui finit toujours par éclater. Alors elle pourra enfin jouer franc jeu avec tous ces pourris, et les faire payer, dans tous les sens du terme. Car ce que personne ne sait, c'est qu'Aimée est une tueuse professionnelle... Une adaptation fidèle et magistrale du roman de Manchette, dont on retrouve le sens implacable de la narration et une finesse psychologique qui range Fatale parmi ses romans les plus sombres et les plus marquants. Après La Princesse du sang, Max Cabanes poursuit son travail d'adaptation d'une oeuvre qu'on ne se lasse pas de redécouvrir, et à laquelle il donne une dimension inédite.

Fatale

Rencontres du 3e sale type

Dans les Villages Tome 7

Bain d’encre

" Nous sommes chassés, parqués, isolés, je n'ai même plus le cœur d'en parler. J'en ris de lassitude. Dzino, au nom de mes frères et mes sœurs, dessine-nous un pays ! Fais-nous des racines, fais-nous un sol. Nos frontières actuelles se limitent à ce bistrot, Dzino. Ca te concerne, ça, non ? Je ressens comme un vertige "

Rencontres Du 3 Eme Sale Type

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